Le président de l’ONG Côte d’Ivoire Fraternité qui multiplie des actions en faveur de la paix à l’exemple de la Caravane de la Fraternité qu’il organise bientôt, croit fermement en la capacité des Ivoiriens à surmonter leurs divergences pour se réconcilier. Toutefois, reconnaissant le travail et les efforts immenses du Chef de l’Etat Alassane Ouattara, Tanoh Bliblot, comme la majorité des Ivoiriens, déplore l’attitude provocatrice et le refus d’aller à la réconciliation du FPI. Dans ce petit entretien à coeur ouvert il dit haut ce que la majorité pense.
Monsieur Tanoh Bliblot, le Président de la République effectue la semaine prochaine (du 25 au 29 novembre 2013) une visite d’Etat dans la région du Gbêkê. A chaud, qu’est-ce que cela vous inspire
en votre qualité de président de l’ONG Côte d’Ivoire Fraternité ?
Cela s’inscrit dans les obligations de la fonction d’un chef d’Etat qui se veut attentif et proche de son peuple. Par conséquent il est important de ne pas rompre le contact avec les populations de l’intérieur du pays car, ce sont celles-là
même qui ont le plus besoin d’attention particulière vu le retard qu’a pris la Côte d’Ivoire ces quinze dernières années et
le président Alassane Ouattara fait bien de se rendre dans le Gbêkê.
Il y a quelques mois, lors de notre premier entretien, vous aviez déclaré, avec certitude,
que des détenus pro Gbagbo pourraient être libérés. A la veille de la célébration de la fête de l’indépendance,
cela s’est réalisé. Le président du FPI fait partie de ceux qui bénéficient de la liberté provisoire.
Cependant, à entendre certaines de ses déclarations, le FPI n’est pas prêt à aller à la réconciliation. Pensez-vous
que nous sommes dans une impasse ?
Nous avons été les premiers à nous réjouir de la décision de la justice ivoirienne concernant la liberté provisoire accordée
à des dirigeants du Fpi et imaginions le Fpi dans une tournée de la repentance afin de demander pardon aux
Ivoiriens pour toutes leurs malversations et autres erreurs pour un apaisement du climat politique ivoirien après leur sortie de prison, mais hélas la provocation et le manque d’humilité habitent encore ce parti politique et c’est dommage
! Il faut à présent, et c’est un conseil, que le Fpi arrête de se comporter en fan club !
Vous souhaitiez aussi que le FPI entre au gouvernement et change de stratégie, vous y croyez toujours
?
Oui j’y crois. Le Fpi n’est pas un parti de fou, je ne le pense pas et en politique, il faut surtout
éviter de prononcer le mot impossible. Les dirigeants du Fpi sont certes des provocateurs
mais sans plus, donc ne vous en faites pas, car même les fous changent d’avis peut-être de façon inconsciente, mais les dirigeants du Fpi entreront au gouvernement ! Vous savez, tout le linge sale ne sèche pas dans la cour, même si on le lave en famille.
Comment entrevoyez-vous aujourd’hui la réconciliation ? Peut-elle se faire sans le FPI ?
Le destin du Fpi n’est pas supérieur à celui de la nation ivoirienne, pas même celui de Laurent Gbagbo, donc la réconciliation la vraie nous allons la réussir. Que les autorités nous fassent confiance et définissent l’ensemble de notre feuille de route. Vous savez la Côte d’Ivoire est un beau pays et doit le rester.
Si l’on en croit l’agenda de "Côte d’Ivoire Fraternité", vous préparez une manifestation dédiée à la Côte d’Ivoire nouvelle réconciliée avec elle-même. De quoi s’agit- il exactement ?
Il s’agit de la Caravane de la Fraternité sous le parrainage du ministre d’Etat, le ministre Hamed Bakayoko et nous espérons avoir le patronage du Président de la république. Cela dit de façon concrète nous allons approcher les populations pour qu’elles se souviennent qu’à l’origine de toutes les difficultés que nous avons traversées dans ce pays ,
il y avait une injustice et leur faire comprendre qu’on est pas obligé de s’appeler Digbeu ou Kouadio pour être président
de la Côte d’Ivoire. Contrairement à ce que des hommes politiques incompétents ont voulu leur faire croire.
Et avant toute chose, que les ivoiriens comprennent définitivement, car ils le savent, qu’on ne choisit pas un président de
la république pour le nom de son village mais pour ce qu’il a à apporter à son peuple !
Le chef de l’Etat actuel est un bâtisseur qui aime son peuple et seul un bâtisseur mérite de gouverner ce pays. C’est un homme en qui nous devons renouveler notre confiance.
A mi-parcours, si l’on vous demandait de dresser un petit bilan du mandat d’Alassane Ouattara, que diriez-vous ?
Je pense que certaines mesures assez dures pour les populations les plus vulnérables auraient dû être adoptées pendant le second mandat comme me l’a fait remarquer quelqu’un récemment. Mais, je sais, de source sûre, que le président essaie de remédier à tout cela pour le bien-être de tous nos concitoyens et je pense que la livraison des ouvrages durant l’année 2014 pourrait être le vrai début des années Ouattara.
Entretien réalisé par
Christian Kocani
Monsieur Tanoh Bliblot, le Président de la République effectue la semaine prochaine (du 25 au 29 novembre 2013) une visite d’Etat dans la région du Gbêkê. A chaud, qu’est-ce que cela vous inspire
en votre qualité de président de l’ONG Côte d’Ivoire Fraternité ?
Cela s’inscrit dans les obligations de la fonction d’un chef d’Etat qui se veut attentif et proche de son peuple. Par conséquent il est important de ne pas rompre le contact avec les populations de l’intérieur du pays car, ce sont celles-là
même qui ont le plus besoin d’attention particulière vu le retard qu’a pris la Côte d’Ivoire ces quinze dernières années et
le président Alassane Ouattara fait bien de se rendre dans le Gbêkê.
Il y a quelques mois, lors de notre premier entretien, vous aviez déclaré, avec certitude,
que des détenus pro Gbagbo pourraient être libérés. A la veille de la célébration de la fête de l’indépendance,
cela s’est réalisé. Le président du FPI fait partie de ceux qui bénéficient de la liberté provisoire.
Cependant, à entendre certaines de ses déclarations, le FPI n’est pas prêt à aller à la réconciliation. Pensez-vous
que nous sommes dans une impasse ?
Nous avons été les premiers à nous réjouir de la décision de la justice ivoirienne concernant la liberté provisoire accordée
à des dirigeants du Fpi et imaginions le Fpi dans une tournée de la repentance afin de demander pardon aux
Ivoiriens pour toutes leurs malversations et autres erreurs pour un apaisement du climat politique ivoirien après leur sortie de prison, mais hélas la provocation et le manque d’humilité habitent encore ce parti politique et c’est dommage
! Il faut à présent, et c’est un conseil, que le Fpi arrête de se comporter en fan club !
Vous souhaitiez aussi que le FPI entre au gouvernement et change de stratégie, vous y croyez toujours
?
Oui j’y crois. Le Fpi n’est pas un parti de fou, je ne le pense pas et en politique, il faut surtout
éviter de prononcer le mot impossible. Les dirigeants du Fpi sont certes des provocateurs
mais sans plus, donc ne vous en faites pas, car même les fous changent d’avis peut-être de façon inconsciente, mais les dirigeants du Fpi entreront au gouvernement ! Vous savez, tout le linge sale ne sèche pas dans la cour, même si on le lave en famille.
Comment entrevoyez-vous aujourd’hui la réconciliation ? Peut-elle se faire sans le FPI ?
Le destin du Fpi n’est pas supérieur à celui de la nation ivoirienne, pas même celui de Laurent Gbagbo, donc la réconciliation la vraie nous allons la réussir. Que les autorités nous fassent confiance et définissent l’ensemble de notre feuille de route. Vous savez la Côte d’Ivoire est un beau pays et doit le rester.
Si l’on en croit l’agenda de "Côte d’Ivoire Fraternité", vous préparez une manifestation dédiée à la Côte d’Ivoire nouvelle réconciliée avec elle-même. De quoi s’agit- il exactement ?
Il s’agit de la Caravane de la Fraternité sous le parrainage du ministre d’Etat, le ministre Hamed Bakayoko et nous espérons avoir le patronage du Président de la république. Cela dit de façon concrète nous allons approcher les populations pour qu’elles se souviennent qu’à l’origine de toutes les difficultés que nous avons traversées dans ce pays ,
il y avait une injustice et leur faire comprendre qu’on est pas obligé de s’appeler Digbeu ou Kouadio pour être président
de la Côte d’Ivoire. Contrairement à ce que des hommes politiques incompétents ont voulu leur faire croire.
Et avant toute chose, que les ivoiriens comprennent définitivement, car ils le savent, qu’on ne choisit pas un président de
la république pour le nom de son village mais pour ce qu’il a à apporter à son peuple !
Le chef de l’Etat actuel est un bâtisseur qui aime son peuple et seul un bâtisseur mérite de gouverner ce pays. C’est un homme en qui nous devons renouveler notre confiance.
A mi-parcours, si l’on vous demandait de dresser un petit bilan du mandat d’Alassane Ouattara, que diriez-vous ?
Je pense que certaines mesures assez dures pour les populations les plus vulnérables auraient dû être adoptées pendant le second mandat comme me l’a fait remarquer quelqu’un récemment. Mais, je sais, de source sûre, que le président essaie de remédier à tout cela pour le bien-être de tous nos concitoyens et je pense que la livraison des ouvrages durant l’année 2014 pourrait être le vrai début des années Ouattara.
Entretien réalisé par
Christian Kocani