La dette publique de la Côte d'Ivoire est estimée à 6 175 milliards de FCFA contre 8 242 milliards de FCFA en juin 2012, annonce le gouvernement qui se défend d'avoir engagé le pays dans un processus de "ré-endettement massif".
L'opposition a dénoncé récemment, sous le président Alassane Ouattara, une "politique de surendettement" qui "compromet dangereusement l'avenir des générations présentes et futures" avec des conséquences "négatives" sur les finances publiques du pays.
Face à ces critiques, le gouvernement a rendu public les chiffres de l'endettement du pays, à l'issue d'un conseil des ministres jeudi.
Selon le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, "la dette publique est de l'ordre de 6 175 milliards de FCFA contre 8 242 milliards avant le PPTE (Initiative Pays pauvres très endettés)".
"Aujourd'hui, la dette équivaut à 49% du PIB, largement en deçà du seuil de convergence de la zone UEMOA qui est de 70% du PIB", a indiqué le porte-parole du gouvernement, soulignant que les autorités ne sont pas engagées dans un "processus de ré-endettement massif" du pays.
"C'est une dette totalement maîtrisée aujourd'hui", a-t-il soutenu.
Selon M. Koné, l'Etat vise à s'assurer d'une "dette maîtrisée et vertueuse qui concourt à l'amélioration des conditions de vie des populations", d'où la création d'un Comité national de la dette publique pour "centraliser la gestion de la dette publique".
L'économie ivoirienne, fragilisée par une décennie de crises militaro-politiques, se relance avec un taux de croissance en 2013 de 8,7% et de "8 à 10%" en 2014 qui se traduit par la réalisation d'infrastructures économiques et sociales de grande envergure dans le cadre du programme national de développement (PND) estimé à plus de 11 000 milliards de F CFA sur la période 2012-2015.
L'opposition a dénoncé récemment, sous le président Alassane Ouattara, une "politique de surendettement" qui "compromet dangereusement l'avenir des générations présentes et futures" avec des conséquences "négatives" sur les finances publiques du pays.
Face à ces critiques, le gouvernement a rendu public les chiffres de l'endettement du pays, à l'issue d'un conseil des ministres jeudi.
Selon le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, "la dette publique est de l'ordre de 6 175 milliards de FCFA contre 8 242 milliards avant le PPTE (Initiative Pays pauvres très endettés)".
"Aujourd'hui, la dette équivaut à 49% du PIB, largement en deçà du seuil de convergence de la zone UEMOA qui est de 70% du PIB", a indiqué le porte-parole du gouvernement, soulignant que les autorités ne sont pas engagées dans un "processus de ré-endettement massif" du pays.
"C'est une dette totalement maîtrisée aujourd'hui", a-t-il soutenu.
Selon M. Koné, l'Etat vise à s'assurer d'une "dette maîtrisée et vertueuse qui concourt à l'amélioration des conditions de vie des populations", d'où la création d'un Comité national de la dette publique pour "centraliser la gestion de la dette publique".
L'économie ivoirienne, fragilisée par une décennie de crises militaro-politiques, se relance avec un taux de croissance en 2013 de 8,7% et de "8 à 10%" en 2014 qui se traduit par la réalisation d'infrastructures économiques et sociales de grande envergure dans le cadre du programme national de développement (PND) estimé à plus de 11 000 milliards de F CFA sur la période 2012-2015.