Abidjan - En Côte d'Ivoire, deux viols ou tentatives de viol sont rapportés chaque jour, révèle jeudi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'Onu (OCHA) à Abidjan qui estime que "du travail reste encore à faire" relativement aux violences sexuelles dans le pays.
Selon OCHA qui cite une étude menée en 2013 par l'organisation humanitaire norvégienne International rescue commitee (IRC) sur la violence domestique en Afrique de l'Ouest, "deux viols ou tentatives de viol sont rapportés chaque jour en Côte d'Ivoire".
L'étude dénonce qu'en Côte d'Ivoire "une femme sur trois est victime de violence perpétrée par son partenaire intime ou ex- partenaire", rapporte OCHA dans son bulletin humanitaire du mois de janvier parvenu jeudi à Xinhua.
Les violences basées sur le genre se sont multipliées lors de la crise post-électorale de 2010-2011, selon OCHA qui croit savoir que "le nombre de cas rapportés de violences sexuelles était de 776 en 2011" avant de passer à "731 en 2012 puis à 444 pendant les neuf premiers mois de 2013".
"Deux ans après la crise, le nombre de cas de violences sexuelles n'a pas diminué significativement d'après les données de la Coordination nationale de la lutte contre les violences basées sur le genre", ajoute OCHA.
La majorité des victimes de violences sexuelles sont des femmes et des filles mais sept cas de viol sur des garçons de moins de 18 ans ont été rapportés en 2011, contre 23 et 9 respectivement en 2012 et 2013.
"De manière générale, les survivants mineurs (filles et garçons) sont passés de 23 % en 2011 à 55% en 2013, la grande majorité est constituée d'adolescentes âgées de 10 à 18 ans", souligne OCHA.
Selon le bulletin humanitaire, "l'analyse du profil des auteurs présumés en 2012 a révélé que la majorité des auteurs appartient à l'entourage des victimes".
Les mêmes analyses pointent également du doigt les hommes en armes "responsables de 135 incidents de viol en 2012 contre 343 cas en 2011".
"Les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI, armée) et plusieurs autres parties au conflit auraient commis des actes de violences sexuelles pendant la crise post-électorale ivoirienne", affirme OCHA sur la base d'un rapport du secrétaire général de l'Onu sur les violences sexuelles en situation de conflit de 2011 à 2012.
Entre janvier et septembre 2013, relève encore OCHA, "96 nouveaux cas de violence sexuelle perpétrée par des hommes en arme ou par des inconnus à l'aide d'armes de petit calibre, lors des braquages dans des domiciles".
La situation des violences basées sur le genre en Côte d'Ivoire, selon OCHA, est actuellement caractérisée par une " ampleur importante" de mariages précoces et forcés, des mutilations génitales féminines, des violences sexuelles et des violences domestiques sous plusieurs formes.
Toutefois, note le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'Onu, le gouvernement ivoirien s'est "activement" engagé à prévenir et à punir les auteurs de ces actes grâce à un partenariat avec les Nations unies et à la mise en place d'une Coordination de la lutte contre les violences basées sur le genre censée mener des actions de sensibilisation et de formation.
Selon OCHA qui cite une étude menée en 2013 par l'organisation humanitaire norvégienne International rescue commitee (IRC) sur la violence domestique en Afrique de l'Ouest, "deux viols ou tentatives de viol sont rapportés chaque jour en Côte d'Ivoire".
L'étude dénonce qu'en Côte d'Ivoire "une femme sur trois est victime de violence perpétrée par son partenaire intime ou ex- partenaire", rapporte OCHA dans son bulletin humanitaire du mois de janvier parvenu jeudi à Xinhua.
Les violences basées sur le genre se sont multipliées lors de la crise post-électorale de 2010-2011, selon OCHA qui croit savoir que "le nombre de cas rapportés de violences sexuelles était de 776 en 2011" avant de passer à "731 en 2012 puis à 444 pendant les neuf premiers mois de 2013".
"Deux ans après la crise, le nombre de cas de violences sexuelles n'a pas diminué significativement d'après les données de la Coordination nationale de la lutte contre les violences basées sur le genre", ajoute OCHA.
La majorité des victimes de violences sexuelles sont des femmes et des filles mais sept cas de viol sur des garçons de moins de 18 ans ont été rapportés en 2011, contre 23 et 9 respectivement en 2012 et 2013.
"De manière générale, les survivants mineurs (filles et garçons) sont passés de 23 % en 2011 à 55% en 2013, la grande majorité est constituée d'adolescentes âgées de 10 à 18 ans", souligne OCHA.
Selon le bulletin humanitaire, "l'analyse du profil des auteurs présumés en 2012 a révélé que la majorité des auteurs appartient à l'entourage des victimes".
Les mêmes analyses pointent également du doigt les hommes en armes "responsables de 135 incidents de viol en 2012 contre 343 cas en 2011".
"Les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI, armée) et plusieurs autres parties au conflit auraient commis des actes de violences sexuelles pendant la crise post-électorale ivoirienne", affirme OCHA sur la base d'un rapport du secrétaire général de l'Onu sur les violences sexuelles en situation de conflit de 2011 à 2012.
Entre janvier et septembre 2013, relève encore OCHA, "96 nouveaux cas de violence sexuelle perpétrée par des hommes en arme ou par des inconnus à l'aide d'armes de petit calibre, lors des braquages dans des domiciles".
La situation des violences basées sur le genre en Côte d'Ivoire, selon OCHA, est actuellement caractérisée par une " ampleur importante" de mariages précoces et forcés, des mutilations génitales féminines, des violences sexuelles et des violences domestiques sous plusieurs formes.
Toutefois, note le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'Onu, le gouvernement ivoirien s'est "activement" engagé à prévenir et à punir les auteurs de ces actes grâce à un partenariat avec les Nations unies et à la mise en place d'une Coordination de la lutte contre les violences basées sur le genre censée mener des actions de sensibilisation et de formation.