ABIDJAN - Le gouvernement ivoirien a annoncé l'ouverture vendredi de la campagne de commercialisation du café pour l'année 2013-2014 avec un prix garanti aux producteurs fixé à 620 francs CFA le kilogramme.
"La date d'ouverture de la campagne 2013-2014 est fixée au 20 décembre 2013", indique le communiqué d'un conseil des ministres tenu jeudi.
Le gouvernement a fixé à "620 francs CFA/kg aux producteurs, soit plus de 60% du prix CAF (international)" le prix bord champ garanti pour du "café séché, décortiqué, trié et ne comportant aucune matière étrangère".
Ce prix garanti est le même que celui de la campagne écoulée.
Selon le gouvernement, le prix garanti aux producteurs de café tient compte d'"une baisse du niveau de la fiscalité et de la parafiscalité" sur l'exportation du café.
Le gouvernement a instruit le Conseil du Café-Cacao (parapublic, organe de gestion de la filière) de prendre "toutes les dispositions opérationnelles y compris les sanctions appropriées" pour le respect strict de ce prix.
En 1997-1998, la Côte d'Ivoire était 4ème exportateur mondial de café et premier exportateur africain avec des performances oscillant entre 250.000 et 300.000 tonnes de café Robusta.
Depuis 2000, l'abandon des plantations de café dans les régions productrices (ouest) du fait des crises militaro-politiques successives et la baisse du prix sur les marchés, la production a chuté autour de 100.000 tonnes reléguant le pays au rang de 8ème africain et 12ème mondial.
Des actions d'envergure, à travers la réhabilitation de plus de 75.000 vergers et l'appui au renforcement des capacités de plus de 100.000 producteurs, ont été engagées par le gouvernement à hauteur de huit milliards de francs CFA pour donner un nouveau souffle au café ivoirien.
Le café constitue avec le cacao, dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial, les principales cultures de rente du pays qui représentent 40% des recettes d'exportation nationales et près de 20% du PIB.
"La date d'ouverture de la campagne 2013-2014 est fixée au 20 décembre 2013", indique le communiqué d'un conseil des ministres tenu jeudi.
Le gouvernement a fixé à "620 francs CFA/kg aux producteurs, soit plus de 60% du prix CAF (international)" le prix bord champ garanti pour du "café séché, décortiqué, trié et ne comportant aucune matière étrangère".
Ce prix garanti est le même que celui de la campagne écoulée.
Selon le gouvernement, le prix garanti aux producteurs de café tient compte d'"une baisse du niveau de la fiscalité et de la parafiscalité" sur l'exportation du café.
Le gouvernement a instruit le Conseil du Café-Cacao (parapublic, organe de gestion de la filière) de prendre "toutes les dispositions opérationnelles y compris les sanctions appropriées" pour le respect strict de ce prix.
En 1997-1998, la Côte d'Ivoire était 4ème exportateur mondial de café et premier exportateur africain avec des performances oscillant entre 250.000 et 300.000 tonnes de café Robusta.
Depuis 2000, l'abandon des plantations de café dans les régions productrices (ouest) du fait des crises militaro-politiques successives et la baisse du prix sur les marchés, la production a chuté autour de 100.000 tonnes reléguant le pays au rang de 8ème africain et 12ème mondial.
Des actions d'envergure, à travers la réhabilitation de plus de 75.000 vergers et l'appui au renforcement des capacités de plus de 100.000 producteurs, ont été engagées par le gouvernement à hauteur de huit milliards de francs CFA pour donner un nouveau souffle au café ivoirien.
Le café constitue avec le cacao, dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial, les principales cultures de rente du pays qui représentent 40% des recettes d'exportation nationales et près de 20% du PIB.