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Économie Publié le lundi 9 décembre 2013 | Le Patriote

Construction de l’autoroute Abidjan-Lagos : Les conseils de Patrick Achi aux experts

© Le Patriote Par DR
Construction de l’autoroute Abidjan-Lagos : Les experts de la CEDEAO en conclave à Yamoussoukro
Vendredi 6 Décembre 2013. Hotel President deYamoussoukro. Les Experts des pays de la CEDEAO en charge des infrastructures économiques étaient en conclave sur la mise oeuvre du programme autoroutier Abidjan-Lagos. Photo: Patrick Achi
La construction de l’autoroute Abidjan-Lagos n’est plus une vue de l’esprit. En effet, les cinq pays impliqués dans cette voie d’intégration, à savoir, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigéria, ont pris rendez-vous à Yamoussoukro pour une semaine de travail et d’échanges. Le vendredi dernier, à l’hôtel Le président, à l’ouverture du conclave des experts, le ministre ivoirien des infrastructures économiques, Patrick Achi, a révélé l’importance d’un tel projet dont la première phase concerne l’axe Lagos-Dakar. « Il s’agit certainement de l’un des projets les plus importants de la sous région. Mais aussi celui auquel les chefs d’Etat de ces 5 pays traversés par ledit projet, accordent beaucoup d’intérêt, parce que très engagés. L’objectif de cette rencontre de Yamoussoukro, est de finaliser les documents de base qui serviront à la consultation des bureaux d’études, à la finalisation du traité et à la mobilisation des ressources financières afin de réaliser ce projet autoroutier d’intérêt capital. », a expliqué le ministre Achi. Avant d’ajouter que depuis la visite du président Jonathan Goodluck du Nigéria en Côte d’Ivoire, où les deux chefs d’Etat ont affirmé une volonté politique forte vis à vis dudit projet, en passant par la rencontre d’Addis-Abeba, celle d’Abuja et d’Accra, la détermination des Présidents n’a guère faibli, encore moins varié. Il a insisté sur la lourde responsabilité qui est la leur en tant que Ministres en charge des Infrastructures de la Cedeao pour la traduction en réalité de cette vision des chefs d’Etat. Achi a souligné que la question des stratégies de financement, celle relative aux modalités de présentation des traités aux différents parlements restent au cœur de cette problématique. « Les premiers contacts qui ont été pris par la Cedeao et certains pays, avec la communauté des Bailleurs de fonds, permettent d’entretenir un espoir certain quant à la résolution rapide de ces questions. », s’est réjoui le ministre. Qui a félicité les experts pour le travail déjà abattu.
Jacquelin Mintoh
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