Le Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Jean-Louis Billon, était le 21 novembre 2013, l’invité de la 3ème édition des «Rendez-vous du Gouvernement », sur le thème « Commerce, Artisanat, PME : Quel rôle dans la relance économique ? ». Cette tribune, offerte aux Ministres par le porte-parolat du Gouvernement pour communiquer sur leurs activités, fût l’occasion pour le Ministre Billon d’exposer sur les attributions de son département ministériel et sur les actions menées depuis le 23 novembre 2012, date de son accession à la tête dudit ministère. Sur les attributions de son ministère, M. Billon a indiqué que son département ministériel étant chargé de la mise en œuvre et du suivi de la politique du Gouvernement en matière de Commerce, d’Artisanat et de promotion des PME, a l’initiative et la responsabilité de plusieurs actions, entre autres, la promotion et l’organisation de la commercialisation des produits ivoiriens sur le marché international ; l’amélioration de l’environnement des exportations ; la promotion et l’organisation de la commercialisation des produits ivoiriens sur le marché national ; ainsi que la répression des fraudes. Son ministère a également la responsabilité de définir et de mettre en œuvre un cadre institutionnel et réglementaire relatif aux activités artisanales ; de mettre en œuvre une politique d’encadrement et de modernisation du secteur informel ; d’élaborer et de mettre en œuvre un cadre institutionnel et réglementaire de création et de financement des PME. Il a ensuite rappelé combien il avait été urgent, les premières semaines de son arrivée, de réinstaller les collaborateurs dispersés après le déménagement de l’immeuble CCIA, dans des bureaux équipés, et les mettre au travail autour d’un plan d’action cohérent et mesurable et de procédures répondant aux règles de la bonne gouvernance. Le Ministre a par ailleurs déroulé la panoplie d’actions-phares menées par son département en une année d’exercice. Celles-ci concernent notamment pour le Commerce, la rédaction d’un projet de décret qui permettra l’instauration d’un cadre institutionnel pour l’organisation des manifestations commerciales sur le territoire national ; l’élaboration de projet d’appui au transport et à la commercialisation des produits vivriers ; l’élaboration de projets d’insertion de plusieurs jeunes dans la distribution des produits de grande consommation et dans la petite restauration ainsi que la relance des infrastructures économiques, avec la réhabilitation du Marché de Gros de Bouaké et la construction et la gestion des marchés de gros d’Abidjan, et de Daloa.
Pour ce qui est de l’Artisanat, l’adoption en Conseil des Ministres d’un Code de l’artisanat devant permettre la définition d’une nouvelle nomenclature des activités de l’artisanat ; la détermination des catégories d’artisans et les conditions d’exercice de leurs activités ; l’élaboration de programmes de formation et d’insertion des jeunes dans le secteur de l’artisanat ; l’identification des sites de recasement des artisans ; ainsi que la mise en place du système d’information régionale sur l’artisanat, avec l’appui de l’UEMOA, qui permettra d’avoir des données fiables sur le secteur de l’artisanat au plan national et sous régional.
Au niveau des PME, M. Billon a cité pêle-mêle, l’élaboration de la stratégie de promotion et de développement des PME dénommé « Phoenix », en attente d’adoption en Conseil des Ministres, et visant à créer, à l’horizon 2020, une masse critique de PME compétitives et dynamiques contribuant de manière significative au développement socioéconomique de la Côte d’Ivoire, à travers la création d’emplois ; le projet de loi d’orientation portant promotion des PME, couramment appelée Small Business Act à l’ivoirienne ; l’élaboration de la loi sur les sociétés de capital-risque et de crédit-bail ; l’accès des PME aux marchés ainsi que la création des incubateurs d’entreprises.
Le Ministre Billon a également évoqué les actions menées pour la régulation de la consommation et le contrôle de la concurrence, notamment la redynamisation de la Commission de la Concurrence ; l’élaboration du projet de loi portant Code de la Consommation ; et l’élaboration du projet de loi sur la concurrence, qui va permettre à la commission de la concurrence de sanctionner la concurrence déloyale au même titre que les juridictions d’exception, et au Ministère de sanctionner les ventes sauvages ou para-commerciales, de punir les importations, les exportations ainsi que les réexportations faites sans titres ou avec des documents falsifiés.
Par ailleurs, il n’a pas occulté la lutte contre la vie chère, préoccupation majeure des populations. Il a d’ailleurs reconnu qu’Abidjan fait partie des villes les plus chères au monde. C’est pourquoi, Jean-Louis Billon a présenté un train de mesures concrètes identifiées comme étant les plus à même, de lutter efficacement contre la cherté de la vie. Il s’agit de mesures spécifiques concernent les produits vivriers, les produits de grande consommation et de mesures d’ordre structurel, organisationnel et général.
Concernant les produits vivriers, Jean-Louis Billon propose la mise en œuvre du Certificat de Provenance (CP) sous la forme de laissez-passer ; la redynamisation de l’Office d’Aide à la Commercialisation des Produits Vivriers (OCPV) pour lui permettre d’exercer pleinement ses missions ; l’augmentation des centres de collecte ; la réhabilitation et l’accroissement du nombre de marchés de gros ; le soutien aux produits vivriers par l’appui au transport et à la conservation. Pour ce qui est des produits de grande consommation, il veut initier l’application aux produits soumis à la TVA, de la TVA aux taux réduit (taux compris entre 5 % et 10 %) ; la suppression de la mercuriale appliquée sur les importations de tomates concentrées ainsi que l’encadrement des prix de certains produits.
Au titre des mesures d’ordre structurel, organisationnel et général, il propose la création du Conseil National de Lutte contre la Vie Chère, compétent pour l’ensemble des produits de grande consommation ; la dotation de la Commission de la Concurrence en moyens suffisants afin d’assurer efficacement les missions qui lui sont dévolues ; l’adoption du Code de la Consommation en vue de protéger les consommateurs et définir un cadre sécurisé de leurs achats, ainsi que le soutien aux associations de consommateurs dans le même cadre.
Toutes les actions proposées par le Ministre et son équipe ont tenu compte de l’état des lieux à son arrivée, mais surtout, se sont inscrites dans la droite ligne de la mise en œuvre et du suivi de la politique nationale du Gouvernement en vue de répondre aux défis du développement et de la reconstruction de la Côte d’Ivoire.
Les échanges, qui s’en sont suivis avec la presse nationale et internationale, ont permis au premier responsable du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME en Côte d’Ivoire, de faire le tour d’horizon des préoccupations des populations ivoirienne, sur la cherté de la vie, la fraude, la contrefaçon, l’emploi des jeunes, l’appui aux PME sinistrés, les positions de monopole ainsi que le recasement des artisans sur des sites définitifs. Sur toutes ces préoccupations, le Ministre Jean-Louis Billon a répondu sans faux-fuyants aux questions des journalistes. Il a promis d’être intransigeant pour ce qui concerne la fraude, la contrefaçon et les positions dominantes, cela pour le bien des consommateurs, exhortant les hommes de média, à l’interpeller, sans cesse et avec justesse afin qu’il puisse mieux répondre aux attentes des populations.
Le service communication
Pour ce qui est de l’Artisanat, l’adoption en Conseil des Ministres d’un Code de l’artisanat devant permettre la définition d’une nouvelle nomenclature des activités de l’artisanat ; la détermination des catégories d’artisans et les conditions d’exercice de leurs activités ; l’élaboration de programmes de formation et d’insertion des jeunes dans le secteur de l’artisanat ; l’identification des sites de recasement des artisans ; ainsi que la mise en place du système d’information régionale sur l’artisanat, avec l’appui de l’UEMOA, qui permettra d’avoir des données fiables sur le secteur de l’artisanat au plan national et sous régional.
Au niveau des PME, M. Billon a cité pêle-mêle, l’élaboration de la stratégie de promotion et de développement des PME dénommé « Phoenix », en attente d’adoption en Conseil des Ministres, et visant à créer, à l’horizon 2020, une masse critique de PME compétitives et dynamiques contribuant de manière significative au développement socioéconomique de la Côte d’Ivoire, à travers la création d’emplois ; le projet de loi d’orientation portant promotion des PME, couramment appelée Small Business Act à l’ivoirienne ; l’élaboration de la loi sur les sociétés de capital-risque et de crédit-bail ; l’accès des PME aux marchés ainsi que la création des incubateurs d’entreprises.
Le Ministre Billon a également évoqué les actions menées pour la régulation de la consommation et le contrôle de la concurrence, notamment la redynamisation de la Commission de la Concurrence ; l’élaboration du projet de loi portant Code de la Consommation ; et l’élaboration du projet de loi sur la concurrence, qui va permettre à la commission de la concurrence de sanctionner la concurrence déloyale au même titre que les juridictions d’exception, et au Ministère de sanctionner les ventes sauvages ou para-commerciales, de punir les importations, les exportations ainsi que les réexportations faites sans titres ou avec des documents falsifiés.
Par ailleurs, il n’a pas occulté la lutte contre la vie chère, préoccupation majeure des populations. Il a d’ailleurs reconnu qu’Abidjan fait partie des villes les plus chères au monde. C’est pourquoi, Jean-Louis Billon a présenté un train de mesures concrètes identifiées comme étant les plus à même, de lutter efficacement contre la cherté de la vie. Il s’agit de mesures spécifiques concernent les produits vivriers, les produits de grande consommation et de mesures d’ordre structurel, organisationnel et général.
Concernant les produits vivriers, Jean-Louis Billon propose la mise en œuvre du Certificat de Provenance (CP) sous la forme de laissez-passer ; la redynamisation de l’Office d’Aide à la Commercialisation des Produits Vivriers (OCPV) pour lui permettre d’exercer pleinement ses missions ; l’augmentation des centres de collecte ; la réhabilitation et l’accroissement du nombre de marchés de gros ; le soutien aux produits vivriers par l’appui au transport et à la conservation. Pour ce qui est des produits de grande consommation, il veut initier l’application aux produits soumis à la TVA, de la TVA aux taux réduit (taux compris entre 5 % et 10 %) ; la suppression de la mercuriale appliquée sur les importations de tomates concentrées ainsi que l’encadrement des prix de certains produits.
Au titre des mesures d’ordre structurel, organisationnel et général, il propose la création du Conseil National de Lutte contre la Vie Chère, compétent pour l’ensemble des produits de grande consommation ; la dotation de la Commission de la Concurrence en moyens suffisants afin d’assurer efficacement les missions qui lui sont dévolues ; l’adoption du Code de la Consommation en vue de protéger les consommateurs et définir un cadre sécurisé de leurs achats, ainsi que le soutien aux associations de consommateurs dans le même cadre.
Toutes les actions proposées par le Ministre et son équipe ont tenu compte de l’état des lieux à son arrivée, mais surtout, se sont inscrites dans la droite ligne de la mise en œuvre et du suivi de la politique nationale du Gouvernement en vue de répondre aux défis du développement et de la reconstruction de la Côte d’Ivoire.
Les échanges, qui s’en sont suivis avec la presse nationale et internationale, ont permis au premier responsable du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME en Côte d’Ivoire, de faire le tour d’horizon des préoccupations des populations ivoirienne, sur la cherté de la vie, la fraude, la contrefaçon, l’emploi des jeunes, l’appui aux PME sinistrés, les positions de monopole ainsi que le recasement des artisans sur des sites définitifs. Sur toutes ces préoccupations, le Ministre Jean-Louis Billon a répondu sans faux-fuyants aux questions des journalistes. Il a promis d’être intransigeant pour ce qui concerne la fraude, la contrefaçon et les positions dominantes, cela pour le bien des consommateurs, exhortant les hommes de média, à l’interpeller, sans cesse et avec justesse afin qu’il puisse mieux répondre aux attentes des populations.
Le service communication