ABIDJAN - En Côte d'Ivoire, un habitant sur deux vit en dessous du seuil de pauvreté avec moins de 450 francs CFA par jour.
Au total 20% de la population de la capitale économique ivoirienne, Abidjan, estimée à six millions d'habitants vivent dans des quartiers précaires, dans une situation de "pauvreté extrême", selon les conclusions d'une enquête officielle.
L'enquête financée par la Banque mondiale et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) à hauteur de 200 millions de francs CFA a été réalisée dans 137 lieux d'habitation sur l'ensemble du district d'Abidjan, a-t-on appris jeudi auprès du Projet "étude des quartiers précaires dans les 13 communes du district d'Abidjan".
Dans ces communes, y compris la commune huppée de Cocody, " vivent dans des quartiers précaires 20% de la population abidjanaise", indique le coordonnateur du projet, Touré Mamadou, qui souligne la "situation de pauvreté extrême" de ces occupants des quartiers précaires.
En Côte d'Ivoire, un habitant sur deux vit en dessous du seuil de pauvreté avec moins de 450 francs CFA (un dollar par jour), selon le Rapport national sur le développement humain présenté par le Pnud en juillet.
Touré Mamadou relève les "besoins" des habitants des quartiers précaires caractérisés par des constructions anarchiques, un sous- équipement en infrastructures de base et un cadre de vie insalubre.
"Ils veulent que leur quartier soit assaini, en ce qui concerne la gestion des ordures, des eaux usées, il est également question de sécurité dans ces quartiers qui seraient des repaires de bandits", énumère-t-il sans oublier le problème de "cohésion sociale" dans ces quartiers où des Ivoiriens côtoient une forte majorité de ressortissants de pays ouest africains.
Pour Paulin Claude Danho, le maire d'Attécoubé, une commune cible de l'enquête, cette étude va permettre aux élus municipaux d' avoir des données fiables leur permettant de comprendre le " phénomène d'urbanisation sauvage", des quartiers précaires, de " mieux connaître" leurs habitants et les "raisons profondes" de leur présence dans la précarité.
Le gouvernement ivoirien a lancé l'année dernière une opération de déguerpissement dans les communes de Yopougon, Attécoubé et Abobo suite aux éboulements de terrains et inondations lors des saisons pluvieuses, sans compter les épidémies de choléra, qui font chaque année des dizaines de morts parmi les habitants des quartiers précaires généralement installés dans des zones à risques.
D'un coût de 1,5 milliard de francs CFA, l'opération qui devrait permettre de recaser 6 000 familles sur de nouveaux sites viabilisé et sécurisés rencontre une résistance d'une grande partie des familles concernées qui continuent de vivre sur les sites à risques.
Au total 20% de la population de la capitale économique ivoirienne, Abidjan, estimée à six millions d'habitants vivent dans des quartiers précaires, dans une situation de "pauvreté extrême", selon les conclusions d'une enquête officielle.
L'enquête financée par la Banque mondiale et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) à hauteur de 200 millions de francs CFA a été réalisée dans 137 lieux d'habitation sur l'ensemble du district d'Abidjan, a-t-on appris jeudi auprès du Projet "étude des quartiers précaires dans les 13 communes du district d'Abidjan".
Dans ces communes, y compris la commune huppée de Cocody, " vivent dans des quartiers précaires 20% de la population abidjanaise", indique le coordonnateur du projet, Touré Mamadou, qui souligne la "situation de pauvreté extrême" de ces occupants des quartiers précaires.
En Côte d'Ivoire, un habitant sur deux vit en dessous du seuil de pauvreté avec moins de 450 francs CFA (un dollar par jour), selon le Rapport national sur le développement humain présenté par le Pnud en juillet.
Touré Mamadou relève les "besoins" des habitants des quartiers précaires caractérisés par des constructions anarchiques, un sous- équipement en infrastructures de base et un cadre de vie insalubre.
"Ils veulent que leur quartier soit assaini, en ce qui concerne la gestion des ordures, des eaux usées, il est également question de sécurité dans ces quartiers qui seraient des repaires de bandits", énumère-t-il sans oublier le problème de "cohésion sociale" dans ces quartiers où des Ivoiriens côtoient une forte majorité de ressortissants de pays ouest africains.
Pour Paulin Claude Danho, le maire d'Attécoubé, une commune cible de l'enquête, cette étude va permettre aux élus municipaux d' avoir des données fiables leur permettant de comprendre le " phénomène d'urbanisation sauvage", des quartiers précaires, de " mieux connaître" leurs habitants et les "raisons profondes" de leur présence dans la précarité.
Le gouvernement ivoirien a lancé l'année dernière une opération de déguerpissement dans les communes de Yopougon, Attécoubé et Abobo suite aux éboulements de terrains et inondations lors des saisons pluvieuses, sans compter les épidémies de choléra, qui font chaque année des dizaines de morts parmi les habitants des quartiers précaires généralement installés dans des zones à risques.
D'un coût de 1,5 milliard de francs CFA, l'opération qui devrait permettre de recaser 6 000 familles sur de nouveaux sites viabilisé et sécurisés rencontre une résistance d'une grande partie des familles concernées qui continuent de vivre sur les sites à risques.