ABIDJAN - Douze militaires pro-Gbagbo, dont les anciens médecin et cuisinier de Laurent Gbagbo, ont été transférés mardi à Abidjan, où
ils ont été incarcérés, après des années de détention dans le nord de la Côte d’Ivoire, a annoncé le parquet militaire.
Cette mesure, qui vise à les rapprocher de leurs familles et à rendre plus rapide le travail de la justice, va dans le sens de la réconciliation que prône le régime d’Alassane Ouattara, près de trois ans après la sanglante crise postélectorale de 2010-2011.
"Douze militaires pro-Gbagbo dont le médecin militaire et le cuisinier de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo, en provenance du nord, ont été transférés à la maison d’arrêt militaire d’Abidjan", a affirmé à l’AFP le procureur militaire Ange Kessi, venu les accueillir à leur descente d’avion.
Mi-décembre, plusieurs dizaines de femmes de prisonniers politiques détenus depuis la crise postélectorale, avaient manifesté devant le palais de Justice d’Abidjan, dénonçant des détentions abusives et lointaines et des arrestations arbitraires.
Plus de 3.000 personnes ont péri entre décembre 2010 et avril 2011, après que l’ex-chef de l’Etat Laurent Gbagbo eut refusé de reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara au scrutin de décembre 2010.
Laurent Gbagbo, arrêté en avril 2011, est actuellement emprisonné à La Haye en attente de son procès par la Cour pénale internationale, qui l’accuse de "crimes contre l’humanité".
Récemment, le président Ouattara avait évoqué des libérations de détenus de la crise postélectorale, afin de favoriser le "retour d’une paix définitive" en Côte d’Ivoire.
Deux cadres du parti de Gbagbo sont depuis samedi au Ghana pour préparer le retour de milliers d’exilés pro-Gbagbo.
ck/jf/sba
ils ont été incarcérés, après des années de détention dans le nord de la Côte d’Ivoire, a annoncé le parquet militaire.
Cette mesure, qui vise à les rapprocher de leurs familles et à rendre plus rapide le travail de la justice, va dans le sens de la réconciliation que prône le régime d’Alassane Ouattara, près de trois ans après la sanglante crise postélectorale de 2010-2011.
"Douze militaires pro-Gbagbo dont le médecin militaire et le cuisinier de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo, en provenance du nord, ont été transférés à la maison d’arrêt militaire d’Abidjan", a affirmé à l’AFP le procureur militaire Ange Kessi, venu les accueillir à leur descente d’avion.
Mi-décembre, plusieurs dizaines de femmes de prisonniers politiques détenus depuis la crise postélectorale, avaient manifesté devant le palais de Justice d’Abidjan, dénonçant des détentions abusives et lointaines et des arrestations arbitraires.
Plus de 3.000 personnes ont péri entre décembre 2010 et avril 2011, après que l’ex-chef de l’Etat Laurent Gbagbo eut refusé de reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara au scrutin de décembre 2010.
Laurent Gbagbo, arrêté en avril 2011, est actuellement emprisonné à La Haye en attente de son procès par la Cour pénale internationale, qui l’accuse de "crimes contre l’humanité".
Récemment, le président Ouattara avait évoqué des libérations de détenus de la crise postélectorale, afin de favoriser le "retour d’une paix définitive" en Côte d’Ivoire.
Deux cadres du parti de Gbagbo sont depuis samedi au Ghana pour préparer le retour de milliers d’exilés pro-Gbagbo.
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