Abidjan, Dans le cadre de la 12ème édition de sa tribune mensuelle d’échanges et de débats sur l’actualité nationale et internationale dénommée ‘’Les grands rendez-vous de Fraternité Matin’’, ce groupe de presse a organisé jeudi au Golf Hôtel d’Abidjan, un panel sur "Houphouët-Boigny, 20 ans après", destiné à revisiter l’œuvre du père de la nation ivoirienne moderne.
A cette occasion, les différentes dimensions de l’homme, sur les plans politique, social, économique, diplomatique, en somme, humain, ont été évoquées tour à tour par Coulibaly Zié Daouda, Laurent Dona-Fologo et Niamen N’Goran.
Tous ont convergé sur les qualités d’apôtre de la paix, du dialogue et d’ouverture d’Houphouët-Boigny qui a su transmettre, durant ses 33 ans de règne sur la Côte d’Ivoire, un héritage inestimable, à savoir la Paix.
« Comment préserver l’héritage de Félix Houphouët-Boigny ? », s’est interrogé d’emblée Coulibaly Zié, président du Groupe des communicateurs du RHDP (GCOM-RHDP), basant sa présentation sur trois fondamentaux de l’homme d’Etat : une Côte d’Ivoire stable, solidaire, ouverte à l’Afrique et au monde; la paix et le dialogue; le travail et le miracle économique.
Pour pérenniser l’œuvre du fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, M. Coulibaly a appelé le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) à protéger l’héritage légué par leur « père » et qui a été brisé par les crises politico-militaires. Aussi, a-t-il souhaité le soutien à la "paire gagnante Bédié-Ouattara". « RHDP, ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous divise », a-t-il conclu.
Pour sa part, Laurent Dona-Fologo, « disciple » du "Bélier de Yamoussoukro", s’est appesanti sur « les valeurs éternelles » enseignées par le premier Président ivoirien qui a œuvré à l’union non seulement des Ivoiriens, mais aussi des Africains, dans son pays. Ces valeurs, a-t-il dit, sont entre autres, la paix, l’amour, la tolérance, la fraternité, le don de soi.
Pour lui, c’est grâce à cet homme bon, rassembleur, généreux, qui voulait servir tout le monde, sans aucune distinction, que la Côte d’Ivoire fut un havre de paix, un pays respecté, uni, intégré, solidaire. Appelant tous les Ivoiriens à s’approprier la date du 07 décembre, commémorant l’anniversaire de son décès, Dona-Fologo a dit prier pour que de là où il se trouve, « que l’Amour de Dieu le comble ».
Quant à l’inspecteur général d’Etat, Niamien N’Goran, il a fait observer que la société ivoirienne est « malade » depuis le décès d’Houphouët-Boigny dont la pensée, à un moment donné, vouée aux gémonies, « est aujourd’hui une doctrine exemplaire à mettre en œuvre pour sortir de la crise ».
La présidente du conseil d’administration du groupe Fraternité Matin, Viviane Zunon-Kipré a exprimé, au nom de la SNEPCI et du directeur général, Venance Konan, ses remerciements aux invités dont Pr Maurice Kakou Guikahué, le Général Issouf Koné et des représentants du corps diplomatique.
Né le 18 octobre 1905 à Yamoussoukro, Félix Houphouët-Boigny est décédé, le 07 décembre 1990, dans la capitale politique ivoirienne. Premier Président de la République depuis l’Indépendance de la Côte d’Ivoire acquise le 07 août 1960, il est resté au pouvoir jusqu’à son décès et a su faire de son pays, une terre de paix qui a volé aux éclats dès 1999, soit seulement six ans après sa disparition.
(AIP)
cmas
A cette occasion, les différentes dimensions de l’homme, sur les plans politique, social, économique, diplomatique, en somme, humain, ont été évoquées tour à tour par Coulibaly Zié Daouda, Laurent Dona-Fologo et Niamen N’Goran.
Tous ont convergé sur les qualités d’apôtre de la paix, du dialogue et d’ouverture d’Houphouët-Boigny qui a su transmettre, durant ses 33 ans de règne sur la Côte d’Ivoire, un héritage inestimable, à savoir la Paix.
« Comment préserver l’héritage de Félix Houphouët-Boigny ? », s’est interrogé d’emblée Coulibaly Zié, président du Groupe des communicateurs du RHDP (GCOM-RHDP), basant sa présentation sur trois fondamentaux de l’homme d’Etat : une Côte d’Ivoire stable, solidaire, ouverte à l’Afrique et au monde; la paix et le dialogue; le travail et le miracle économique.
Pour pérenniser l’œuvre du fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, M. Coulibaly a appelé le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) à protéger l’héritage légué par leur « père » et qui a été brisé par les crises politico-militaires. Aussi, a-t-il souhaité le soutien à la "paire gagnante Bédié-Ouattara". « RHDP, ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous divise », a-t-il conclu.
Pour sa part, Laurent Dona-Fologo, « disciple » du "Bélier de Yamoussoukro", s’est appesanti sur « les valeurs éternelles » enseignées par le premier Président ivoirien qui a œuvré à l’union non seulement des Ivoiriens, mais aussi des Africains, dans son pays. Ces valeurs, a-t-il dit, sont entre autres, la paix, l’amour, la tolérance, la fraternité, le don de soi.
Pour lui, c’est grâce à cet homme bon, rassembleur, généreux, qui voulait servir tout le monde, sans aucune distinction, que la Côte d’Ivoire fut un havre de paix, un pays respecté, uni, intégré, solidaire. Appelant tous les Ivoiriens à s’approprier la date du 07 décembre, commémorant l’anniversaire de son décès, Dona-Fologo a dit prier pour que de là où il se trouve, « que l’Amour de Dieu le comble ».
Quant à l’inspecteur général d’Etat, Niamien N’Goran, il a fait observer que la société ivoirienne est « malade » depuis le décès d’Houphouët-Boigny dont la pensée, à un moment donné, vouée aux gémonies, « est aujourd’hui une doctrine exemplaire à mettre en œuvre pour sortir de la crise ».
La présidente du conseil d’administration du groupe Fraternité Matin, Viviane Zunon-Kipré a exprimé, au nom de la SNEPCI et du directeur général, Venance Konan, ses remerciements aux invités dont Pr Maurice Kakou Guikahué, le Général Issouf Koné et des représentants du corps diplomatique.
Né le 18 octobre 1905 à Yamoussoukro, Félix Houphouët-Boigny est décédé, le 07 décembre 1990, dans la capitale politique ivoirienne. Premier Président de la République depuis l’Indépendance de la Côte d’Ivoire acquise le 07 août 1960, il est resté au pouvoir jusqu’à son décès et a su faire de son pays, une terre de paix qui a volé aux éclats dès 1999, soit seulement six ans après sa disparition.
(AIP)
cmas
