Le gouvernement ivoirien et le Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo) se sont accordés sur les modalités d’un retour des exilés politiques pro-Gbagbo, laissant entrevoir une levée des mandats d’arrêts lancés par la Justice ivoirienne, comme le réclame le FPI.
« Nous avons souhaité que les arrestations et les mandats d'arrêts disparaissent de notre vocabulaire », a déclaré l'ancien ministre de la Défense, Michel Amani N'guessan, pour que «nos frères retournent tranquillement en Côte d'Ivoire et qu'ils puissent vivre comme tout le monde, comme tout citoyen », a poursuivi M. Amani.
«Nous avons obtenu des engagements fermes pris par le ministre d'Etat (Hamed Bakayoko) au nom du Chef de l'Etat » a-t-il dit, à la suite d'une audience avec le ministre d'Etat ivoirien, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko.
Cette rencontre entre M. Bakayoko et la direction du FPI, a consisté à étudier ensemble « les modalités d'un retour sécurisé des exilés et refugiés » pro-Gbagbo.
Il s'agit entre autre de la restitution des biens des exilés qui sont occupés, leur sécurité après leur arrivée, et la levée des mandats d'arrêts lancés par la justice nationale pour ceux qui en font l'objet.
Le ministre d'Etat, Hamed Bakayoko qui s'est réjoui d'avoir eu une rencontre fructueuse avec la direction du FPI, a réitéré « l'engagement du président de la République qui a demandé que nous puissions faciliter le retour des exilés ».
Toutefois, selon M. Bakayoko, il appartient aux dirigeants du parti politique de Laurent Gbagbo de « coordonner ce retour des exilés ». Michel Amani N'guessan a pour sa part, promis d'aller « leur rendre compte (…) et ceux qui veulent rentrer, rentreront ».
Au la fin de la crise postélectorale qu'a connue la Côte d'Ivoire entre novembre 2010 et avril 2011, des militants, sympathisants, et cadres du Front populaire ivoirien (FPI) se sont retrouvés en exil dans certains pays voisins, en Europe et dans d'autres pays par crainte de représailles.
La Justice ivoirienne a émis à l'encontre de plus d'une dizaine, des mandats d'arrêts dont certains ont été exécutés comme celui de l'ex-leader des jeunes patriotes pro-Gbagbo, Charles Blé Goudé, qui a été arrêté au Ghana voisin, et extradé le 17 janvier dernier à Abidjan.
Les avoirs de plusieurs proches politiques de Laurent Gbagbo notamment certains restés en Côte d'Ivoire, demeurent jusqu'à présent gelés.
JBK/ls/APA
« Nous avons souhaité que les arrestations et les mandats d'arrêts disparaissent de notre vocabulaire », a déclaré l'ancien ministre de la Défense, Michel Amani N'guessan, pour que «nos frères retournent tranquillement en Côte d'Ivoire et qu'ils puissent vivre comme tout le monde, comme tout citoyen », a poursuivi M. Amani.
«Nous avons obtenu des engagements fermes pris par le ministre d'Etat (Hamed Bakayoko) au nom du Chef de l'Etat » a-t-il dit, à la suite d'une audience avec le ministre d'Etat ivoirien, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko.
Cette rencontre entre M. Bakayoko et la direction du FPI, a consisté à étudier ensemble « les modalités d'un retour sécurisé des exilés et refugiés » pro-Gbagbo.
Il s'agit entre autre de la restitution des biens des exilés qui sont occupés, leur sécurité après leur arrivée, et la levée des mandats d'arrêts lancés par la justice nationale pour ceux qui en font l'objet.
Le ministre d'Etat, Hamed Bakayoko qui s'est réjoui d'avoir eu une rencontre fructueuse avec la direction du FPI, a réitéré « l'engagement du président de la République qui a demandé que nous puissions faciliter le retour des exilés ».
Toutefois, selon M. Bakayoko, il appartient aux dirigeants du parti politique de Laurent Gbagbo de « coordonner ce retour des exilés ». Michel Amani N'guessan a pour sa part, promis d'aller « leur rendre compte (…) et ceux qui veulent rentrer, rentreront ».
Au la fin de la crise postélectorale qu'a connue la Côte d'Ivoire entre novembre 2010 et avril 2011, des militants, sympathisants, et cadres du Front populaire ivoirien (FPI) se sont retrouvés en exil dans certains pays voisins, en Europe et dans d'autres pays par crainte de représailles.
La Justice ivoirienne a émis à l'encontre de plus d'une dizaine, des mandats d'arrêts dont certains ont été exécutés comme celui de l'ex-leader des jeunes patriotes pro-Gbagbo, Charles Blé Goudé, qui a été arrêté au Ghana voisin, et extradé le 17 janvier dernier à Abidjan.
Les avoirs de plusieurs proches politiques de Laurent Gbagbo notamment certains restés en Côte d'Ivoire, demeurent jusqu'à présent gelés.
JBK/ls/APA