Abidjan – Le président du conseil d’administration (PCA) du Conseil du coton et de l’anacarde, Bamba Mamadou, a fait observer, lors du lancement de la campagne de commercialisation 2013-2014 du coton graine, que d’importants défis à relever se présentent à la filière.
Il s’est réjoui de la participation, à partir de maintenant, des producteurs aux prises de décision dans les instances de l’Autorité de régulation afin de faciliter la gestion efficace de cette filière, avec la réforme institutionnelle des deux filières (coton et anacarde) marquée par l’installation du Conseil du coton et de l’anacarde.
« D’abord, comme axe fondamental de la réforme des deux filières adoptée par le gouvernement au cours du Conseil des ministres du 22 mars 2013, le producteur doit jouir de la plénitude du fruit de son travail. Ainsi, conformément à la promesse du chef de l’Etat, au moins 60 % du prix Caf sera désormais versé à nos parents producteurs », a rappelé Bamba Mamadou.
Pour lui, le second défi à relever est celui de la productivité et de la production. En effet, le rendement du coton graine qui était de 1,4 tonne avant 2002 est tombé à moins de 800 kg/ha en 2007-2008, pour remonter aujourd’hui à 1T/ha depuis deux campagnes.
Malgré cette reprise, la production de la campagne 2012-2103, à titre d’illustration, est nettement inférieure à la capacité d’égrenage installée qui est de 600 000 tonnes.
Le troisième défi concerne la qualité, note le PCA. Il a rappelé qu’avant la crise de 2002, le coton ivoirien était recherché sur le marché international au point où il bénéficiait d’une prime par rapport au coton des autres pays producteurs. « Mais aujourd’hui, il figure presque dans le bas de gamme entrainant une perte de revenu au niveau de toute la chaine de valeurs même si la tendance est en train de s’inverser progressivement », a-t-il ajouté.
Selon M. Bamba, ces enjeux constituent l’épine dorsale de la réforme de la filière. Il fait observer que la responsabilité des acteurs de la filière coton est grande, non seulement pour améliorer les revenus de la chaîne des valeurs, mais aussi pour promouvoir le label du coton ivoirien au plan international.
Le prix du coton graine pour la campagne 2013-2014, fixé à l’issue du conseil d’administration de l’INTERCOTON du 30 avril 2013, est de 250 FCFA le kg pour le 1er choix et de 225 FCFA pour le 2è choix. Les prix des intrants sont : le NPK : 330 FCFA/kg, soit 16 500 FCFA le sac de 50 kg ; l’urée : 285 FCFA/Kg, soit 14 250 FCFA le sac de 50 kg ; les insecticides : 35 000 FCFA /ha, pour tout le cycle cultural.
En outre, dans le cadre de la campagne 2013-2014, seules les structures éligibles au conseil agricole contractualisé avec le FIRCA sont autorisées à livrer le coton graine dans les usines. Ce sont la CIDT, IVOIRE COTON, COIC, SECO, URECOS-CI. L’INTERCOTON a mis en place, dans les villages, un document dénommé la Situation nominative des producteurs par village (SNPV), à cet effet.
La campagne a été lancée le 30 novembre à Boundiali, en présence du ministre de l’Agriculture, Coulibaly Mamadou Sangafowa.
(AIP)
kkp/cmas
Il s’est réjoui de la participation, à partir de maintenant, des producteurs aux prises de décision dans les instances de l’Autorité de régulation afin de faciliter la gestion efficace de cette filière, avec la réforme institutionnelle des deux filières (coton et anacarde) marquée par l’installation du Conseil du coton et de l’anacarde.
« D’abord, comme axe fondamental de la réforme des deux filières adoptée par le gouvernement au cours du Conseil des ministres du 22 mars 2013, le producteur doit jouir de la plénitude du fruit de son travail. Ainsi, conformément à la promesse du chef de l’Etat, au moins 60 % du prix Caf sera désormais versé à nos parents producteurs », a rappelé Bamba Mamadou.
Pour lui, le second défi à relever est celui de la productivité et de la production. En effet, le rendement du coton graine qui était de 1,4 tonne avant 2002 est tombé à moins de 800 kg/ha en 2007-2008, pour remonter aujourd’hui à 1T/ha depuis deux campagnes.
Malgré cette reprise, la production de la campagne 2012-2103, à titre d’illustration, est nettement inférieure à la capacité d’égrenage installée qui est de 600 000 tonnes.
Le troisième défi concerne la qualité, note le PCA. Il a rappelé qu’avant la crise de 2002, le coton ivoirien était recherché sur le marché international au point où il bénéficiait d’une prime par rapport au coton des autres pays producteurs. « Mais aujourd’hui, il figure presque dans le bas de gamme entrainant une perte de revenu au niveau de toute la chaine de valeurs même si la tendance est en train de s’inverser progressivement », a-t-il ajouté.
Selon M. Bamba, ces enjeux constituent l’épine dorsale de la réforme de la filière. Il fait observer que la responsabilité des acteurs de la filière coton est grande, non seulement pour améliorer les revenus de la chaîne des valeurs, mais aussi pour promouvoir le label du coton ivoirien au plan international.
Le prix du coton graine pour la campagne 2013-2014, fixé à l’issue du conseil d’administration de l’INTERCOTON du 30 avril 2013, est de 250 FCFA le kg pour le 1er choix et de 225 FCFA pour le 2è choix. Les prix des intrants sont : le NPK : 330 FCFA/kg, soit 16 500 FCFA le sac de 50 kg ; l’urée : 285 FCFA/Kg, soit 14 250 FCFA le sac de 50 kg ; les insecticides : 35 000 FCFA /ha, pour tout le cycle cultural.
En outre, dans le cadre de la campagne 2013-2014, seules les structures éligibles au conseil agricole contractualisé avec le FIRCA sont autorisées à livrer le coton graine dans les usines. Ce sont la CIDT, IVOIRE COTON, COIC, SECO, URECOS-CI. L’INTERCOTON a mis en place, dans les villages, un document dénommé la Situation nominative des producteurs par village (SNPV), à cet effet.
La campagne a été lancée le 30 novembre à Boundiali, en présence du ministre de l’Agriculture, Coulibaly Mamadou Sangafowa.
(AIP)
kkp/cmas