En ressuscitant la célébration autour d’un arbre de Noël pour les tout-petits, le ministre de la défense et le personnel du Groupement militaire des moyens généraux (GMMG) voulaient marquer la cohésion et la confiance retrouvées au sein de la troupe. Les militaires, officiers, sous-officiers, hommes du rang et même le personnel civil n’ont pas boudé ce plaisir. Ils ont fait le déplacement avec femmes et enfants puis, sont repartis bien heureux après avoir rencontré le père Noël. Le ministre Paul Koffi Koffi a fait son entrée peu avant 16 heures sur la grande esplanade du ministère de la défense après les honneurs militaires qui lui ont été rendus par deux détachements du GMMG. A 16 heures, heure d’horloge, le père Noël fait son entrée sous escorte militaire, sirène et gyrophare à l’appui. C’est la gaieté chez les tout-petits qui l’acclament, surtout pour sa prestance et sa magnifique tunique rouge et blanche. Chuken Pat, le célèbre comédien militaire est à la manœuvre en qualité de maître de cérémonie. Il annonce des artistes. Des prestations ponctuées de quelques blagues. Avec, celles mettant en scène Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, le rire est général. Surtout quand il campe le comportement de leurs fidèles respectifs : les bété et les dioulas. Les bété qui étaient fiers de marcher poitrines bombées au Plateau, se cachent aujourd’hui et contiennent mal leur douleur. C’est le temps des dioula qui peuvent même se permettre des écarts de langage à l’endroit de n’importe qui, parce qu’ils ont le pouvoir. Sacré Chuken ! La cérémonie se poursuit avec le discours du commandant du Gmmg, le colonel Daniel Koffi et la remise symbolique du premier cadeau par Paul Koffi Koffi lui-même. Le vrai père Noël, avec sa barbe, peut alors entrer en action.
Des militaires ont fait ‘’digri-digri’’ sur la nourriture des enfants
Le comité d’organisation n’a pas préparé que des cadeaux. Il a aussi prévu une collation pour les mômes. Les premières collations ont été distribuées en début de cérémonie. Mais à la fin, comme il en restait encore, les jeunes militaires, tous des hommes du rang se sont invités au festin. Le rang constitué n’a pas suffi pour maintenir l’ordre et la discipline. L’empressement pour se faire servir a orchestré le désordre. Ils se sont jetés sur les petits plats des enfants et se sont disputés en se bousculant même. A Abobo on dit qu’ils ont groupé sur la nourriture des enfants.
NDLR: (faire ‘’digri-digri’’, signifie s’abattre comme des vautours sur un repas avec bousculade).
SD
Des militaires ont fait ‘’digri-digri’’ sur la nourriture des enfants
Le comité d’organisation n’a pas préparé que des cadeaux. Il a aussi prévu une collation pour les mômes. Les premières collations ont été distribuées en début de cérémonie. Mais à la fin, comme il en restait encore, les jeunes militaires, tous des hommes du rang se sont invités au festin. Le rang constitué n’a pas suffi pour maintenir l’ordre et la discipline. L’empressement pour se faire servir a orchestré le désordre. Ils se sont jetés sur les petits plats des enfants et se sont disputés en se bousculant même. A Abobo on dit qu’ils ont groupé sur la nourriture des enfants.
NDLR: (faire ‘’digri-digri’’, signifie s’abattre comme des vautours sur un repas avec bousculade).
SD