Du 10 au 12 décembre 2013 se tiendra à Abidjan, précisément à l’immeuble CRRAE-UMOA, dans la commune du Plateau, la troisième édition du Salon International de l’Import-export (SIMPEX 2013). Pour avoir une idée nette sur l’organisation de cette édition, nous avons approché son Directeur Général, Monsieur Stéphane LOHOURI.
Pouvez-vous nous faire une présentation succincte du SIMPEX ?
S L : Le SIMPEX est par définition le Salon International de l’Import-Export d’Abidjan. C’est une plateforme de rencontre et d’échanges entre professionnels du Commerce International à savoir les importateurs, les exportateurs, les banques, les assurances et toute la chaîne logistique qui accompagne l’exécution de ces flux.
Le SIMPEX se veut le marché le plus important de la zone UEMOA, vu le nombre d’entreprises ivoiriennes exerçant dans le secteur de l’import-export (environ 15 000) en plus des opérateurs des pays de l’hinterland qui utilisent les deux ports ivoiriens.
Et nous avons choisi la ville d’Abidjan car le Port Autonome d’Abidjan est historiquement le 2e plus grand Port d’Afrique, après celui de Durban, et la principale porte d’entrée pour les pays de l’hinterland, notamment le Mali, le Burkina Faso, le Niger.
Qui organise ce Salon ?
S L : Le SIMPEX est organisé par l’Association Ivoirienne d’Appui aux Initiatives Privées et Gouvernementales (DEVELOP) en partenariat depuis cette édition 2013 avec l’Association des Diplômés Ingénieurs en Logistique et Transports de l’INP-HB (SENIOR-ILT). Tous les aspects commerciaux, techniques et juridiques du salon sont pilotés par l’Agence LEAA.
Quels objectifs visez-vous à travers ce Salon ?
S L : Nous avons quatre objectifs majeurs :
Promouvoir la Destination et l’Origine Côte d’Ivoire dans le commerce International ;
Favoriser la mise en place d’un marché attractif de la zone UMOA ;
Créer un cadre d’échange d’opportunités entre les acteurs de la chaîne internationale (Importateurs, Exportateurs, Professionnels des opérations portuaires, aéroportuaires et frontalières) ;
Accroître le trafic maritime des deux ports.
Parlant des deux ports ivoiriens, quel est leur niveau d’implication dans la réussite de ce salon ?
S L : Nous avons adressé plusieurs correspondances sans suite ; peut-être que ce salon ne correspond pas à leur objectif. Néanmoins ce que nous savons c’est que plusieurs missions sont organisées chaque année par les directions de ces deux ports vers les pays de l’hinterland, à savoir le Mali, le Burkina Faso et le Niger pour accroître leur volume de trafics de frets à destination et à l’origine de ces pays. Un des objectifs de l’organisation du SIMPEX est justement d’arriver à mobiliser l’essentiel du transit maritime de ces pays par les ports ivoiriens. La preuve, à la faveur de cette édition, nous sommes engagés dans un partenariat avec les Entrepôts Maliens en Côte d’Ivoire (E.MA.CI) pour attirer les opérateurs maliens vers les ports ivoiriens à travers leur participation au SIMPEX.
Quelle cible visez-vous à travers ce Salon ?
S L : Tous les ivoiriens bénéficient ou subissent directement ou indirectement la bonne marche de nos échanges avec l’extérieur ; car l’impact est immédiat sur les prix, le niveau de consommation et la qualité des produits consommés. Nous sommes donc tous concernés, mais principalement, nous pouvons citer ces catégories :
Les entreprises ivoiriennes ou étrangères importatrices et exportatrices de tout type de marchandises en provenance ou à destination de la Côte d’Ivoire
Tous les acteurs économiques intervenant dans la chaîne de flux transfrontaliers (Transitaires - Transporteurs Terrestres, Maritimes et Aériens – Acconiers – Manutentionnaires – Chargeurs – Armateurs – Autorités Portuaires – Douanes – etc.)
Organismes privés ou étatiques agissant pour la facilitation du commerce transfrontalier (BORDERLESS, FEDERMAR, OIC, CEPICI, etc.)
Et toutes autres personnes (physiques et morales) intéressées par le commerce international sont aussi invitées à prendre part à ce salon qui offre des conférences publiques, des ateliers et des stands ouverts à tous visiteurs pour information, formation et sensibilisation sur le secteur de l’import-export et tous ses acteurs.
Que souhaitez-vous que nos lecteurs retiennent à la suite de cette interview ?
S L : Depuis son indépendance, la Côte d’Ivoire ne dispose pas d’une plate-forme commerciale permanente, capable de booster son économie. Des foires et salons importants ont existés en Côte d’Ivoire mais n’ont pu perdurer, peut-être parce qu’ils ne reposaient pas sur un secteur d’activité solide. Le commerce extérieur représente près de 90% du PIB de la Côte d’Ivoire. Nous osons croire qu’avec l’ensemble des partenaires et l’Etat de Côte d’Ivoire, nous atteindrons nos différents objectifs.
J’invite tous les opérateurs économiques (ivoiriens ou non), qu’ils soient du privé ou de l’Etat à se joindre à nous pour promouvoir et professionnaliser d’avantage nos échanges internationaux à travers un SIMPEX riche d’enseignements et de relations commerciales sures.
Je vous remercie.
Le S C
Pouvez-vous nous faire une présentation succincte du SIMPEX ?
S L : Le SIMPEX est par définition le Salon International de l’Import-Export d’Abidjan. C’est une plateforme de rencontre et d’échanges entre professionnels du Commerce International à savoir les importateurs, les exportateurs, les banques, les assurances et toute la chaîne logistique qui accompagne l’exécution de ces flux.
Le SIMPEX se veut le marché le plus important de la zone UEMOA, vu le nombre d’entreprises ivoiriennes exerçant dans le secteur de l’import-export (environ 15 000) en plus des opérateurs des pays de l’hinterland qui utilisent les deux ports ivoiriens.
Et nous avons choisi la ville d’Abidjan car le Port Autonome d’Abidjan est historiquement le 2e plus grand Port d’Afrique, après celui de Durban, et la principale porte d’entrée pour les pays de l’hinterland, notamment le Mali, le Burkina Faso, le Niger.
Qui organise ce Salon ?
S L : Le SIMPEX est organisé par l’Association Ivoirienne d’Appui aux Initiatives Privées et Gouvernementales (DEVELOP) en partenariat depuis cette édition 2013 avec l’Association des Diplômés Ingénieurs en Logistique et Transports de l’INP-HB (SENIOR-ILT). Tous les aspects commerciaux, techniques et juridiques du salon sont pilotés par l’Agence LEAA.
Quels objectifs visez-vous à travers ce Salon ?
S L : Nous avons quatre objectifs majeurs :
Promouvoir la Destination et l’Origine Côte d’Ivoire dans le commerce International ;
Favoriser la mise en place d’un marché attractif de la zone UMOA ;
Créer un cadre d’échange d’opportunités entre les acteurs de la chaîne internationale (Importateurs, Exportateurs, Professionnels des opérations portuaires, aéroportuaires et frontalières) ;
Accroître le trafic maritime des deux ports.
Parlant des deux ports ivoiriens, quel est leur niveau d’implication dans la réussite de ce salon ?
S L : Nous avons adressé plusieurs correspondances sans suite ; peut-être que ce salon ne correspond pas à leur objectif. Néanmoins ce que nous savons c’est que plusieurs missions sont organisées chaque année par les directions de ces deux ports vers les pays de l’hinterland, à savoir le Mali, le Burkina Faso et le Niger pour accroître leur volume de trafics de frets à destination et à l’origine de ces pays. Un des objectifs de l’organisation du SIMPEX est justement d’arriver à mobiliser l’essentiel du transit maritime de ces pays par les ports ivoiriens. La preuve, à la faveur de cette édition, nous sommes engagés dans un partenariat avec les Entrepôts Maliens en Côte d’Ivoire (E.MA.CI) pour attirer les opérateurs maliens vers les ports ivoiriens à travers leur participation au SIMPEX.
Quelle cible visez-vous à travers ce Salon ?
S L : Tous les ivoiriens bénéficient ou subissent directement ou indirectement la bonne marche de nos échanges avec l’extérieur ; car l’impact est immédiat sur les prix, le niveau de consommation et la qualité des produits consommés. Nous sommes donc tous concernés, mais principalement, nous pouvons citer ces catégories :
Les entreprises ivoiriennes ou étrangères importatrices et exportatrices de tout type de marchandises en provenance ou à destination de la Côte d’Ivoire
Tous les acteurs économiques intervenant dans la chaîne de flux transfrontaliers (Transitaires - Transporteurs Terrestres, Maritimes et Aériens – Acconiers – Manutentionnaires – Chargeurs – Armateurs – Autorités Portuaires – Douanes – etc.)
Organismes privés ou étatiques agissant pour la facilitation du commerce transfrontalier (BORDERLESS, FEDERMAR, OIC, CEPICI, etc.)
Et toutes autres personnes (physiques et morales) intéressées par le commerce international sont aussi invitées à prendre part à ce salon qui offre des conférences publiques, des ateliers et des stands ouverts à tous visiteurs pour information, formation et sensibilisation sur le secteur de l’import-export et tous ses acteurs.
Que souhaitez-vous que nos lecteurs retiennent à la suite de cette interview ?
S L : Depuis son indépendance, la Côte d’Ivoire ne dispose pas d’une plate-forme commerciale permanente, capable de booster son économie. Des foires et salons importants ont existés en Côte d’Ivoire mais n’ont pu perdurer, peut-être parce qu’ils ne reposaient pas sur un secteur d’activité solide. Le commerce extérieur représente près de 90% du PIB de la Côte d’Ivoire. Nous osons croire qu’avec l’ensemble des partenaires et l’Etat de Côte d’Ivoire, nous atteindrons nos différents objectifs.
J’invite tous les opérateurs économiques (ivoiriens ou non), qu’ils soient du privé ou de l’Etat à se joindre à nous pour promouvoir et professionnaliser d’avantage nos échanges internationaux à travers un SIMPEX riche d’enseignements et de relations commerciales sures.
Je vous remercie.
Le S C