Abidjan (Côte d’Ivoire) - Au nombre des perspectives pour l’année 2014, la compagnie aérienne ivoirienne, Air Côte d’Ivoire prévoit, entre autres, l’augmentation de son capital de 25 à 65 milliards de FCFA, a appris APA, vendredi, de source officielle, dans la capitale économique ivoirienne.
Air Côte d'Ivoire a placé la nouvelle année sous le signe de la pérennité de la compagnie. Pour atteindre cet objectif, la compagnie pilotée par le Général Abdoulaye Coulibaly, le Président du conseil d'administration, a inscrit cinq priorités sur son tableau de bord.
La hausse du capital qui passera de 25 à 65 milliards FCFA constitue le premier défi de l'année de l'équipage du Général Abdoulaye Coulibaly. « Nous avons l'intention de porter à 65 milliards de FCFA le capital de Air Côte d'Ivoire en cette année », a déclaré le Général Coulibaly lors d'une conférence de presse bilan de l'exercice 2013.
A cet effet, l'entreprise entend boucler l'augmentation du capital durant le deuxième semestre prochain, a-t-il poursuivi en présence du staff managérial, annonçant notamment la prochaine rentrée de la Société financière internationale (SFI), de la banque Ouest africaine de développement (BOAD) et d'un groupe français dans le capital de Air Côte d'Ivoire.
Selon le Directeur général de Air Côte d'Ivoire, René Décurey, la pérennisation d'une entreprise requiert une capitalisation assez élevée pour assurer son développement. « La taille critique d'une compagnie aérienne nécessite entre 7 et 10 avions », a ajouté M. Décurey.
En 2014, Air Côte d'Ivoire ambitionne, également, de transporter 450.000 passagers contre 253.000 l'année dernière ainsi que l'accroissement des vols à hauteur de 47%. La déserte du réseau domestique et l'amélioration du résultat d'exploitation d'environ 52 milliards de FCFA sont aussi, au nombre des perspectives d'Air Côte d'Ivoire.
En novembre 2013, le capital a été porté de 2,5 à 25 milliards de FCFA. A la faveur de cette opération, le groupe AKFED s'est retiré du capital. Un nouveau groupe privé ivoirien, Goldenrod a décidé d'y entrer à hauteur de 15% soit près de 3,7 milliards de FCFA. L'Etat de Côte d'Ivoire, reste toujours majoritaire avec 65% et Air France, le partenaire technique, avec 20%.
« L'objectif est de ramener la part de l'Etat dans le capital de Air Côte d'Ivoire à 40% ou en deçà dans les deux ou trois années à venir », a précisé le Général Abdoulaye Coulibaly.
Pour la circonstance, la compagnie, créée en mai 2012, a signé, avec le constructeur canadien Bombardier, un contrat d'achat de 2 avions neufs. Ces avions qui seront livrés en septembre et octobre 2014, permettront de desservir le réseau domestique et le réseau de voisinage.
L'année 2014 sera, également, marquée par le développement de partenariats. Ainsi, Kenya Airways devrait utiliser Abidjan comme une plateforme d'éclatement de trafic pour l'Afrique de l'Ouest, en s'appuyant sur Air Côte d'Ivoire pour transporter leurs passagers vers les points de la sous-région.
Il en est de même pour Air Burkina et Arik Air, des partenaires avec lesquels Air Côte d'Ivoire partage les routes grâce à une coordination étroite permettant d'augmenter le nombre de fréquences sur certains axes pour le plus grand bénéfice du Hub d'Abidjan.
HS/ls/APA
Air Côte d'Ivoire a placé la nouvelle année sous le signe de la pérennité de la compagnie. Pour atteindre cet objectif, la compagnie pilotée par le Général Abdoulaye Coulibaly, le Président du conseil d'administration, a inscrit cinq priorités sur son tableau de bord.
La hausse du capital qui passera de 25 à 65 milliards FCFA constitue le premier défi de l'année de l'équipage du Général Abdoulaye Coulibaly. « Nous avons l'intention de porter à 65 milliards de FCFA le capital de Air Côte d'Ivoire en cette année », a déclaré le Général Coulibaly lors d'une conférence de presse bilan de l'exercice 2013.
A cet effet, l'entreprise entend boucler l'augmentation du capital durant le deuxième semestre prochain, a-t-il poursuivi en présence du staff managérial, annonçant notamment la prochaine rentrée de la Société financière internationale (SFI), de la banque Ouest africaine de développement (BOAD) et d'un groupe français dans le capital de Air Côte d'Ivoire.
Selon le Directeur général de Air Côte d'Ivoire, René Décurey, la pérennisation d'une entreprise requiert une capitalisation assez élevée pour assurer son développement. « La taille critique d'une compagnie aérienne nécessite entre 7 et 10 avions », a ajouté M. Décurey.
En 2014, Air Côte d'Ivoire ambitionne, également, de transporter 450.000 passagers contre 253.000 l'année dernière ainsi que l'accroissement des vols à hauteur de 47%. La déserte du réseau domestique et l'amélioration du résultat d'exploitation d'environ 52 milliards de FCFA sont aussi, au nombre des perspectives d'Air Côte d'Ivoire.
En novembre 2013, le capital a été porté de 2,5 à 25 milliards de FCFA. A la faveur de cette opération, le groupe AKFED s'est retiré du capital. Un nouveau groupe privé ivoirien, Goldenrod a décidé d'y entrer à hauteur de 15% soit près de 3,7 milliards de FCFA. L'Etat de Côte d'Ivoire, reste toujours majoritaire avec 65% et Air France, le partenaire technique, avec 20%.
« L'objectif est de ramener la part de l'Etat dans le capital de Air Côte d'Ivoire à 40% ou en deçà dans les deux ou trois années à venir », a précisé le Général Abdoulaye Coulibaly.
Pour la circonstance, la compagnie, créée en mai 2012, a signé, avec le constructeur canadien Bombardier, un contrat d'achat de 2 avions neufs. Ces avions qui seront livrés en septembre et octobre 2014, permettront de desservir le réseau domestique et le réseau de voisinage.
L'année 2014 sera, également, marquée par le développement de partenariats. Ainsi, Kenya Airways devrait utiliser Abidjan comme une plateforme d'éclatement de trafic pour l'Afrique de l'Ouest, en s'appuyant sur Air Côte d'Ivoire pour transporter leurs passagers vers les points de la sous-région.
Il en est de même pour Air Burkina et Arik Air, des partenaires avec lesquels Air Côte d'Ivoire partage les routes grâce à une coordination étroite permettant d'augmenter le nombre de fréquences sur certains axes pour le plus grand bénéfice du Hub d'Abidjan.
HS/ls/APA