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Politique Publié le mardi 3 décembre 2013 | Nord-Sud

Bruno Koné, à propos de la présumée tentative d’assassinat de pro-Gbagbo au Ghana : «Ce ne sont pas les méthodes de Ouattara»

© Nord-Sud Par Atapointe
Conseil des ministres à Korhogo : la conférence de presse des porte-paroles du gouvernement
Mardi 02 juillet 2013. Korhogo. Les ministres Koné Bruno et Affoussiata Bamba Lamine ont animé une conférence de presse à l`issue du conseil des ministres s`est tenue, en marge de la visite d`Etat dans le district des Savanes. Ph: Koné Bruno, porte-parole du gouvernement.
Le gouvernement ivoirien a répondu, hier, au rapport d'experts de l'Onu qui l’accuse d’envoyer des agents au Ghana pour tenter d’assassiner ou d’enlever des partisans de l'ex-président Laurent Gbagbo.


La Côte d’Ivoire dirigée par Alassane Ouattara ne peut, à en croire le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, se rendre coupable de telles bassesses. Selon un présumé rapport, les autorités ghanéennes auraient confié à des experts des Nations unies que la Côte d'Ivoire avait envoyé des agents pour tuer ou enlever des partisans de l’ancien président, Laurent Gbagbo. «Ce ne sont pas nos méthodes. Ce ne sont ni les méthodes du Président Alassane Ouattara, ni celles du Premier ministre ni celles du gouvernement», a martelé hier M. Koné, lors du point-presse qui a suivi le conseil extraordinaire des ministres au palais présidentiel, à Abidjan-Plateau. «Nous n’accordons pas, à ce stade, beaucoup de crédit à ce qui a été dit là», a poursuivi le ministre de la Poste et des technologies de l’information. Si le porte-parole du gouvernement souhaite approfondir sa compréhension sur ces accusations, il relève que le texte en question comporte des insuffisances. «Il (le prétendu rapport, ndlr) dit que les experts précisent ne pas être en mesure de vérifier de manière indépendante les informations du gouvernement ghanéen. A partir du moment où le texte lui-même dit cela, quel crédit voulez-vous que nous lui accordions ?», s’est-il interrogé. Bruno Koné a également évoqué l’ultimatum du gouvernement fixé au 30 novembre dernier aux militaires exilés pour rentrer au pays. Sans dresser un bilan précis du respect de l’échéance, Bruno Koné s’est réjoui que plusieurs militaires soient effectivement rentrés au bercail. «L’appel a été lancé, un certain nombre de militaires sont rentrés. Ils sont en Côte d’Ivoire et en sécurité», a-t-il souligné, non sans rappeler que «l’échéance étant passée, tous ceux qui ne se seraient pas présentés vont être considérés comme des déserteurs». Rappelons que 260 soldats étaient attendus et moins d’une dizaine ont effectivement répondu à l’appel. A l’évidence, tous ceux qui ont fait la sourde oreille aux appels du gouvernement, seront tout simplement radiés des effectifs de l’armée, même si Bruno Koné relativise le sort à eux réservé.  «Mais, a-t-il ajouté, encore une fois la Côte d’Ivoire reste un pays ouvert. Notre gouvernement continue d’ouvrir les bras à tous ses fils qui sont à l’extérieur et qui veulent rentrer». Le porte-parole du gouvernement a également égrené les décisions du conseil des ministres, dont l’une des communications a concerné les procédures de passation de marchés publics. «En ayant pris toutes les dispositions que les fournisseurs sont de bonne qualité et que les prix sont les meilleurs, le gouvernement admet qu’une opération puisse se faire sous une forme de gré à gré», a-t-il indiqué. Précisant que «c’est toujours dans un format contrôlé et qui permet de préserver les ressources de l’Etat» que ces opérations s’effectuent.
Ténin Bè Ousmane
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