A l’occasion de son séjour de travail dans sa région, le président du Conseil régional d’Agnibilékro, Pascal Abinan a attiré l’attention du personnel soignant sur un comportement fâcheux : la politique au travail. C’était le weekend dernier.
Pascal Abinan était vendredi dernier à Agnibilékrou où Il a fait un don d’une ambulance flambant neuve et toute équipée au Chr. Ce, à la grande joie des populations et du personnel soignant. Il a aussi profité de cette occasion pour faire quelques mises au point avec le personnel de la structure hospitalière.. « Beaucoup de sons me parviennent ces derniers temps. Je rappelle que les hôpitaux sont sous la responsabilité du Conseil régional. A ce titre, je suis le premier responsable de cet hôpital. Quand on a choisi d’être fonctionnaire, alors, on est fonctionnaire. Le statut de la fonction interdit aux fonctionnaires d’avoir d’autres activités lucratives. Il me revient de manière récurrente, que tout le personnel de cet hôpital est en même temps éleveur. Il y a un choix à faire. On ne peut pas faire les deux en même temps », a-t-il lâché. Et de continuer : « Ce n’est pas de la menace ! C’est un conseil d’amis que je donne. Je le dis parce que je suis de cette région. Quand les gens arrivent, on n’est pas là, parce qu’on est occupé ailleurs. La vie d’un homme est sacrée… En France, quand un malade décède à l’hôpital, le médecin traitant est tout malheureux parce qu’il n’a pas pu sauver le malade. On a l’impression que chez nous, quand quelqu’un décède à l’hôpital, ça n’intéresse pas ou ça ne préoccupe pas le personnel soignant. Il faut qu’on change de comportement. Avant d’agir, je préfère prévenir », a-t-il averti. Avant d’évoquer un autre problème : « le fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions, est au service de l’Etat et de ceux qui l’incarnent. Il se raconte aussi que certains ne reconnaissent pas l’autorité du président de la République qui incarne l’autorité de l’Etat. Evitez de faire entrer la politique à l’hôpital. On ne doit pas savoir de quel parti politique est un malade avant de le recevoir. C’est votre sacerdoce. Vous avez prêté le serment d’hypocrate. Il ne faut pas que ce soit un serment d’hypocrite. De grâce, au moment où je prends la gestion de cet hôpital, je ne permettrai plus cela », a-t-il conclu.
F.A
(Envoyé spécial)
Pascal Abinan était vendredi dernier à Agnibilékrou où Il a fait un don d’une ambulance flambant neuve et toute équipée au Chr. Ce, à la grande joie des populations et du personnel soignant. Il a aussi profité de cette occasion pour faire quelques mises au point avec le personnel de la structure hospitalière.. « Beaucoup de sons me parviennent ces derniers temps. Je rappelle que les hôpitaux sont sous la responsabilité du Conseil régional. A ce titre, je suis le premier responsable de cet hôpital. Quand on a choisi d’être fonctionnaire, alors, on est fonctionnaire. Le statut de la fonction interdit aux fonctionnaires d’avoir d’autres activités lucratives. Il me revient de manière récurrente, que tout le personnel de cet hôpital est en même temps éleveur. Il y a un choix à faire. On ne peut pas faire les deux en même temps », a-t-il lâché. Et de continuer : « Ce n’est pas de la menace ! C’est un conseil d’amis que je donne. Je le dis parce que je suis de cette région. Quand les gens arrivent, on n’est pas là, parce qu’on est occupé ailleurs. La vie d’un homme est sacrée… En France, quand un malade décède à l’hôpital, le médecin traitant est tout malheureux parce qu’il n’a pas pu sauver le malade. On a l’impression que chez nous, quand quelqu’un décède à l’hôpital, ça n’intéresse pas ou ça ne préoccupe pas le personnel soignant. Il faut qu’on change de comportement. Avant d’agir, je préfère prévenir », a-t-il averti. Avant d’évoquer un autre problème : « le fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions, est au service de l’Etat et de ceux qui l’incarnent. Il se raconte aussi que certains ne reconnaissent pas l’autorité du président de la République qui incarne l’autorité de l’Etat. Evitez de faire entrer la politique à l’hôpital. On ne doit pas savoir de quel parti politique est un malade avant de le recevoir. C’est votre sacerdoce. Vous avez prêté le serment d’hypocrate. Il ne faut pas que ce soit un serment d’hypocrite. De grâce, au moment où je prends la gestion de cet hôpital, je ne permettrai plus cela », a-t-il conclu.
F.A
(Envoyé spécial)