Le tribunal militaire d’Abidjan a renvoyé au 3 février prochain, l’ouverture du procès contre 10 officiers de police accusés entre autres d’«attentat contre l’autorité de l’Etat, violation de consigne» pendant la crise postélectorale, a constaté APA, sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Après la lecture des accusations, le substitut du procureur militaire, le capitaine Dosso a estimé que l’absence de deux témoins clés en l’occurrence le Colonel-major, Boniface Konan et le Commissaire divisionnaire major, Sami Bi Irié, ne pouvait pas permettre un procès équitable, avant de « demander le renvoi très court (trois à quatre jours) de cette procédure ».
La défense, par contre a plaidé pour le démarrage effectif des débats jusqu’à ce que les témoins soient disponibles pour témoigner à la barre, formulant toutefois, séance tenante, une demande de liberté provisoire des détenus.
Le président du tribunal, Mahamadou Diallo, qui est par ailleurs, président d’une Chambre de la Cour d’appel, a planché en faveur du réquisitoire du parquet et renvoyé les discussions à lundi prochain « afin que le procès se déroule dans la transparence, l’équité et l’objectivité ». Pour le juge, le délai étant «assez court », il n’avait aucun intérêt à accorder une liberté provisoire aux détenus.
Les policiers présentés à la barre sont entre autres le Contrôleur général, Jean-François Régis Boblae Gossebo (ex-directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Intérieur), les Commissaires Philippe Gnépa Kola (ex-préfet de police de Yamoussoukro), Néglé César (ex-directeur de la DST), Traguéré Siegfried, Joachim Robé Gogo (ex- chef de la planification du CECOS), Denis Monnet (ex-membre du GSPR) et Claude Yoro ainsi que les capitaines major Guédé Zagahi et Rémi Kobly, tous deux ex-membres de la garde rapprochée de l’ex-Chef de l’Etat, Laurent Gbagbo.
Ils sont également poursuivis pour « arrestation illégale et séquestration, de meurtre, de recel de cadavre, viol, détournement de deniers et de matériels publics, achat, commerce, détention et cession illicite d’armes et de munitions de guerre » pendant la période postélectorale que le pays a traversée entre décembre 2010 et avril 2011, qui a causé plus de 3000 morts.
JBK/hs/ls/APA
Après la lecture des accusations, le substitut du procureur militaire, le capitaine Dosso a estimé que l’absence de deux témoins clés en l’occurrence le Colonel-major, Boniface Konan et le Commissaire divisionnaire major, Sami Bi Irié, ne pouvait pas permettre un procès équitable, avant de « demander le renvoi très court (trois à quatre jours) de cette procédure ».
La défense, par contre a plaidé pour le démarrage effectif des débats jusqu’à ce que les témoins soient disponibles pour témoigner à la barre, formulant toutefois, séance tenante, une demande de liberté provisoire des détenus.
Le président du tribunal, Mahamadou Diallo, qui est par ailleurs, président d’une Chambre de la Cour d’appel, a planché en faveur du réquisitoire du parquet et renvoyé les discussions à lundi prochain « afin que le procès se déroule dans la transparence, l’équité et l’objectivité ». Pour le juge, le délai étant «assez court », il n’avait aucun intérêt à accorder une liberté provisoire aux détenus.
Les policiers présentés à la barre sont entre autres le Contrôleur général, Jean-François Régis Boblae Gossebo (ex-directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Intérieur), les Commissaires Philippe Gnépa Kola (ex-préfet de police de Yamoussoukro), Néglé César (ex-directeur de la DST), Traguéré Siegfried, Joachim Robé Gogo (ex- chef de la planification du CECOS), Denis Monnet (ex-membre du GSPR) et Claude Yoro ainsi que les capitaines major Guédé Zagahi et Rémi Kobly, tous deux ex-membres de la garde rapprochée de l’ex-Chef de l’Etat, Laurent Gbagbo.
Ils sont également poursuivis pour « arrestation illégale et séquestration, de meurtre, de recel de cadavre, viol, détournement de deniers et de matériels publics, achat, commerce, détention et cession illicite d’armes et de munitions de guerre » pendant la période postélectorale que le pays a traversée entre décembre 2010 et avril 2011, qui a causé plus de 3000 morts.
JBK/hs/ls/APA