Des jours chauds s’annoncent chez les convoyeurs de marchandises en Côte d’Ivoire. Ces acteurs demandent l’application de l’interdiction du convoyage signée le 11 avril 2012 au cours d’un Comité interministériel.
Des transporteurs et convoyeurs de marchandises de Côte d’Ivoire ne sont pas contents. Hier, au cours d’une conférence de presse à Port-Bouët, le président du Collectif de ces opérateurs économiques, Koné Losseni a dénoncé une circulaire prise par le ministre des Transports, Gaoussou Touré, le 24 décembre dernier. Dans cette note adressée aux chargeurs et aux transporteurs opérant sur le territoire national, le ministre met en évidence l’application de la Convention de concession, signée entre l’Etat ivoirien et l’Office ivoirien des chargeurs (Oic). «Il me revient que pour la campagne de Coton en cours, des opérateurs auraient décidé de faire convoyer des véhicules transportant des balles de coton des pays de l’hinterland vers les ports ivoiriens au mépris des textes en vigueur en Côte d’Ivoire et de l’Oic, relative à l’organisation de l’escorte groupée et l’arrêté n°202/MT/CAB du 07 mai 2010 interdisant l’exercice de l’activité de l’escorte groupée par la société de GACCI/Sococib-Transit», indique le ministre. Avant de préciser que ‘’conformément aux dispositions citées ci-dessus, l’exclusivité de l’assistance et du suivi des camions de transport routier est réservée à l’Oic sur le territoire ivoirien. Tout contrevenant à ces dispositions est passible de poursuites judiciaires’’. En clair, seul l’Oic est la seule structure à exercer cette activité. Selon Koné Losseni, la note du ministre est en contradiction avec l’arrêté interministériel du 11 avril 2012, portant interdiction du convoyage. Ce document dont nous avons reçu copie est clair. «Le système du convoyage, sous toutes ses formes est interdit sur tout l’ensemble du territoire national. Le présent arrêté interministériel qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, prend effet à compter de sa date de signature et sera publié au journal officiel de la République de Côte d’Ivoire », mentionne la décision interministérielle, signée par 6 ministres dont M. Gaoussou Touré lui-même. Pour les convoyeurs, lorsque la décision avait été prise par le Comité interministériel, tous les opérateurs se sont pliés. Raison pour laquelle, ils ne comprennent pas le fondement de la circulaire du ministre des Transports. «Nous payons 21.000 FCFA par camion à l’Oic. 20.000 FCFA restent dans cette structure et 1.000 FCFA est versé à la Confédération des conducteurs routiers de l’Afrique de l’Ouest (Cscrao). Ce n’est pas normal», a déploré Koné Losseni. Avant de demander au Gouvernement de mettre fin à cette situation. Auquel cas, les opérateurs lanceront dans les prochains jours, une grève au niveau des frontières ivoiriennes.
B.S
Des transporteurs et convoyeurs de marchandises de Côte d’Ivoire ne sont pas contents. Hier, au cours d’une conférence de presse à Port-Bouët, le président du Collectif de ces opérateurs économiques, Koné Losseni a dénoncé une circulaire prise par le ministre des Transports, Gaoussou Touré, le 24 décembre dernier. Dans cette note adressée aux chargeurs et aux transporteurs opérant sur le territoire national, le ministre met en évidence l’application de la Convention de concession, signée entre l’Etat ivoirien et l’Office ivoirien des chargeurs (Oic). «Il me revient que pour la campagne de Coton en cours, des opérateurs auraient décidé de faire convoyer des véhicules transportant des balles de coton des pays de l’hinterland vers les ports ivoiriens au mépris des textes en vigueur en Côte d’Ivoire et de l’Oic, relative à l’organisation de l’escorte groupée et l’arrêté n°202/MT/CAB du 07 mai 2010 interdisant l’exercice de l’activité de l’escorte groupée par la société de GACCI/Sococib-Transit», indique le ministre. Avant de préciser que ‘’conformément aux dispositions citées ci-dessus, l’exclusivité de l’assistance et du suivi des camions de transport routier est réservée à l’Oic sur le territoire ivoirien. Tout contrevenant à ces dispositions est passible de poursuites judiciaires’’. En clair, seul l’Oic est la seule structure à exercer cette activité. Selon Koné Losseni, la note du ministre est en contradiction avec l’arrêté interministériel du 11 avril 2012, portant interdiction du convoyage. Ce document dont nous avons reçu copie est clair. «Le système du convoyage, sous toutes ses formes est interdit sur tout l’ensemble du territoire national. Le présent arrêté interministériel qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, prend effet à compter de sa date de signature et sera publié au journal officiel de la République de Côte d’Ivoire », mentionne la décision interministérielle, signée par 6 ministres dont M. Gaoussou Touré lui-même. Pour les convoyeurs, lorsque la décision avait été prise par le Comité interministériel, tous les opérateurs se sont pliés. Raison pour laquelle, ils ne comprennent pas le fondement de la circulaire du ministre des Transports. «Nous payons 21.000 FCFA par camion à l’Oic. 20.000 FCFA restent dans cette structure et 1.000 FCFA est versé à la Confédération des conducteurs routiers de l’Afrique de l’Ouest (Cscrao). Ce n’est pas normal», a déploré Koné Losseni. Avant de demander au Gouvernement de mettre fin à cette situation. Auquel cas, les opérateurs lanceront dans les prochains jours, une grève au niveau des frontières ivoiriennes.
B.S