Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo. Un pays, deux hommes politiques aux visions et approches diamétralement opposées. Deux hommes pour qui la notion de paix, de dialogue, de tolérance, de réconciliation semblent ne pas avoir la même signification. Ainsi pourrait se résumer les 13 dernières années de la marche de la Côte d’Ivoire. En effet, là où le président de la République, Alassane Ouattara, foncièrement attaché aux valeurs de paix, du respect de la vie humaine, ne ménage aucun effort dans son combat pour ramener la paix ,la cohésion sociale et stabilité en Côte d’Ivoire après la douloureuse crise postélectorale, son prédécesseur, Laurent Gbagbo, a mis en musique discours guerriers, menaces, assassinats, pour finir par offrir à son pays la guerre.
Nous sommes en octobre 2000, à l’issue d’une élection présidentielle organisée dans les conditions calamiteuses, selon les propres termes de l’ancien homme fort d’Abidjan, les deux protagonistes, notamment le candidat du FPI, Laurent Gbagbo, et ‘’le candidat du peuple’’, chef de la junte militaire alors au pouvoir, le défunt général Robert Guei, se disputent le fauteuil présidentiel. Le rapport de force engagé dans cette crise postélectorale tourne en faveur du premier cité, avec son cortège d’exilés, notamment de militaires. Installé au palais présidentiel du Plateau, le nouveau chef de l’Etat, au lieu de rechercher la paix s’abonne à une véritable traque à tous ceux qui ne partagent pas ses idéaux où du moins soupçonnés de l’être. A la tête d’une refondation bancale et mal inspirée, le natif de Mama et les siens vont fermer hermétiquement les portes de la Côte d’Ivoire aux militaires, qui ont fui les atrocités pour trouver refuge dans certains pays de la sous-région. Qui ne se souvient pas, en effet, des certitudes de Boga Doudou, alors ministre de l’Intérieur, jurant que rien ne pouvait arriver à la Côte d’Ivoire des refondateurs ? Qui a oublié les menaces de son homologue de la Défense, Moïse Lida Kouassi, promettant de faire pleuvoir le feu sur la tête du premier soldat insurgé. L’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo lui-même, n’avait-il pas clamé qu’il était parfaitement informé des faits et gestes des soldats ivoiriens exilés au Burkina Faso? C’était donc la foire aux menaces permanentes, c’était l’arrogance sans limite et c’était aussi et surtout la volonté affichée de contraindre des Ivoiriens à l’exil loin et très loin de leurs terres ancestrales. «Nous voyons le dos des nageurs. Nous savons à quel feu tricolore ils s’arrêtent à Ouagadougou. Nous les attendons », ne cessait de menacer le chef de file de la refondation. Belliqueux à souhait, le dictateur et ses hommes se sont donc enfermés dans la promotion de la haine et de la division au détriment de la paix. La suite on la connait. La fracture accentuée, le pays s’est au fil du temps enfoncé dans la crise pour aboutir à une guerre armée en septembre 2002. La refondation a ainsi déchiré la Côte d’Ivoire pendant une décennie. Changement de pouvoir, changement de cap également. Depuis la chute de Laurent Gbagbo le 11 avril 2011, la Côte d’Ivoire a retrouvé un vrai chef soucieux de l’avenir de son pays qui ne peut se construire que dans la paix et le rassemblement des toutes ses filles et fils. Au sommet de la Côte d’Ivoire nouvelle portée par le ‘’vivre ensemble’’, le président de la République, Alassane Ouattara, depuis son discours d’investiture le 11 mai 2011 à Yamoussoukro, a maintenu sa main tendue à tous les exilés ivoiriens. Pour lui, il n’est pas question qu’un seul ivoirien reste en marge de la reconstruction de la Côte d’Ivoire. Constamment, il invite tous à retourner au bercail pour prendre leur place dans le train de la réconciliation et de la paix. Cette bataille porte ses fruits avec le retour en masse des exilés. La Côte d’Ivoire de la paix, de l’unité nationale totalement orientée vers le développement et la prospérité guidée par l’ancien directeur général adjoint du FMI, a repris sa marche. Laissant derrière elle la violence, de la haine et la guerre.
LO
Nous sommes en octobre 2000, à l’issue d’une élection présidentielle organisée dans les conditions calamiteuses, selon les propres termes de l’ancien homme fort d’Abidjan, les deux protagonistes, notamment le candidat du FPI, Laurent Gbagbo, et ‘’le candidat du peuple’’, chef de la junte militaire alors au pouvoir, le défunt général Robert Guei, se disputent le fauteuil présidentiel. Le rapport de force engagé dans cette crise postélectorale tourne en faveur du premier cité, avec son cortège d’exilés, notamment de militaires. Installé au palais présidentiel du Plateau, le nouveau chef de l’Etat, au lieu de rechercher la paix s’abonne à une véritable traque à tous ceux qui ne partagent pas ses idéaux où du moins soupçonnés de l’être. A la tête d’une refondation bancale et mal inspirée, le natif de Mama et les siens vont fermer hermétiquement les portes de la Côte d’Ivoire aux militaires, qui ont fui les atrocités pour trouver refuge dans certains pays de la sous-région. Qui ne se souvient pas, en effet, des certitudes de Boga Doudou, alors ministre de l’Intérieur, jurant que rien ne pouvait arriver à la Côte d’Ivoire des refondateurs ? Qui a oublié les menaces de son homologue de la Défense, Moïse Lida Kouassi, promettant de faire pleuvoir le feu sur la tête du premier soldat insurgé. L’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo lui-même, n’avait-il pas clamé qu’il était parfaitement informé des faits et gestes des soldats ivoiriens exilés au Burkina Faso? C’était donc la foire aux menaces permanentes, c’était l’arrogance sans limite et c’était aussi et surtout la volonté affichée de contraindre des Ivoiriens à l’exil loin et très loin de leurs terres ancestrales. «Nous voyons le dos des nageurs. Nous savons à quel feu tricolore ils s’arrêtent à Ouagadougou. Nous les attendons », ne cessait de menacer le chef de file de la refondation. Belliqueux à souhait, le dictateur et ses hommes se sont donc enfermés dans la promotion de la haine et de la division au détriment de la paix. La suite on la connait. La fracture accentuée, le pays s’est au fil du temps enfoncé dans la crise pour aboutir à une guerre armée en septembre 2002. La refondation a ainsi déchiré la Côte d’Ivoire pendant une décennie. Changement de pouvoir, changement de cap également. Depuis la chute de Laurent Gbagbo le 11 avril 2011, la Côte d’Ivoire a retrouvé un vrai chef soucieux de l’avenir de son pays qui ne peut se construire que dans la paix et le rassemblement des toutes ses filles et fils. Au sommet de la Côte d’Ivoire nouvelle portée par le ‘’vivre ensemble’’, le président de la République, Alassane Ouattara, depuis son discours d’investiture le 11 mai 2011 à Yamoussoukro, a maintenu sa main tendue à tous les exilés ivoiriens. Pour lui, il n’est pas question qu’un seul ivoirien reste en marge de la reconstruction de la Côte d’Ivoire. Constamment, il invite tous à retourner au bercail pour prendre leur place dans le train de la réconciliation et de la paix. Cette bataille porte ses fruits avec le retour en masse des exilés. La Côte d’Ivoire de la paix, de l’unité nationale totalement orientée vers le développement et la prospérité guidée par l’ancien directeur général adjoint du FMI, a repris sa marche. Laissant derrière elle la violence, de la haine et la guerre.
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