Abidjan (Côte d’Ivoire) - La ministre ivoirienne auprès du Premier ministre, chargée de l’Economie et des finances, Nialé Kaba a déclaré, jeudi, que le Programme national de développement (PND) a enregistré des progrès satisfaisants, a appris APA sur place.
Nialé Kaba a fait cette déclaration à l’ouverture du 7ème colloque de l’Association internationale des services de Trésor (AIST) qu’abrite (du 28 au 29 novembre) la capitale économique ivoirienne, dont les travaux se dérouleront autour du thème ‘’.la gestion financière des collectivités locales’’.
‘’ La politique de décentralisation, initiée en Côte d’Ivoire en 1980, a connu une nouvelle orientation, depuis 2011, dans le cadre du programme du président Alassane Ouattara’’ a indiqué Mme Kaba.
Selon la ministre chargée de l’Economie et des finances, cette politique se fonde sur le PND 2012-2015 qui ‘’enregistre déjà des résultats satisfaisants avec une croissance attendue à environ 9% à fin 2013 et une amélioration tangible des conditions de vie des populations aussi bien à Abidjan qu’à l’intérieur du pays’’.
Cependant, pour Nialé Kaba, tout n’est pas rose pour autant. En dépit des progrès réalisés dans la mise en œuvre de la politique de décentralisation et du développement local, elle a relevé des ‘’ insuffisances’’ dans le dispositif de gestion des collectivités locales.
Une préoccupation que doit résoudre le présent colloque, par le biais d’une triple exigence des services du Trésor, estime, pour sa part, Gilles Berteau, secrétaire général de l’AIST.
‘’Tout d’abord vis-à-vis du citoyen pour qui l’échelon local est un lien privilégié avec le service public. Ensuite, vis-à-vis des élus locaux qui attendent beaucoup des conseils que nos administrations peuvent leur apporter en matière fiscale et budgétaire. Enfin, à l’endroit des bailleurs de fonds qui souhaitent que l’information comptable sur l’exécution des politiques menées par les collectivités leur permette de connaître leur situation financière’’, a dit M. Berteau.
Pour Adama Koné, Directeur général du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP) de Côte d’Ivoire, par ailleurs, Président de l’AIST, le colloque d’Abidjan est l’attachement aux valeurs qui fondent l’existence de l’association.
‘’ Ce sont le partage des expériences en vue d’optimiser l’efficacité et l’efficience des services du Trésor, l’établissement des relations professionnelles ou personnalisées entre les responsables des services du Trésor et le développement de formes de coopération multilatérale’’ a insisté M. Koné.
Association non gouvernementale et à but non lucratif, l’association a une réelle vocation internationale qui se retrouve dans la diversité géographique de ses membres représentant aujourd’hui des pays d’Afrique francophones et anglophones, des Caraïbes, du Pacifique, d’Europe, de la zone CEI et d’Asie. Le bureau de l’AIST est composé de 7 pays. Le Secrétariat général est à Paris.
HS/ls/APA
Nialé Kaba a fait cette déclaration à l’ouverture du 7ème colloque de l’Association internationale des services de Trésor (AIST) qu’abrite (du 28 au 29 novembre) la capitale économique ivoirienne, dont les travaux se dérouleront autour du thème ‘’.la gestion financière des collectivités locales’’.
‘’ La politique de décentralisation, initiée en Côte d’Ivoire en 1980, a connu une nouvelle orientation, depuis 2011, dans le cadre du programme du président Alassane Ouattara’’ a indiqué Mme Kaba.
Selon la ministre chargée de l’Economie et des finances, cette politique se fonde sur le PND 2012-2015 qui ‘’enregistre déjà des résultats satisfaisants avec une croissance attendue à environ 9% à fin 2013 et une amélioration tangible des conditions de vie des populations aussi bien à Abidjan qu’à l’intérieur du pays’’.
Cependant, pour Nialé Kaba, tout n’est pas rose pour autant. En dépit des progrès réalisés dans la mise en œuvre de la politique de décentralisation et du développement local, elle a relevé des ‘’ insuffisances’’ dans le dispositif de gestion des collectivités locales.
Une préoccupation que doit résoudre le présent colloque, par le biais d’une triple exigence des services du Trésor, estime, pour sa part, Gilles Berteau, secrétaire général de l’AIST.
‘’Tout d’abord vis-à-vis du citoyen pour qui l’échelon local est un lien privilégié avec le service public. Ensuite, vis-à-vis des élus locaux qui attendent beaucoup des conseils que nos administrations peuvent leur apporter en matière fiscale et budgétaire. Enfin, à l’endroit des bailleurs de fonds qui souhaitent que l’information comptable sur l’exécution des politiques menées par les collectivités leur permette de connaître leur situation financière’’, a dit M. Berteau.
Pour Adama Koné, Directeur général du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP) de Côte d’Ivoire, par ailleurs, Président de l’AIST, le colloque d’Abidjan est l’attachement aux valeurs qui fondent l’existence de l’association.
‘’ Ce sont le partage des expériences en vue d’optimiser l’efficacité et l’efficience des services du Trésor, l’établissement des relations professionnelles ou personnalisées entre les responsables des services du Trésor et le développement de formes de coopération multilatérale’’ a insisté M. Koné.
Association non gouvernementale et à but non lucratif, l’association a une réelle vocation internationale qui se retrouve dans la diversité géographique de ses membres représentant aujourd’hui des pays d’Afrique francophones et anglophones, des Caraïbes, du Pacifique, d’Europe, de la zone CEI et d’Asie. Le bureau de l’AIST est composé de 7 pays. Le Secrétariat général est à Paris.
HS/ls/APA