Après la cérémonie de réception du vendredi dernier place maintenant à l’opération d’identification des ex-FDS précédemment en exil de l’intérieur comme de l’extérieur. Cette opération est pilotée par l’INS (Institut national de la statistique) et elle a démarré hier mardi 28 janvier 2014 dans les locaux du ministère de la défense au Plateau, en présence de Paul Koffi Koffi titulaire de ce département. Séance tenante Goabri Eves Cynthia a été enrôlée par le système biométrique. Prise de vue, empreinte digitale, enregistrement du nom et prénom, du matricule, puis de la signature. Après quoi le ministre en charge de la défense a animé un point de presse dans lequel il a fait les clarifications nécessaires à la dite opération. D’abord il a indiqué la nécessité du profilage. Il s’agit a-t-il dit d’avoir des données claires sur le soldat qui se présente et d’avoir un état précis des lieux. Sont-ils décédés, sont-ils en vie, pourquoi le départ en exil ? Bref, des informations pour être situé sur leur histoire et leurs parcours respectifs. Pour ceux qui s’inquiètent encore au sujet du matricule, il a indiqué que celui-ci n’est pas le seul paramètre de vérification. Il y a d’autres renseignements qui permettront de savoir si le candidat à la réintégration a réellement servi dans les rangs des ex-Forces de défense et de sécurité. Dans tous les cas, a-t-il ajouté, ceux qui ne seront pas admis à la réintégration ne seront pas laissés dans la nature. ‘’Nous ne voulons pas commettre d’erreur ou frustrer d’autres (en les radiant systématiquement) mais il ne s’agit pas non plus de faire un cadeau à des infiltrés’’, a conclu Paul Koffi Koffi. Qui a même rassuré qu’en attendant la fin du processus, les candidats enregistrés bénéficieront d’un pécule dont le montant n’a pas été défini et ce, conformément aux instructions du Chef de l’Etat Alassane Ouattara.
1189 éléments étaient sur place en Côte d’Ivoire
A l’entame de son point de presse, le ministre a donné les derniers chiffres des inscrits revenus d’exil et qui vont croissants. L’effectif à la date du 28 janvier 2014 est de 1439. Parmi eux, ils sont 189 à être venu du Ghana, 20 du Togo, 1 du Bénin, 22 du Libéria, 1 de la Guinée Equatoriale, 1 du Mali, 1 de la Guinée Equatoriale et 15 d’autres horizons divers. Le gros du lot vient de Côte d’Ivoire avec 1 189 éléments. Au total ils sont 1 439. A la fin du mois de janvier, 33 éléments déjà « vérifiés positifs » percevront leurs soldes, selon les assurances du ministre.
Déjà les noms des premiers inscrits sont affichés dans la cour du ministère et peuvent être consultés. Le candidat qui voit son nom au tableau est tenu de remplir une fiche de renseignement avec laquelle il se présente à l’enrôlement biométrique. Un récépissé lui est remis après cette étape. Selon Kouamé Kanga de l’INS chef de groupe en charge de cet enrôlement, ses agents sont outillés pour enregistrer 150 personnes par jour.
S.Debailly
1189 éléments étaient sur place en Côte d’Ivoire
A l’entame de son point de presse, le ministre a donné les derniers chiffres des inscrits revenus d’exil et qui vont croissants. L’effectif à la date du 28 janvier 2014 est de 1439. Parmi eux, ils sont 189 à être venu du Ghana, 20 du Togo, 1 du Bénin, 22 du Libéria, 1 de la Guinée Equatoriale, 1 du Mali, 1 de la Guinée Equatoriale et 15 d’autres horizons divers. Le gros du lot vient de Côte d’Ivoire avec 1 189 éléments. Au total ils sont 1 439. A la fin du mois de janvier, 33 éléments déjà « vérifiés positifs » percevront leurs soldes, selon les assurances du ministre.
Déjà les noms des premiers inscrits sont affichés dans la cour du ministère et peuvent être consultés. Le candidat qui voit son nom au tableau est tenu de remplir une fiche de renseignement avec laquelle il se présente à l’enrôlement biométrique. Un récépissé lui est remis après cette étape. Selon Kouamé Kanga de l’INS chef de groupe en charge de cet enrôlement, ses agents sont outillés pour enregistrer 150 personnes par jour.
S.Debailly