Agboville - Une centaine d'experts ivoiriens représentant les structures sous-tutelle de la direction générale de la Santé et de la Lutte contre le Sida sont, depuis mardi matin à Agboville, en atelier de planification des activités des directions centrales et des programmes de santé, pour l'année 2014.
"La mise en œuvre de notre politique nationale de santé reste marquée par un certain nombre de difficultés, notamment l'insuffisance d'intégration et de coordination des activités sur le terrain", a d'emblée dénoncé le directeur général de la Santé, le professeur Boa Yapo Félix.
Selon lui, les mêmes acteurs font l'objet de sollicitations diverses dans la même période, entrainant des conflits de calendrier et des chevauchements récurrents d'interventions sur le terrain, insistant sur l'urgence de "réorienter le travail", face aux "dysfonctionnements constatés" qui entrainent une faible productivité de l'administration sanitaire.
Le directeur général a dénoncé les conséquences sur l'efficacité du système de santé, vu que la majeure partie du temps est consacrée à des activités accessoires au détriment des missions premières. "Il arrive des jours où nous sommes sollicités par deux, voire trois directeurs pour soit ouvrir une cérémonie ou représenter madame la ministre à un atelier", a fait remarquer le professeur Boa Yapo.
Il a expliqué que c'est pour mettre fin à ces dysfonctionnements que la direction générale de la Santé, en collaboration avec la direction générale de la Lutte contre le Sida, organise la rencontre d’échanges, en vue de dégager un objectif commun annuel, a affirmé professeur Boa Yapo.
"Nous devons penser gestion de nos activités, en nous concentrant sur la première étape qu'est la planification", a fait observer le professeur Bédi Troin, inspecteur général de la Santé, représentant le ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida.
Il a invité les participants à rechercher d'abord les solutions à la coordination des activités, à la planification ainsi qu’au suivi de ces activités, vu que, selon lui, il est difficile d'atteindre les objectifs sans suivi.
Le programme américain, ‘Pepfar’, de lutte contre le Sida et l'Union européenne (Ue) sont les partenaires financiers et techniques de l'atelier auquel prennent part les directeurs centraux, les directeurs régionaux et départementaux ainsi que les directeurs de programme, note-t-on.
(AIP)
Dd/kkp/Ask
"La mise en œuvre de notre politique nationale de santé reste marquée par un certain nombre de difficultés, notamment l'insuffisance d'intégration et de coordination des activités sur le terrain", a d'emblée dénoncé le directeur général de la Santé, le professeur Boa Yapo Félix.
Selon lui, les mêmes acteurs font l'objet de sollicitations diverses dans la même période, entrainant des conflits de calendrier et des chevauchements récurrents d'interventions sur le terrain, insistant sur l'urgence de "réorienter le travail", face aux "dysfonctionnements constatés" qui entrainent une faible productivité de l'administration sanitaire.
Le directeur général a dénoncé les conséquences sur l'efficacité du système de santé, vu que la majeure partie du temps est consacrée à des activités accessoires au détriment des missions premières. "Il arrive des jours où nous sommes sollicités par deux, voire trois directeurs pour soit ouvrir une cérémonie ou représenter madame la ministre à un atelier", a fait remarquer le professeur Boa Yapo.
Il a expliqué que c'est pour mettre fin à ces dysfonctionnements que la direction générale de la Santé, en collaboration avec la direction générale de la Lutte contre le Sida, organise la rencontre d’échanges, en vue de dégager un objectif commun annuel, a affirmé professeur Boa Yapo.
"Nous devons penser gestion de nos activités, en nous concentrant sur la première étape qu'est la planification", a fait observer le professeur Bédi Troin, inspecteur général de la Santé, représentant le ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida.
Il a invité les participants à rechercher d'abord les solutions à la coordination des activités, à la planification ainsi qu’au suivi de ces activités, vu que, selon lui, il est difficile d'atteindre les objectifs sans suivi.
Le programme américain, ‘Pepfar’, de lutte contre le Sida et l'Union européenne (Ue) sont les partenaires financiers et techniques de l'atelier auquel prennent part les directeurs centraux, les directeurs régionaux et départementaux ainsi que les directeurs de programme, note-t-on.
(AIP)
Dd/kkp/Ask