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Économie Publié le mercredi 8 janvier 2014 | Cote d’Ivoire Economie

Logements sociaux : un marché qui fait des envieux

© Cote d’Ivoire Economie Par DR
Bondoukou: cérémomnie de lancement des chantiers de construction de logements sociaux et économiques
Samedi 21 décembre 2013. Bondoukou. Mamadou Sanogo ministre de la construction, le Ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, Ministre des Ressources Animales et Halieutiques et les autorités locales ont procédé au lancement officiel de la construction de logements sociaux.
Le projet est entré dans sa phase active. Le nombre des souscripteurs est important. Le défi aussi. Autant dire que c’est une période d’intenses activités qui commence pour les opérateurs du secteur de l’habitat.

Si, dans l’approche, le programme de logements sociaux et économiques initié par le gouvernement vise à offrir un toit à chaque Ivoirien, entre 2013 et 2015, il n’en demeure pas moins que cette opération constitue une véritable aubaine pour les entreprises et partenaires opérant dans le secteur de l’habitat et de la construction en Côte d’Ivoire. Un vaste chantier de 60 000 logements qui pourrait être porté – selon le ministre de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme, M. Sanogo Mamadou – à 150 000 logements, voire plus eu égard à l’engouement suscité chez les populations, et même auprès des Ivoiriens vivant en Europe. Quelque 36 promoteurs (85% d’entreprises de droit ivoirien) ont été retenus suite à un appel à manifestation d’intérêts. Il y a de quoi se bousculer. Le marché est assez alléchant pour réaliser de bonnes affaires, même si un expert du ministère de la Construction fait remarquer que les promoteurs ont accepté de réduire considérablement leur marge bénéficiaire avec des coûts de 7 millions, 10 millions, 15 millions FCFA, pour, dit-il, des maisons qu’on ne pouvait s’offrir qu’en déboursant entre 20, 25 et 30 millions FCFA.

Une dynamique qui devrait profiter au plus grand nombre (inter)
A côté des promoteurs, l’on note naturellement les sociétés de construction et les entrepreneurs, les équipementiers, les sociétés de ciment, de fer à béton, de peinture, etc., qui vont aussi, pour beaucoup, retrouver une vitalité certaine. Les acteurs de l’immobilier comme les géomètres, urbanistes, architectes, ingénieurs en bâtiment et consorts tiennent également une place prépondérante dans la conduite de ce programme de logements sociaux et économiques. Tous y gagnent. Au ministère de la Construction, l’on a pris le pari de loger décemment les Ivoiriens. Et en la matière, la quatrième édition du salon de l’architecture et de l’habitat (Archibat 2013), organisé à Abidjan par l’Ordre des architectes, a permis de découvrir les potentialités énormes dont dispose la Côte d’Ivoire en termes de construction, d’architecture et d’expertise immobilière. Il faut relever une forte demande exprimée par les souscripteurs, sur la route de Bingerville.

Mais la réalité est que, compte tenu de la pression foncière et des contraintes des normes d’urbanisme, malheureusement ou heureusement – c’est selon –, autour d’Abidjan, 80 à 85 % des maisons seront en hauteur. Il n’y aura donc pas assez de maisons basses pour les populations d’Abidjan et environs (Songo, Modeste, route de Bassam, Bingerville). Par contre, à l’intérieur du pays, les demandeurs auront des maisons basses, apprend-on du côté du ministère de la construction. Plusieurs villas-témoin ont été déjà construites et livrées dans le district d’Abidjan comme à l’intérieur du pays. Pour rappel, l’opération concerne les ménages ivoiriens dont les revenus sont inférieurs à 400.000 FCFA et ne possédant pas une première habitation principale.

Vincent Kouassi
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