«Depuis la mise en place de l'Unité de Coordination, en juillet 2008, les équipes du PAPC se sont attelées à traduire l’objectif en réalité, à l'effet de répondre aux besoins urgents et multiples des populations. En dépit des difficultés induites par les crises successives sur les activités, le projet connait des résultats probants parce que nous avons su concilier, aux moments opportuns, les priorités du gouvernement et les besoins de nos populations cibles du projet», soutient Philippe Koffi, dans son adresse sur le site du PAPC.
Conformément à sa mission, le Projet d’assistance postcrise a initié diverses actions en vue de favoriser la réinsertion économique et l’accès aux services sociaux des communautés et des personnes affectées par la crise. Au chapitre de la réinsertion économique, près de 30.000 ex-combattants et jeunes à risques ont bénéficié d’appui dans différents projets dans plus de 40 départements. La plupart réinsérée dans l’agriculture, le commerce, l’élevage et bien d’autres secteurs. Dix centres de formation ont été réhabilités et équipés dans différentes localités: 150 kilomètres de routes rurales et 2008 kilomètres de routes inter-urbaines ont été revêtus. Au sujet de la réhabilitation communautaire, le PAPC a réhabilité des écoles à Bangolo, Amani, Bagohouo, Asueffry, Binhouyé, Bocanda et dans d’autres localités. Des centres de santé, ont été restaurés à Appimandoum, Béoumi, Bouna. à cette liste s’ajoutent, des projets d’hydrauliques villages à Bocanda, Bondo et Bouaké. Soit 645 infrastructures communautaires de bases construites ou réhabilitées. Le PAPC a volé également au secours des personnes déplacées internes, à travers le projet d’urgence pour le retour des personnes déplacées internes. à cet effet, des centres d’écoute de personnes traumatisées ont été ouverts, des comités de paix ont été installés. Le Projet d’assistance postcrise a joué un rôle important dans le processus électoral de 2010. En effet, il a appuyé le processus d’identification qui a permis l’élaboration du listing électoral. Dans le cadre du redéploiement de l’administration, plus de 74 sous-préfectures ont été réhabilités en ex-zone CNO (Ndlr: Centre-Nord-Ouest). Le PAPC a doté les sous-préfectures de matériel roulant. En outre une vingtaine de préfectures ont pu bénéficier de réhabilitation. Un point d’honneur a été également mis sur la modernisation de l’état civil. à cet égard, deux centres régionaux d’archivage de l’état civil ont été ouverts à Bouaké et Daloa.
Au total, un investissement de plus de 50 milliards de F cfa depuis 2007. Les bénéficiaires sont l’état de Côte d’Ivoire, les jeunes et les communautés affectées par le conflit. Environ 800 villages ont bénéficié du financement du projet. Ce bilan, sommes toute flatteur, ne saurait cacher les difficultés rencontrées. Selon Mme Sophie K. Kouadio, responsable de la communication, les clivages entre les communautés nés de la crise postélectorale a plombé par moment l’évolution des choses. «Il arrive des moments où dans certaines localités, les gens ne se sentent pas concernés par ce que nous faisons. Nous avons à chaque fois essayé de les réunir autour de l’essentiel, à savoir la cohésion sociale et je puis dire que c’est notre plus grande satisfaction», dira-t-elle. Le projet est à son terme. D’où la question des perspectives, avec un clin d’œil à la Banque Mondiale, le principal bailleur.
César Ebrokié (Notre Voie)
Conformément à sa mission, le Projet d’assistance postcrise a initié diverses actions en vue de favoriser la réinsertion économique et l’accès aux services sociaux des communautés et des personnes affectées par la crise. Au chapitre de la réinsertion économique, près de 30.000 ex-combattants et jeunes à risques ont bénéficié d’appui dans différents projets dans plus de 40 départements. La plupart réinsérée dans l’agriculture, le commerce, l’élevage et bien d’autres secteurs. Dix centres de formation ont été réhabilités et équipés dans différentes localités: 150 kilomètres de routes rurales et 2008 kilomètres de routes inter-urbaines ont été revêtus. Au sujet de la réhabilitation communautaire, le PAPC a réhabilité des écoles à Bangolo, Amani, Bagohouo, Asueffry, Binhouyé, Bocanda et dans d’autres localités. Des centres de santé, ont été restaurés à Appimandoum, Béoumi, Bouna. à cette liste s’ajoutent, des projets d’hydrauliques villages à Bocanda, Bondo et Bouaké. Soit 645 infrastructures communautaires de bases construites ou réhabilitées. Le PAPC a volé également au secours des personnes déplacées internes, à travers le projet d’urgence pour le retour des personnes déplacées internes. à cet effet, des centres d’écoute de personnes traumatisées ont été ouverts, des comités de paix ont été installés. Le Projet d’assistance postcrise a joué un rôle important dans le processus électoral de 2010. En effet, il a appuyé le processus d’identification qui a permis l’élaboration du listing électoral. Dans le cadre du redéploiement de l’administration, plus de 74 sous-préfectures ont été réhabilités en ex-zone CNO (Ndlr: Centre-Nord-Ouest). Le PAPC a doté les sous-préfectures de matériel roulant. En outre une vingtaine de préfectures ont pu bénéficier de réhabilitation. Un point d’honneur a été également mis sur la modernisation de l’état civil. à cet égard, deux centres régionaux d’archivage de l’état civil ont été ouverts à Bouaké et Daloa.
Au total, un investissement de plus de 50 milliards de F cfa depuis 2007. Les bénéficiaires sont l’état de Côte d’Ivoire, les jeunes et les communautés affectées par le conflit. Environ 800 villages ont bénéficié du financement du projet. Ce bilan, sommes toute flatteur, ne saurait cacher les difficultés rencontrées. Selon Mme Sophie K. Kouadio, responsable de la communication, les clivages entre les communautés nés de la crise postélectorale a plombé par moment l’évolution des choses. «Il arrive des moments où dans certaines localités, les gens ne se sentent pas concernés par ce que nous faisons. Nous avons à chaque fois essayé de les réunir autour de l’essentiel, à savoir la cohésion sociale et je puis dire que c’est notre plus grande satisfaction», dira-t-elle. Le projet est à son terme. D’où la question des perspectives, avec un clin d’œil à la Banque Mondiale, le principal bailleur.
César Ebrokié (Notre Voie)