Kunta Mader (Initiateur du Festica): “Nous voulons faire d’Abobo le plus grand pôle culturel en Afrique au sud du Sahara”
La 3ème édition du Festival culturel et des arts d’Abobo se tiendra du 29 au 31 décembre au Complexe sportif de cette commune. A quarante-huit heures de l’événement, son initiateur, Kunta Mader, animateur-producteur radio télé à la RTI (Radiodiffusion Télévision Ivoirienne), dévoile ses grandes lignes. Entretien.
Le Patriote : Quels sont les enjeux du Festica 2013 ?
Kunta Mader : L’enjeu principal, c’est de permettre aux populations et singulièrement à la jeunesse de cette commune de s’éclater en entrant dans la nouvelle année avec un cœur plein de bonheur et de joie. En filigrane, Le Festica a été créé pour faire d’Abobo le plus grand pôle culturel en Afrique au sud du Sahara, car Abobo est l’épicentre de toutes les cultures. C’est l’Afrique en miniature.
LP : Quelles seront les grandes articulations du festival ?
KM : J’ai en fait ramené la boum qu’on faisait dans les années 70 et 80, à la fin de l’année. Pendant trois jours, 150 artistes entre autres, Kedjevara, Daouda le Sentimental, Kedjevara, Petit Dénis, Bebi Philip, Bamba Amy Sarah, Affou Kéita vont se produire gratuitement pour le grand public au Complexe sportif d’Abobo. Et c’est sans sponsor et sans soutien. Je finance ce festival sur fonds propres et il est né dans la douleur. Le parrain de cette édition, c’est le président de l’Assemblée Nationale, Soro Kigbafori Guillaume. L’événement est placé sous la présidence du ministre Adama Toungara, maire de la commune d’Abobo et la présence effective du Commandant Koné Gaoussou dit Jah Gao. Je précise que le concert live sera assuré par le groupe Reggae light qui montera sur scène dans la nuit du 31 décembre 2013 au 1er janvier 2014, à partir de 2h du matin et ce jusqu’au petit matin. Il reprendra les grands succès de Bob Marley, Tiken Jah Fakoly, Alpha Blondy. Il y aura des surprises comme Kajeem et d’autres noms bien connus de la musique ivoirienne.
L.P : Mais, il semble qu’il n’y aura pas que la musique….
KM : Effectivement, en plus des spectacles musicaux, il y aura une exposition vente d’objets d’art, notamment les peintres, les tisserands seront là pour exposer et vendre leurs œuvres d’art. Les restauratrices de N’Dotré seront également présentes, pour proposer des mets succulents aux festivaliers. J’invite le public à effectuer massivement le déplacement au complexe sportif d’Abobo pour prendre part au festival. Il y aura de très bonnes choses. Nous avons concocté un programme alléchant, afin de leur permettre de passer une très belle fête de fin d’année. C’est un événement que nous organisons depuis sa création sans le soutien du ministère de la Culture et de la Francophonie. Quand nous leur déposons le dossier du festival en début d’année, ils disent que c’est trop tôt. Et lorsqu’on revient après, on nous rétorque que c’est trop tard. J’avoue que je ne sais plus quand exactement il faut déposer un dossier auprès du ministère de la Culture et de la Francophonie, pour avoir un soutien. Tout le monde connaît l’histoire d’Abobo, pourquoi ne pas aider un jeune qui se prive de beaucoup de choses notamment les sorties dans les boîtes de nuit pour créer un événement culturel à Abobo. J’ai la bénédiction de Dieu et j’organiserai avec sa grâce mon festival. Dans ce pays, de grosses structures ont fait de la pub autour de certains événements, avant de les annuler. Moi, je n’annule jamais le mien. Quelles que soient les difficultés, je l’organise.
Réalisée par Y. Sangaré
La 3ème édition du Festival culturel et des arts d’Abobo se tiendra du 29 au 31 décembre au Complexe sportif de cette commune. A quarante-huit heures de l’événement, son initiateur, Kunta Mader, animateur-producteur radio télé à la RTI (Radiodiffusion Télévision Ivoirienne), dévoile ses grandes lignes. Entretien.
Le Patriote : Quels sont les enjeux du Festica 2013 ?
Kunta Mader : L’enjeu principal, c’est de permettre aux populations et singulièrement à la jeunesse de cette commune de s’éclater en entrant dans la nouvelle année avec un cœur plein de bonheur et de joie. En filigrane, Le Festica a été créé pour faire d’Abobo le plus grand pôle culturel en Afrique au sud du Sahara, car Abobo est l’épicentre de toutes les cultures. C’est l’Afrique en miniature.
LP : Quelles seront les grandes articulations du festival ?
KM : J’ai en fait ramené la boum qu’on faisait dans les années 70 et 80, à la fin de l’année. Pendant trois jours, 150 artistes entre autres, Kedjevara, Daouda le Sentimental, Kedjevara, Petit Dénis, Bebi Philip, Bamba Amy Sarah, Affou Kéita vont se produire gratuitement pour le grand public au Complexe sportif d’Abobo. Et c’est sans sponsor et sans soutien. Je finance ce festival sur fonds propres et il est né dans la douleur. Le parrain de cette édition, c’est le président de l’Assemblée Nationale, Soro Kigbafori Guillaume. L’événement est placé sous la présidence du ministre Adama Toungara, maire de la commune d’Abobo et la présence effective du Commandant Koné Gaoussou dit Jah Gao. Je précise que le concert live sera assuré par le groupe Reggae light qui montera sur scène dans la nuit du 31 décembre 2013 au 1er janvier 2014, à partir de 2h du matin et ce jusqu’au petit matin. Il reprendra les grands succès de Bob Marley, Tiken Jah Fakoly, Alpha Blondy. Il y aura des surprises comme Kajeem et d’autres noms bien connus de la musique ivoirienne.
L.P : Mais, il semble qu’il n’y aura pas que la musique….
KM : Effectivement, en plus des spectacles musicaux, il y aura une exposition vente d’objets d’art, notamment les peintres, les tisserands seront là pour exposer et vendre leurs œuvres d’art. Les restauratrices de N’Dotré seront également présentes, pour proposer des mets succulents aux festivaliers. J’invite le public à effectuer massivement le déplacement au complexe sportif d’Abobo pour prendre part au festival. Il y aura de très bonnes choses. Nous avons concocté un programme alléchant, afin de leur permettre de passer une très belle fête de fin d’année. C’est un événement que nous organisons depuis sa création sans le soutien du ministère de la Culture et de la Francophonie. Quand nous leur déposons le dossier du festival en début d’année, ils disent que c’est trop tôt. Et lorsqu’on revient après, on nous rétorque que c’est trop tard. J’avoue que je ne sais plus quand exactement il faut déposer un dossier auprès du ministère de la Culture et de la Francophonie, pour avoir un soutien. Tout le monde connaît l’histoire d’Abobo, pourquoi ne pas aider un jeune qui se prive de beaucoup de choses notamment les sorties dans les boîtes de nuit pour créer un événement culturel à Abobo. J’ai la bénédiction de Dieu et j’organiserai avec sa grâce mon festival. Dans ce pays, de grosses structures ont fait de la pub autour de certains événements, avant de les annuler. Moi, je n’annule jamais le mien. Quelles que soient les difficultés, je l’organise.
Réalisée par Y. Sangaré
