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Politique Publié le jeudi 19 décembre 2013 | AIP

Le gouvernement ivoirien et le FPI d’accord sur les "modalités de retour sécurisé des exilés"

© AIP Par Atteby
FPI: Cérémonie de passation des charges entre Miaka Ouretto et Affi N`Guessan
Samedi 7 septembre 2013. Abidjan. Le président statutaire du Front populaire ivoirien, Pascal Affi N’guessan a repris les rênes du parti au cours d’une cérémonie de passation des charges avec son intérimaire, Sylvain Miaka Ourétto.
Abidjan - Le gouvernement ivoirien et le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), se sont accordés sur "les modalités de retour sécurisé des exilés" politiques en Côte d’Ivoire, ont annoncé les deux parties, jeudi, au terme d’une rencontre entre le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko et une délégation du la formation politique de l’ex-président Laurent Gbagbo.

" Le Front populaire ivoirien est venu est venu avec une délégation pour rencontrer le ministre d’Etat pour parler du retour sécurisé des exilés et de l’état général des refugiés.

Avec le ministre d’Etat, nous nous sommes mis d’accord, sur les modalités de retour sécurisé de ces réfugiés", a déclaré le cinquième vice-président chargé de la défense et de la sécurité du FPI, N’guessan Amani Michel, au terme de cette rencontre.

Plus de 300 000 ivoiriens se sont enfuis vers les pays voisins ou de la sous-région ouest-africaine, suite aux violences postélectorales (2010-2011), qui se sont soldées par la chute du régime Laurent Gbagbo en avril 2011. Cette crise, née du refus de M. Gbagbo de céder le pouvoir, après sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, à son rival Alassane Ouattara.
En novembre, plus des deux tiers de ces réfugiés, quelque 220.000 personnes, avaient regagné leur pays, selon le Haut-commissariat aux réfugiés.

"Il appartient à chacun, au gouvernement et au front populaire ivoirien, de rencontrer les exilés et les réfugiés pour discuter du retour de tous ces frères en Côte d’Ivoire", a poursuivi M. Amani N’Guessan, pour qui certaines conditions, dont la "libération des maisons" occupées, le levée des mandats d’arrêt, doivent être remplies.

"Nous avons obtenu des engagements fermes au nom du chef de l’Etat. Et ces engagements ont été exprimés par le ministre d’Etat", a-t-il fait savoir.
Le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, qui a jugé cette rencontre, avec le FPI, " enrichissante", a assuré que " personne ne sera arrêté à l’aéroport ou à la frontière dans le cadre d’un retour".

Quelque 80 000 vivaient encore à l’exil, notamment au Liberia (58.000 réfugiés) et au Ghana (8.500), ainsi qu’en Guinée, au Togo, ou encore au Mali, selon le Haut-commissariat aux réfugiés.
(AIP)
tm
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