« Nous attendons que la ministre de la Santé et de la lutte contre le Vih/Sida, nous associe à cette mesure. Chacun de nous a vu ce qu’a été la gratuité des soins dans les hôpitaux. Je crois que dans tous les services où il a été question de gratuité, on crée toujours des pénuries, des lourdeurs et le racket. Pour la Couverture maladie universelle, nous ne pouvons qu’être sceptiques, au vu des déboires passés. Pour l’instant, l’Aprocaci se prépare à adresser un courrier au ministre de la Santé afin d’avoir de plus amples informations sur cette mesure ».
Marius Comoé (Président de la Fédération des associations de consommateurs actifs de Côte d’Ivoire ‘ ’Faca-CI’’) : « La Couverture maladie universelle ne marchera pas »
« Cet engagement du gouvernement de mettre en œuvre la politique de la Couverture maladie universelle a suscité beaucoup d’espoir, surtout pendant les campagnes présidentielles. Trois ans après l’élection du président de la République, nous attendons encore. L’application de la Couverture maladie universelle en 2015 nous paraît inappropriée. Dans les campagnes du chef de l’Etat, il n’a jamais été question qu’elle soit appliquée jusqu’en 2015. En 2015, son mandat est fini. Cette mesure devrait être mise en œuvre depuis. Alors, je crois donc qu’elle a de fortes chances de ne pas être appliquée correctement ».
l Colonel Traoré Dohia (Sg de la Fédération des syndicats autonomes de Côte d’Ivoire ‘’Fesaci’’) : « La Cmu ne résoudra pas la souffrance des malades »
« C’est un départ important. La Couverture maladie universelle est un processus qui s’inscrit dans une bonne dynamique. Maintenant, savoir si cette mesure pourra régler la prise en charge des malades dans les hôpitaux, c’est une autre paire de manches. Pour moi, ce n’est pas évident. La Couverture maladie universelle atténuera les souffrances des malades dans les hôpitaux, mais ne les résoudra pas entièrement. Mais c’est le départ d’un processus, ensuite, les faiblesses et les imperfections que nous allons constater pourront se régler, au fur et à mesure. Mais le plus important, c’est de démarrer ».
l Bamba Moussa (président de l’Association ivoirienne des dialysés et insuffisants rénaux de Côte d’Ivoire ‘’Aidir’’) : « Janvier 2015 est trop loin !»
« Après l’échec de la gratuité des soins, la Couverture maladie universelle reste l’unique espoir pour les Ivoiriens. Et je suis sûr qu’elle peut régler la prise en charge des malades dans les hôpitaux. De nombreuses personnes souffrent pour pouvoir se soigner. Ce que je déplore par contre, c’est la date à laquelle elle entre en application. Janvier 2015 est trop tard pour nous les dialysés qui avons de nombreux problèmes de santé. Les gens meurent tous les jours, faute de prise en charge. Attendre encore un an pour l’appliquer, c’est difficile. Toutefois, je crois qu’une fois appliquée, la Cmu va marcher. Certains pays l’ont essayée et cela a donné de bons résultats ».
l Mesmin Comoé (vice-président de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat ‘’Mugefci’’) : « Il faut l’expérimenter d’abord »
« La Couverture maladie universelle n’a rien à voir avec la gratuité des soins. Alors, ce qui s’est passé avec la gratuité des soins ne va pas forcément se produire avec cette mesure. Les mentalités changent. Il faut d’abord essayer la mesure, avant de tirer des conclusions hâtives. Expérimentons donc la Couverture maladie universelle, voyons les défaillances, ensuite on essayera de les corriger. L’échec de la gratuité vient du fait que le malade ne payait aucun frais; c’est l’Etat qui supportait tout. Pour la Couverture maladie universelle, le patient apportera une contrepartie. Moi, j’ai bonne foi. Si cela marche dans certains pays, pourquoi pas ici ?»
Recueillis par RT
Marius Comoé (Président de la Fédération des associations de consommateurs actifs de Côte d’Ivoire ‘ ’Faca-CI’’) : « La Couverture maladie universelle ne marchera pas »
« Cet engagement du gouvernement de mettre en œuvre la politique de la Couverture maladie universelle a suscité beaucoup d’espoir, surtout pendant les campagnes présidentielles. Trois ans après l’élection du président de la République, nous attendons encore. L’application de la Couverture maladie universelle en 2015 nous paraît inappropriée. Dans les campagnes du chef de l’Etat, il n’a jamais été question qu’elle soit appliquée jusqu’en 2015. En 2015, son mandat est fini. Cette mesure devrait être mise en œuvre depuis. Alors, je crois donc qu’elle a de fortes chances de ne pas être appliquée correctement ».
l Colonel Traoré Dohia (Sg de la Fédération des syndicats autonomes de Côte d’Ivoire ‘’Fesaci’’) : « La Cmu ne résoudra pas la souffrance des malades »
« C’est un départ important. La Couverture maladie universelle est un processus qui s’inscrit dans une bonne dynamique. Maintenant, savoir si cette mesure pourra régler la prise en charge des malades dans les hôpitaux, c’est une autre paire de manches. Pour moi, ce n’est pas évident. La Couverture maladie universelle atténuera les souffrances des malades dans les hôpitaux, mais ne les résoudra pas entièrement. Mais c’est le départ d’un processus, ensuite, les faiblesses et les imperfections que nous allons constater pourront se régler, au fur et à mesure. Mais le plus important, c’est de démarrer ».
l Bamba Moussa (président de l’Association ivoirienne des dialysés et insuffisants rénaux de Côte d’Ivoire ‘’Aidir’’) : « Janvier 2015 est trop loin !»
« Après l’échec de la gratuité des soins, la Couverture maladie universelle reste l’unique espoir pour les Ivoiriens. Et je suis sûr qu’elle peut régler la prise en charge des malades dans les hôpitaux. De nombreuses personnes souffrent pour pouvoir se soigner. Ce que je déplore par contre, c’est la date à laquelle elle entre en application. Janvier 2015 est trop tard pour nous les dialysés qui avons de nombreux problèmes de santé. Les gens meurent tous les jours, faute de prise en charge. Attendre encore un an pour l’appliquer, c’est difficile. Toutefois, je crois qu’une fois appliquée, la Cmu va marcher. Certains pays l’ont essayée et cela a donné de bons résultats ».
l Mesmin Comoé (vice-président de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat ‘’Mugefci’’) : « Il faut l’expérimenter d’abord »
« La Couverture maladie universelle n’a rien à voir avec la gratuité des soins. Alors, ce qui s’est passé avec la gratuité des soins ne va pas forcément se produire avec cette mesure. Les mentalités changent. Il faut d’abord essayer la mesure, avant de tirer des conclusions hâtives. Expérimentons donc la Couverture maladie universelle, voyons les défaillances, ensuite on essayera de les corriger. L’échec de la gratuité vient du fait que le malade ne payait aucun frais; c’est l’Etat qui supportait tout. Pour la Couverture maladie universelle, le patient apportera une contrepartie. Moi, j’ai bonne foi. Si cela marche dans certains pays, pourquoi pas ici ?»
Recueillis par RT