Bondoukou - L’ONG "Soleil Levant/Education", en collaboration avec le ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique soutenu par le Projet d’urgence, d’appui à l’éducation de base (PUAEB) a initié, mercredi à Tefro, un village situé à 76 km de Bondoukou, une campagne de sensibilisation sur la scolarisation et le maintien des filles à l’école.
"Il y a un nombre important d’enfants qui ne vont pas à l’école à Tefro, qui a une population estimée à 9000 personnes, selon le Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) de 1998. Et parmi eux, les filles sont les plus touchées", a indiqué le président de cette ONG, Gnagbo Christophe, motivant ainsi le choix de ce village pour la tenue de cette campagne.
M. Gnagbo et son équipe ont interpellé la communauté villageoise sur la nécessité de scolariser les enfants surtout les jeunes filles. Ils l’ont exhortée à tout mettre en œuvre pour le maintien de ces dernières à l’école. Aussi, ont-ils demandé aux parents de déclarer leurs progénitures à l’état-civil, afin qu’ils aient des extraits de naissance.
Il a aussi déploré le manque criant d’infrastructures scolaires à Tefro qui ne dispose que d’un établissement de six classes. Pour ce faire, il a dévoilé les actions que son organisation et ses partenaires mènent pour trouver une solution.
"Nous sensibilisons, mais nous faisons également le plaidoyer pour que dans le cadre des projets de construction d’écoles initiés par l’Etat, les villages de Tefro, Flakièdougou et autres qui comptent beaucoup de personnes scolarisables soient pris en compte", a indiqué M. Gnagbo
"Avec nos partenaires, nous avons crée à Tefro une classe passerelle et une école communautaire pour accueillir les enfants supplémentaires, selon nos moyens qui sont très loin de satisfaire les besoins en matière d’éducation dans ce village", a-t-il ajouté, souhaitant vivement que l’Etat trouve une solution idoine à cette situation.
La communauté de Tefro, en phase avec l’ONG "Soleil Levant/Education", a souhaité que l’Etat lui vienne en aide en construisant au moins une école, afin qu’elle puisse inscrire tous les enfants.
"Il est bien de mettre les enfants à l’école. Mais, compte tenu de l’insuffisance de salles de classe, nous ne pouvons rien. C’est pour quoi, nous demandons à l’Etat de nous aider pour permettre à nos enfants d’avoir accès à l’école", a souligné le porte-parole de la communauté villageoise, Hien Djegouté.
Œuvrant à l’éducation de tous les enfants de Côte d’Ivoire, l’ONG "Soleil Levant/Education", avec l’appui de ses partenaires, a réalisé une centaine d’écoles communautaires qui ont permis de scolariser 17000 enfants.
En outre, elle a mis en place 20 classes passerelles, grâce au Projet d’urgence, d’appui à l’éducation de base (PUAEB), en vue d’aider les enfants les plus âgés et qui n’ont pas pu avoir accès à l’école ou qui ont abandonné les études du fait de la crise, à rattraper le temps perdu et à intégrer le système formel.
(AIP)
Ns/kkp/kam
"Il y a un nombre important d’enfants qui ne vont pas à l’école à Tefro, qui a une population estimée à 9000 personnes, selon le Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) de 1998. Et parmi eux, les filles sont les plus touchées", a indiqué le président de cette ONG, Gnagbo Christophe, motivant ainsi le choix de ce village pour la tenue de cette campagne.
M. Gnagbo et son équipe ont interpellé la communauté villageoise sur la nécessité de scolariser les enfants surtout les jeunes filles. Ils l’ont exhortée à tout mettre en œuvre pour le maintien de ces dernières à l’école. Aussi, ont-ils demandé aux parents de déclarer leurs progénitures à l’état-civil, afin qu’ils aient des extraits de naissance.
Il a aussi déploré le manque criant d’infrastructures scolaires à Tefro qui ne dispose que d’un établissement de six classes. Pour ce faire, il a dévoilé les actions que son organisation et ses partenaires mènent pour trouver une solution.
"Nous sensibilisons, mais nous faisons également le plaidoyer pour que dans le cadre des projets de construction d’écoles initiés par l’Etat, les villages de Tefro, Flakièdougou et autres qui comptent beaucoup de personnes scolarisables soient pris en compte", a indiqué M. Gnagbo
"Avec nos partenaires, nous avons crée à Tefro une classe passerelle et une école communautaire pour accueillir les enfants supplémentaires, selon nos moyens qui sont très loin de satisfaire les besoins en matière d’éducation dans ce village", a-t-il ajouté, souhaitant vivement que l’Etat trouve une solution idoine à cette situation.
La communauté de Tefro, en phase avec l’ONG "Soleil Levant/Education", a souhaité que l’Etat lui vienne en aide en construisant au moins une école, afin qu’elle puisse inscrire tous les enfants.
"Il est bien de mettre les enfants à l’école. Mais, compte tenu de l’insuffisance de salles de classe, nous ne pouvons rien. C’est pour quoi, nous demandons à l’Etat de nous aider pour permettre à nos enfants d’avoir accès à l’école", a souligné le porte-parole de la communauté villageoise, Hien Djegouté.
Œuvrant à l’éducation de tous les enfants de Côte d’Ivoire, l’ONG "Soleil Levant/Education", avec l’appui de ses partenaires, a réalisé une centaine d’écoles communautaires qui ont permis de scolariser 17000 enfants.
En outre, elle a mis en place 20 classes passerelles, grâce au Projet d’urgence, d’appui à l’éducation de base (PUAEB), en vue d’aider les enfants les plus âgés et qui n’ont pas pu avoir accès à l’école ou qui ont abandonné les études du fait de la crise, à rattraper le temps perdu et à intégrer le système formel.
(AIP)
Ns/kkp/kam
