Abidjan – Le président du Club du sahel et de l'Afrique de l'ouest, François-Xavier de Donnea, a plaidé, jeudi, à l'ouverture d'un forum sur la sécurité des espaces sahélo-sahéliens, pour un resserrement des relations entre l'Afrique du nord, les espaces sahélo-sahéliens et l'Afrique de l'ouest constituant un vaste ensemble macro- régional.
"Elle repose sur l'intégration territoriale, sociale et économique de la totalité des espaces sahélo-sahéliens", a fait savoir le président du Club qui a soutenu que cette vision permet de prendre en compte, de façon plus équilibrée, les préoccupations de développement et de sécurité.
"Les analyses géographiques qui seront présentées devant ce forum montreront que cela est historiquement, géographiquement et sociologiquement, la réalité", a-t-il insisté.
Pour François-Xavier de Donnea, il faut changer l'approche que l'on a sur les espaces sahélo-sahéliens et réfléchir au rôle positif qu'ils peuvent jouer.
"Plus, ils sont difficiles d'accès, plus les territoires se prêtent aux activités illicites et criminelles, et moins ils peuvent se développer", a-t-il expliqué.
Il s'est dit persuadé que la fluidité et la circulation, notamment la fluidité du mouvement des populations est "l'ennemi de l'instabilité" et "l'ami du développement".
"La connexion des espaces et des centres de l'activité humaine et la condition première pour le développement économique et sociale dans les espaces sahélo-sahéliens", a rappelé le président du Club du sahel et de l'Afrique de l'ouest.
Une stratégie de stabilisation et de développement de ces espaces, a-t-il affirmé, doit s'appuyer sur une vision à long terme de leur potentiel et de leur contribution à la croissance économique des pays et des régions auxquels ils appartiennent.
L'ambassadeur Claude Beké, représentant le ministre ivoirien des Affaires étrangères, pour sa part, a insisté sur les défaillances des processus de gouvernance interne et de développement dont la résultante a été l'instrumentalisation de l'identité et de la religion à des fins politiques.
Il a souhaité, pour le Sahel, la création de pôles de développement et de croissance avec des activités génératrices d'emplois, de sorte à sédentariser la jeunesse et à la détourner du terrorisme et du crime organisé.
"Outre l'aide humanitaire, il nous faut mettre en place des programmes de développement destinés à augmenter la résilience, à contribuer à s'attaquer aux causes profondes de la malnutrition, à améliorer le fonctionnement des marchés régionaux" a suggéré Claude Beké qui a ajouté qu'il faut renforcer les moyens dont on dispose aussi bien au niveau international que régional pour réduire les risques de catastrophes.
Ce forum sur la sécurité et le développement des espaces sahélo-sahéliens qui, à la faveur de la deuxième édition de la semaine du Sahel, devrait permettre à terme de produire un atlas des espaces sahélo-sahéliens, souligne-t-on.
Kkf/kp
"Elle repose sur l'intégration territoriale, sociale et économique de la totalité des espaces sahélo-sahéliens", a fait savoir le président du Club qui a soutenu que cette vision permet de prendre en compte, de façon plus équilibrée, les préoccupations de développement et de sécurité.
"Les analyses géographiques qui seront présentées devant ce forum montreront que cela est historiquement, géographiquement et sociologiquement, la réalité", a-t-il insisté.
Pour François-Xavier de Donnea, il faut changer l'approche que l'on a sur les espaces sahélo-sahéliens et réfléchir au rôle positif qu'ils peuvent jouer.
"Plus, ils sont difficiles d'accès, plus les territoires se prêtent aux activités illicites et criminelles, et moins ils peuvent se développer", a-t-il expliqué.
Il s'est dit persuadé que la fluidité et la circulation, notamment la fluidité du mouvement des populations est "l'ennemi de l'instabilité" et "l'ami du développement".
"La connexion des espaces et des centres de l'activité humaine et la condition première pour le développement économique et sociale dans les espaces sahélo-sahéliens", a rappelé le président du Club du sahel et de l'Afrique de l'ouest.
Une stratégie de stabilisation et de développement de ces espaces, a-t-il affirmé, doit s'appuyer sur une vision à long terme de leur potentiel et de leur contribution à la croissance économique des pays et des régions auxquels ils appartiennent.
L'ambassadeur Claude Beké, représentant le ministre ivoirien des Affaires étrangères, pour sa part, a insisté sur les défaillances des processus de gouvernance interne et de développement dont la résultante a été l'instrumentalisation de l'identité et de la religion à des fins politiques.
Il a souhaité, pour le Sahel, la création de pôles de développement et de croissance avec des activités génératrices d'emplois, de sorte à sédentariser la jeunesse et à la détourner du terrorisme et du crime organisé.
"Outre l'aide humanitaire, il nous faut mettre en place des programmes de développement destinés à augmenter la résilience, à contribuer à s'attaquer aux causes profondes de la malnutrition, à améliorer le fonctionnement des marchés régionaux" a suggéré Claude Beké qui a ajouté qu'il faut renforcer les moyens dont on dispose aussi bien au niveau international que régional pour réduire les risques de catastrophes.
Ce forum sur la sécurité et le développement des espaces sahélo-sahéliens qui, à la faveur de la deuxième édition de la semaine du Sahel, devrait permettre à terme de produire un atlas des espaces sahélo-sahéliens, souligne-t-on.
Kkf/kp