Dans son analyse de l’annexe fiscale 2014, Notre Voie avait noté que de nombreuses dispositions tendaient à alourdir les charges fiscales des entreprises contre des avantages insignifiants.
Le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), Jean Kacou Diagou, a fait chorus avec cette publication, lors de la présentation générale des dispositions de l’annexe fiscale qui s’est tenue, le mardi 14 janvier dernier, à l’hôtel Pullman.
Pour lui, l’annexe fiscale 2014 n’offre pas beaucoup d’avancées aux entreprises, sauf alourdir leurs charges. «Nous sommes en déphasage avec l’administration fiscale. Le gouvernement qui aspire à un pays émergeant, attractif, n’alourdit pas les impôts des entreprises. En le faisant, il chasse les investisseurs potentiels. Il faut réfléchir à la fiscalité car trop d’impôts tue l’impôt», soutient-il. Il fait la révélation que sous le régime Ouattara, la concertation entre le patronat et la direction générale des Impôts a cessé d’exister. Or, selon lui, c’est cette concertation qui permet «de voir ce qui peut être fait et ce qui n’est pas souhaitable». Comme cela n’a pas été fait, les propositions que le patronat a faites par défaut n’ont pas été prises en considération. Certainement parce qu’elles vont dans le sens de la réduction des charges fiscales. L’argument est que, toujours selon lui, «plus les impôts baissent, plus le contribuable paie facilement, le cas contraire ne peut que faire fuir les investisseurs. Il y a donc des efforts à faire. Un pays qui taxe moins va inévitablement accueillir plus d’investisseurs qu’un autre qui fait le contraire».
Cette rencontre avait pour objectif d’expliquer aux opérateurs économiques, les dispositions et les enjeux de cette annexe fiscale. Et Jean Kacou Diagou d’indiquer que «la Cgeci travaille sur une fiscalité de développement qui sera remise au gouvernement dès la fin de l’étude. Nous souhaitons que cela serve. Il faut une fiscalité qui puisse conduire le pays à l’émergence en 2020».
J-S Lia
Le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), Jean Kacou Diagou, a fait chorus avec cette publication, lors de la présentation générale des dispositions de l’annexe fiscale qui s’est tenue, le mardi 14 janvier dernier, à l’hôtel Pullman.
Pour lui, l’annexe fiscale 2014 n’offre pas beaucoup d’avancées aux entreprises, sauf alourdir leurs charges. «Nous sommes en déphasage avec l’administration fiscale. Le gouvernement qui aspire à un pays émergeant, attractif, n’alourdit pas les impôts des entreprises. En le faisant, il chasse les investisseurs potentiels. Il faut réfléchir à la fiscalité car trop d’impôts tue l’impôt», soutient-il. Il fait la révélation que sous le régime Ouattara, la concertation entre le patronat et la direction générale des Impôts a cessé d’exister. Or, selon lui, c’est cette concertation qui permet «de voir ce qui peut être fait et ce qui n’est pas souhaitable». Comme cela n’a pas été fait, les propositions que le patronat a faites par défaut n’ont pas été prises en considération. Certainement parce qu’elles vont dans le sens de la réduction des charges fiscales. L’argument est que, toujours selon lui, «plus les impôts baissent, plus le contribuable paie facilement, le cas contraire ne peut que faire fuir les investisseurs. Il y a donc des efforts à faire. Un pays qui taxe moins va inévitablement accueillir plus d’investisseurs qu’un autre qui fait le contraire».
Cette rencontre avait pour objectif d’expliquer aux opérateurs économiques, les dispositions et les enjeux de cette annexe fiscale. Et Jean Kacou Diagou d’indiquer que «la Cgeci travaille sur une fiscalité de développement qui sera remise au gouvernement dès la fin de l’étude. Nous souhaitons que cela serve. Il faut une fiscalité qui puisse conduire le pays à l’émergence en 2020».
J-S Lia