San Pedro - Le directeur départemental (DD) de la Santé de San Pedro, le docteur Ipo Gbolié Jérémie, a expliqué, dimanche, lors de la célébration de la 61ème Journée internationale de lutte contre la lèpre, que cette maladie au regard des statistiques n’est plus un problème de santé publique dans le district sanitaire de San Pedro.
Dr Ipo Jérémie a signifié qu’en terme de statistique sanitaire, "la lèpre est en voie d’élimination dans le district sanitaire de San Pedro", notant que "le taux de prévalence enregistré en 2013 est de 0,74 cas pour 10 000 habitants ".
Selon le docteur Ipo, "ce taux est en dessous du taux d’élimination fixé par l’OMS, un seuil ne faisant plus de la lèpre un problème de santé publique, à savoir moins d’un cas pour 10 000 habitants".
Il a cependant prévenu qu’il serait inopportun de tomber dans l’autosatisfaction au regard de cette prévalence, parce que la lèpre est une affection qui évolue lentement, de sorte que des malades peuvent se trouver dans la population en l’ignorant eux-mêmes.
"C’est pourquoi, il faut intensifier les efforts pour un dépistage actif de la maladie au sein des communautés", a souligné le docteur Ipo.
Selon le DD de la Santé, en 2013, l’on a comptabilisé 49 personnes atteintes par la lèpre, dont 29 nouveaux cas.
Le préfet de région, préfet du département de San Pedro, Coulibaly Ousmane, a exhorté les malades à suivre assidument leur traitement de six mois. A l’ensemble de la population, il a demandé de fréquenter les centres de santé pour se faire dépister dès l’apparition d’une tâche claire insensible aux piqûres ou d’une lésion suspecte sur la peau et se soigner gratuitement.
"Les choses ont changé. Le malade de la lèpre qui était autrefois rejeté par la société est aujourd’hui couvert d’amour, d’affection et d’assistance. Il n’y a donc plus de raison que le malade dépisté se cache ou éprouve de la honte aux yeux du monde", a conseillé le préfet Coulibaly.
Au cours des festivités de Grand-Bereby, 25 malades de la lèpre ont reçu chacun de nombreux dons en vivres et non vivres comprenant, entre autres, une natte, un téléphone portable, un seau, du savon, de l’huile et du riz.
(Aip)
Jmk/kkp/Ask
Dr Ipo Jérémie a signifié qu’en terme de statistique sanitaire, "la lèpre est en voie d’élimination dans le district sanitaire de San Pedro", notant que "le taux de prévalence enregistré en 2013 est de 0,74 cas pour 10 000 habitants ".
Selon le docteur Ipo, "ce taux est en dessous du taux d’élimination fixé par l’OMS, un seuil ne faisant plus de la lèpre un problème de santé publique, à savoir moins d’un cas pour 10 000 habitants".
Il a cependant prévenu qu’il serait inopportun de tomber dans l’autosatisfaction au regard de cette prévalence, parce que la lèpre est une affection qui évolue lentement, de sorte que des malades peuvent se trouver dans la population en l’ignorant eux-mêmes.
"C’est pourquoi, il faut intensifier les efforts pour un dépistage actif de la maladie au sein des communautés", a souligné le docteur Ipo.
Selon le DD de la Santé, en 2013, l’on a comptabilisé 49 personnes atteintes par la lèpre, dont 29 nouveaux cas.
Le préfet de région, préfet du département de San Pedro, Coulibaly Ousmane, a exhorté les malades à suivre assidument leur traitement de six mois. A l’ensemble de la population, il a demandé de fréquenter les centres de santé pour se faire dépister dès l’apparition d’une tâche claire insensible aux piqûres ou d’une lésion suspecte sur la peau et se soigner gratuitement.
"Les choses ont changé. Le malade de la lèpre qui était autrefois rejeté par la société est aujourd’hui couvert d’amour, d’affection et d’assistance. Il n’y a donc plus de raison que le malade dépisté se cache ou éprouve de la honte aux yeux du monde", a conseillé le préfet Coulibaly.
Au cours des festivités de Grand-Bereby, 25 malades de la lèpre ont reçu chacun de nombreux dons en vivres et non vivres comprenant, entre autres, une natte, un téléphone portable, un seau, du savon, de l’huile et du riz.
(Aip)
Jmk/kkp/Ask