Quelques mois seulement après la grande opération d’assainissement des carrefours, les vendeurs ambulants et les mendiants ont repris leurs activités. De façon plutôt discrète.
C’est le 5 août que le ministère de l’Intérieur a engagé la lutte contre les mendiants et vendeurs ambulants sur les voies publiques à Abidjan. Trois mois après, ils ont repris du service. Les concernés qui ont fait le mort quelques semaines ont repris du service. Il faut bien se nourrir au pays de l’argent qui travaille. Oumar, l’un d’entre eux, explique qu’ils jouent au chat et à la souris avec la police. La stratégie est toute simple. Lorsque les contrôles sont accrus, ils disparaissent ou alors, ils préfèrent se promener. Les articles sont alors placés en lieu sûr dans les jardins publics.
Certains clients les attendent alors sur le bas côté pour être servis. Mory, un autre vendeur avoue que les choses sont difficiles. Les autres fois, ils revenaient facilement mais cette fois c’est compliqué. La stratégie utilisée ne paie pas toujours.
Aussi, certains vendeurs ambulants cherchent à se trouver une place dans un marché, en vain.
Ne sachant à quel saint se vouer, d’autres préfèrent braver la mesure d’interdiction.
Rappelons qu’il est reproché aux vendeurs ambulants de se livrer à des vols et agressions contre les automobilistes et autres usagers de la route. Le communiqué signé par le ministre de l’intérieur, Hamed Bakayoko, les présentait comme des « sources d’insécurité et d’insalubrité. »
Par Natacha Koné
C’est le 5 août que le ministère de l’Intérieur a engagé la lutte contre les mendiants et vendeurs ambulants sur les voies publiques à Abidjan. Trois mois après, ils ont repris du service. Les concernés qui ont fait le mort quelques semaines ont repris du service. Il faut bien se nourrir au pays de l’argent qui travaille. Oumar, l’un d’entre eux, explique qu’ils jouent au chat et à la souris avec la police. La stratégie est toute simple. Lorsque les contrôles sont accrus, ils disparaissent ou alors, ils préfèrent se promener. Les articles sont alors placés en lieu sûr dans les jardins publics.
Certains clients les attendent alors sur le bas côté pour être servis. Mory, un autre vendeur avoue que les choses sont difficiles. Les autres fois, ils revenaient facilement mais cette fois c’est compliqué. La stratégie utilisée ne paie pas toujours.
Aussi, certains vendeurs ambulants cherchent à se trouver une place dans un marché, en vain.
Ne sachant à quel saint se vouer, d’autres préfèrent braver la mesure d’interdiction.
Rappelons qu’il est reproché aux vendeurs ambulants de se livrer à des vols et agressions contre les automobilistes et autres usagers de la route. Le communiqué signé par le ministre de l’intérieur, Hamed Bakayoko, les présentait comme des « sources d’insécurité et d’insalubrité. »
Par Natacha Koné