Parmi les vingt détenus qui se sont fait la belle mercredi, sept ont été rattrapés hier. Les recherches se poursuivent pour mettre la main sur les autres prisonniers, a assuré le chef de sécurité du violon du parquet d’Abidjan-Plateau.
Sur vingt détenus qui ont pris la fuite, mercredi, sept ont été rattrapés, selon le chef de sécurité du violon du parquet d’Abidjan-Plateau. Joint hier par téléphone, le lieutenant Emmanuel Koffi, a indiqué que ces sept fuyards ont été appréhendés dans les environs du palais de justice. «Nous avons organisé une battue. Nos recherches ont permis de rattraper sept détenus. Ils ont été conduits par la suite à la Maca (Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan, Ndlr) sous bonne escorte», a confié l’officier de police. «Les recherches se poursuivent pour reprendre les autres prisonniers», a ajouté le lieutenant Koffi. Selon lui, les policiers directement chargés de la sécurité des détenus qui ont pris la clé des champs ont été auditionnés.
Des policiers auditionnés
Cette enquête vise à élucider les circonstances de l’évasion, d’après notre interlocuteur. Les procès-verbaux d’audition, toujours à en croire notre interlocuteur, ont été remis, hier, au procureur de la République près le tribunal d’Abidjan-Plateau. Manifestement, le ministère public tient à marquer le coup en tirant toutes les conséquences de cette situation en prenant éventuellement des sanctions. Jeudi, le directeur de l’administration pénitentiaire avait pour sa part dégagé la responsabilité des geôliers dans cette affaire. D’après lui, la sécurité des détenus dans l’enceinte du palais de justice relève des agents de police placés sous les ordres du lieutenant Emmanuel Koffi. «Nous ne sommes pas responsables des détenus tant qu’ils ne sont pas à l’intérieur du cargo qui les transporte de la Maca vers le tribunal et vice-versa. Notre responsabilité commence lorsque les prisonniers sont à l’intérieur du véhicule. C’est en moment-là que nous sommes engagés, et leur sécurité nous incombe. Mais pour ce qui s’est passé (mercredi, Ndlr), c’est la police du violon qui est responsable. C’est elle qui est chargée d’escorter les détenus des cellules du violon à la salle d’audience. A la fin de l’audience, la police ramène les bagnards dans les cellules du violon. A la suite de cela, ils sont transportés dans le cargo en direction de la Maca», a détaillé Ouata Babacar. Le patron des prisons a indiqué qu’il y a plusieurs facteurs à prendre en compte. Pour lui, les policiers et les gardes-pénitentiaires sont confrontés au manque d’armes à feu pour assurer la sécurité des détenus. «L’évasion s’est déroulée vers 18 heures. Les gendarmes chargés d’assurer la sécurité du palais de justice étaient déjà partis. Les policiers n’ayant pas de moyens, ont été mis devant le fait accompli», a-t-il déploré. Il reste donc treize prisonniers encore dans la nature. Cette évasion spectaculaire est la seconde du genre après celle de 2009.
Ouattara Moussa
Sur vingt détenus qui ont pris la fuite, mercredi, sept ont été rattrapés, selon le chef de sécurité du violon du parquet d’Abidjan-Plateau. Joint hier par téléphone, le lieutenant Emmanuel Koffi, a indiqué que ces sept fuyards ont été appréhendés dans les environs du palais de justice. «Nous avons organisé une battue. Nos recherches ont permis de rattraper sept détenus. Ils ont été conduits par la suite à la Maca (Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan, Ndlr) sous bonne escorte», a confié l’officier de police. «Les recherches se poursuivent pour reprendre les autres prisonniers», a ajouté le lieutenant Koffi. Selon lui, les policiers directement chargés de la sécurité des détenus qui ont pris la clé des champs ont été auditionnés.
Des policiers auditionnés
Cette enquête vise à élucider les circonstances de l’évasion, d’après notre interlocuteur. Les procès-verbaux d’audition, toujours à en croire notre interlocuteur, ont été remis, hier, au procureur de la République près le tribunal d’Abidjan-Plateau. Manifestement, le ministère public tient à marquer le coup en tirant toutes les conséquences de cette situation en prenant éventuellement des sanctions. Jeudi, le directeur de l’administration pénitentiaire avait pour sa part dégagé la responsabilité des geôliers dans cette affaire. D’après lui, la sécurité des détenus dans l’enceinte du palais de justice relève des agents de police placés sous les ordres du lieutenant Emmanuel Koffi. «Nous ne sommes pas responsables des détenus tant qu’ils ne sont pas à l’intérieur du cargo qui les transporte de la Maca vers le tribunal et vice-versa. Notre responsabilité commence lorsque les prisonniers sont à l’intérieur du véhicule. C’est en moment-là que nous sommes engagés, et leur sécurité nous incombe. Mais pour ce qui s’est passé (mercredi, Ndlr), c’est la police du violon qui est responsable. C’est elle qui est chargée d’escorter les détenus des cellules du violon à la salle d’audience. A la fin de l’audience, la police ramène les bagnards dans les cellules du violon. A la suite de cela, ils sont transportés dans le cargo en direction de la Maca», a détaillé Ouata Babacar. Le patron des prisons a indiqué qu’il y a plusieurs facteurs à prendre en compte. Pour lui, les policiers et les gardes-pénitentiaires sont confrontés au manque d’armes à feu pour assurer la sécurité des détenus. «L’évasion s’est déroulée vers 18 heures. Les gendarmes chargés d’assurer la sécurité du palais de justice étaient déjà partis. Les policiers n’ayant pas de moyens, ont été mis devant le fait accompli», a-t-il déploré. Il reste donc treize prisonniers encore dans la nature. Cette évasion spectaculaire est la seconde du genre après celle de 2009.
Ouattara Moussa