ABIDJAN- Une trentaine de détenus pro-Gbagbo, civils et militaires, emprisonnés suite à la crise postélectorale de 2010-2011 en Côte
d’Ivoire, ont été mis en liberté provisoire, a-t-on appris mardi de sources concordantes à Abidjan.
"Trente-deux pro-Gbagbo, dont deux responsables du Cojep", le Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples, un mouvement créé par Charles Blé Goudé, un proche de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, "ont été libérés lundi soir", a déclaré à l’AFP Patrice Saraka, l’un des chefs du Cojep.
"Ces personnes incarcérées depuis près de deux ans à la Maca" (maison d’arrêt et de correction d’Abidjan) bénéficient "de la liberté provisoire", a souligné Me Félix Bobré, leur avocat.
"On espère d’autres libérations" a-t-il ajouté.
"C’est une décision prise par la justice, que nous respectons", a déclaré à l’AFP le porte-parole du gouvernement Bruno Koné.
"Tout ce qui peut permettre d’avancer vers la réconciliation et plus de
cordialité et de positivité dans les échanges et les comportements, nous
l’approuvons", a-t-il poursuivi.
Récemment, le président ivoirien Alassane Ouattara avait évoqué de
nouvelles libérations de détenus de la crise postélectorale, qui avait fait
plus de 3.000 morts de décembre 2010 à avril 2011, afin de favoriser le
"retour d’une paix définitive" en Côte d’Ivoire.
Interrogé par l’AFP, Martial Yavo, responsable du Cojep avant son
arrestation en juin 2012, s’est dit "heureux" d’être en liberté et a souhaité la libération des autres détenus, dont son mentor Charles Blé Goudé.
L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo est emprisonné à La Haye depuis deux ans, poursuivi pour crime contre l’humanité par la Cour pénale internationale (CPI).
Charles Blé Goudé, son ancien ministre de la Jeunesse surnommé "le général de la rue", est actuellement détenu en Côte d’Ivoire.
La CPI le poursuit pour crimes contre l’humanité et demande son
transfèrement à La Haye, ce qu’Abidjan refuse pour l’instant.
M. Blé Goudé a été inculpé par la justice ivoirienne le 21 janvier de
"crimes de guerre", d’"assassinats, vols en réunion, dégradation et
destruction de biens d’autrui".
Des dizaines d’Ivoiriens pro-Gbagbo sont détenus en liaison avec la crise postélectorale provoquée par le refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara à l’élection présidentielle de novembre 2010.
L’opposition pro-Gbagbo estime le nombre de prisonniers politiques à 700 ou 800.
ck/jf/sd
d’Ivoire, ont été mis en liberté provisoire, a-t-on appris mardi de sources concordantes à Abidjan.
"Trente-deux pro-Gbagbo, dont deux responsables du Cojep", le Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples, un mouvement créé par Charles Blé Goudé, un proche de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, "ont été libérés lundi soir", a déclaré à l’AFP Patrice Saraka, l’un des chefs du Cojep.
"Ces personnes incarcérées depuis près de deux ans à la Maca" (maison d’arrêt et de correction d’Abidjan) bénéficient "de la liberté provisoire", a souligné Me Félix Bobré, leur avocat.
"On espère d’autres libérations" a-t-il ajouté.
"C’est une décision prise par la justice, que nous respectons", a déclaré à l’AFP le porte-parole du gouvernement Bruno Koné.
"Tout ce qui peut permettre d’avancer vers la réconciliation et plus de
cordialité et de positivité dans les échanges et les comportements, nous
l’approuvons", a-t-il poursuivi.
Récemment, le président ivoirien Alassane Ouattara avait évoqué de
nouvelles libérations de détenus de la crise postélectorale, qui avait fait
plus de 3.000 morts de décembre 2010 à avril 2011, afin de favoriser le
"retour d’une paix définitive" en Côte d’Ivoire.
Interrogé par l’AFP, Martial Yavo, responsable du Cojep avant son
arrestation en juin 2012, s’est dit "heureux" d’être en liberté et a souhaité la libération des autres détenus, dont son mentor Charles Blé Goudé.
L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo est emprisonné à La Haye depuis deux ans, poursuivi pour crime contre l’humanité par la Cour pénale internationale (CPI).
Charles Blé Goudé, son ancien ministre de la Jeunesse surnommé "le général de la rue", est actuellement détenu en Côte d’Ivoire.
La CPI le poursuit pour crimes contre l’humanité et demande son
transfèrement à La Haye, ce qu’Abidjan refuse pour l’instant.
M. Blé Goudé a été inculpé par la justice ivoirienne le 21 janvier de
"crimes de guerre", d’"assassinats, vols en réunion, dégradation et
destruction de biens d’autrui".
Des dizaines d’Ivoiriens pro-Gbagbo sont détenus en liaison avec la crise postélectorale provoquée par le refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara à l’élection présidentielle de novembre 2010.
L’opposition pro-Gbagbo estime le nombre de prisonniers politiques à 700 ou 800.
ck/jf/sd