Le gouvernement ivoirien estime que la présence continue de Charles Blé Goudé en Côte d’Ivoire s’avère «indispensable» au bon fonctionnement des poursuites judiciaires.
Dans une note des avocats de l'Etat de Côte d'Ivoire parcourue, mardi, par APA, les autorités ivoiriennes, ont apporté leurs observations à la Cour pénale internationale (CPI) concernant la demande d'arrestation et d'extradition de Blé Goudé.
«La présence continue de Blé Goudé en Côte d'Ivoire (…) s'avère indispensable au bon fonctionnement des poursuites», soulignent les avocats de l'Etat ivoirien dans cette note adressée à la CPI.
C'est pourquoi, ajoute la même source, le gouvernement propose à la CPI de reporter à trois mois, c'est-dire- jusqu'au 13 avril prochain, la durée du sursis pour se prononcer sur le transfèrement de Charles Blé Goudé.
Le 1er octobre dernier, la CPI avait rendu publique l'existence d'un mandat d'arrêt contre l'ex-« général de la rue » en Côte d'Ivoire. Un mandat qui était sous scellés depuis son émission, le 21 décembre 2011.
La CPI a réitéré début décembre dernier au gouvernement ivoirien sa demande de transfèrement de l'ex-leader des Jeunes patriotes proches de l'ancien président Laurent Gbagbo, incarcéré à Haye depuis deux ans.
Cette demande était aussi accompagnée du rappel de l'obligation d'Abidjan de livrer Charles Blé Goudé, au plus tard le 13 janvier 2014. La CPI soupçonne Charles Blé Goudé de crimes contre l'humanité pendant la crise postélectorale qui a fait, officiellement, plus de 3 000 morts de décembre 2010 à avril 2011.
Depuis son arrestation le 17 janvier 2013 au Ghana, ce proche de Laurent Gbagbo est, actuellement, détenu dans un lieu tenu secret en Côte d'Ivoire. La justice ivoirienne l'a inculpé de crimes de guerre.
LS/hs/APA
Dans une note des avocats de l'Etat de Côte d'Ivoire parcourue, mardi, par APA, les autorités ivoiriennes, ont apporté leurs observations à la Cour pénale internationale (CPI) concernant la demande d'arrestation et d'extradition de Blé Goudé.
«La présence continue de Blé Goudé en Côte d'Ivoire (…) s'avère indispensable au bon fonctionnement des poursuites», soulignent les avocats de l'Etat ivoirien dans cette note adressée à la CPI.
C'est pourquoi, ajoute la même source, le gouvernement propose à la CPI de reporter à trois mois, c'est-dire- jusqu'au 13 avril prochain, la durée du sursis pour se prononcer sur le transfèrement de Charles Blé Goudé.
Le 1er octobre dernier, la CPI avait rendu publique l'existence d'un mandat d'arrêt contre l'ex-« général de la rue » en Côte d'Ivoire. Un mandat qui était sous scellés depuis son émission, le 21 décembre 2011.
La CPI a réitéré début décembre dernier au gouvernement ivoirien sa demande de transfèrement de l'ex-leader des Jeunes patriotes proches de l'ancien président Laurent Gbagbo, incarcéré à Haye depuis deux ans.
Cette demande était aussi accompagnée du rappel de l'obligation d'Abidjan de livrer Charles Blé Goudé, au plus tard le 13 janvier 2014. La CPI soupçonne Charles Blé Goudé de crimes contre l'humanité pendant la crise postélectorale qui a fait, officiellement, plus de 3 000 morts de décembre 2010 à avril 2011.
Depuis son arrestation le 17 janvier 2013 au Ghana, ce proche de Laurent Gbagbo est, actuellement, détenu dans un lieu tenu secret en Côte d'Ivoire. La justice ivoirienne l'a inculpé de crimes de guerre.
LS/hs/APA