144 pensionnaires des 33 prisons du pays vont sortir de prison avant la fin d’année.
Ils sont 144. Ils vont respirer l’air de la liberté le 24 décembre prochain. Ils font partie des trois mille détenus graciés par le président de la République, en septembre. Ces derniers prisonniers retrouveront leurs familles pour célébrer les fêtes de fin d’année. L’information nous été livrée, mardi, par le directeur de l’administration pénitentiaire (Dap). Selon lui, les procédures de libération des bagnards ont atteint leur vitesse de croisière après les vérifications de l’identité des personnes concernées par la mesure et le type de délit auquel s’applique le pardon présidentiel. «Les derniers détenus bénéficiant de la grâce vont sortir des prisons d’ici le 24 décembre. Ils sont au nombre de 144. Ils sont incarcérés dans les trente trois prisons que compte le pays. Certains ont fait appel de leur décision. Les cours d’appel d’Abidjan, de Bouaké et de Daloa examinent leurs dossiers. Ça va vite car ce sont des procédures d’urgence. Mais nous sommes obligés de faire certaines vérifications pour ne pas libérer des gens qui ne sont pas concernés par la grâce. Les derniers détenus seront dehors le 24 décembre», a indiqué Ouata Babacar. Il a précisé que 2856 pensionnaires des prisons du pays ont déjà recouvré la liberté. «Nous avons libéré tous ceux qui n'avaient pas fait appel de leur décision. Ils sont tous sortis de prison. Il reste certains prisonniers qui ont interjeté appel de leur décision et pour lesquels la cour d'appel est en train de traiter les procédures. Il faut signaler que la grâce présidentielle ne concerne que les personnes incarcérées pour des délits mineurs: abus de confiance, violation de domicile, coups et blessures volontaires », a rappelé le patron des prisons. D’après le communiqué du conseil des ministres extraordinaire du 20 septembre 2013, le but visé par cette décision est de désengorger les prisons principalement la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) qui compte plus de quatre mille pensionnaires. La capacité d’accueil du pénitencier de Yopougon est de 1500 places, selon le Dap.
Ouattara Moussa
Ils sont 144. Ils vont respirer l’air de la liberté le 24 décembre prochain. Ils font partie des trois mille détenus graciés par le président de la République, en septembre. Ces derniers prisonniers retrouveront leurs familles pour célébrer les fêtes de fin d’année. L’information nous été livrée, mardi, par le directeur de l’administration pénitentiaire (Dap). Selon lui, les procédures de libération des bagnards ont atteint leur vitesse de croisière après les vérifications de l’identité des personnes concernées par la mesure et le type de délit auquel s’applique le pardon présidentiel. «Les derniers détenus bénéficiant de la grâce vont sortir des prisons d’ici le 24 décembre. Ils sont au nombre de 144. Ils sont incarcérés dans les trente trois prisons que compte le pays. Certains ont fait appel de leur décision. Les cours d’appel d’Abidjan, de Bouaké et de Daloa examinent leurs dossiers. Ça va vite car ce sont des procédures d’urgence. Mais nous sommes obligés de faire certaines vérifications pour ne pas libérer des gens qui ne sont pas concernés par la grâce. Les derniers détenus seront dehors le 24 décembre», a indiqué Ouata Babacar. Il a précisé que 2856 pensionnaires des prisons du pays ont déjà recouvré la liberté. «Nous avons libéré tous ceux qui n'avaient pas fait appel de leur décision. Ils sont tous sortis de prison. Il reste certains prisonniers qui ont interjeté appel de leur décision et pour lesquels la cour d'appel est en train de traiter les procédures. Il faut signaler que la grâce présidentielle ne concerne que les personnes incarcérées pour des délits mineurs: abus de confiance, violation de domicile, coups et blessures volontaires », a rappelé le patron des prisons. D’après le communiqué du conseil des ministres extraordinaire du 20 septembre 2013, le but visé par cette décision est de désengorger les prisons principalement la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) qui compte plus de quatre mille pensionnaires. La capacité d’accueil du pénitencier de Yopougon est de 1500 places, selon le Dap.
Ouattara Moussa
