L’audition de l’ex-Première Dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo a commencé hier, mardi 04 février et elle se poursuivra jusqu’au vendredi 07 février dans sa résidence surveillée d’Odienné. Pendant ces auditions à huis clos, celle qui sera, à n’en point douter, sous les projecteurs pendant ces quatre jours, est entendue par le procureur du tribunal d’Abidjan-Plateau, Adou Richard Christophe et le doyen des juges d’instruction. Tous deux sont arrivés accompagnés de greffiers dans la capitale du Kabadougou. De son coté, Mme Gbagbo est assistée par un collectif de trois avocats. Si rien n’a filtré au premier jour de cet nous interrogatoire, nos sources indiquent qu’il s’agit d’une audition sur le fond dans le but de confirmer ou infirmer les charges retenues contre l’épouse de Gbagbo pour le rôle qu’elle aurait joué dans la crise postélectorale, qui a causé plus de 3.000 morts en 2011.
Après les deux premières auditions de Simone dont la dernière remonte à juin 2012, cet autre rendez-vous marque un tournant dans le sort qui sera réservé à la première des épouses de Gbagbo. En effet, depuis la date du 20 septembre dernier, l’Etat de Côte d’Ivoire a décidé du maintien de Mme Gbagbo en terre ivoirienne pour la faire juger par les juridictions du pays, grâce à l’invocation de l’exception d’irrecevabilité, suite à la demande de déferrement émise par la Cour Pénale Internationale (CPI). L’audition de ce jour s’inscrit dans le cadre de l’enquête qui est en cours pour préparer son procès. Et l’on imagine que les échanges dans la villa d’Odienné vont tourner autour des dix-sept chefs d’accusations qui ont été notifiés en juin 2012, par le juge d'instruction Koné Mamadou à celle que ses partisans avaient surnommée avec délectation "la dame de fer". En effet, celle-ci est sous le coup de plusieurs chefs d’accusation dont les principales sont les crimes de sang, crimes de guerre, crimes économiques, l’atteinte à la sûreté de l'Etat, les troubles à l'ordre public et l’entretien de bandes armées. Quatre jours pour revenir sur des moments chauds de l’histoire récente de la Côte d’Ivoire. Mais surtout quatre jours difficiles pour Simone, eu égard aux faits graves qui lui sont reprochés.
MD
Après les deux premières auditions de Simone dont la dernière remonte à juin 2012, cet autre rendez-vous marque un tournant dans le sort qui sera réservé à la première des épouses de Gbagbo. En effet, depuis la date du 20 septembre dernier, l’Etat de Côte d’Ivoire a décidé du maintien de Mme Gbagbo en terre ivoirienne pour la faire juger par les juridictions du pays, grâce à l’invocation de l’exception d’irrecevabilité, suite à la demande de déferrement émise par la Cour Pénale Internationale (CPI). L’audition de ce jour s’inscrit dans le cadre de l’enquête qui est en cours pour préparer son procès. Et l’on imagine que les échanges dans la villa d’Odienné vont tourner autour des dix-sept chefs d’accusations qui ont été notifiés en juin 2012, par le juge d'instruction Koné Mamadou à celle que ses partisans avaient surnommée avec délectation "la dame de fer". En effet, celle-ci est sous le coup de plusieurs chefs d’accusation dont les principales sont les crimes de sang, crimes de guerre, crimes économiques, l’atteinte à la sûreté de l'Etat, les troubles à l'ordre public et l’entretien de bandes armées. Quatre jours pour revenir sur des moments chauds de l’histoire récente de la Côte d’Ivoire. Mais surtout quatre jours difficiles pour Simone, eu égard aux faits graves qui lui sont reprochés.
MD