Bondoukou - Une délégation du Conseil du coton et de l’anacarde conduite par son président du conseil d’administration (PCA), Bamba Mamadou a effectué mardi à Bondoukou une mission en vue d’expliquer aux acteurs la reforme.
Selon le PCA cette reforme adoptée en conseil des ministres du 22 mars 2013 a notamment pour objectifs de contribuer à l’amélioration de la productivité, de la production et de la qualité des produits, la mise en place d’un système de commercialisation qui permet d’offrir aux producteurs un prix minimum garanti équivalent au moins à 60% du prix CAF ainsi qu’ à l’amélioration du cadre de vie des producteurs.
M. Bamba a indiqué que la reforme au niveau de la filière anacarde est axée notamment sur la mise en place d’une sacherie brousse et d’un système de commercialisation mieux structuré, le renforcement du contrôle de l’application des dispositifs réglementaires en ce qui concerne le respect du prix bord champ ainsi que l’accroissement de la transformation locale à moyen terme par l’identification et la mise en œuvre de mesures incitatives.
Il a fait savoir que les axes, en ce qui concerne la filière coton, sont entre autres, la mutualisation de la production et de la distribution des semences, la réorganisation de l’encadrement des producteurs par le retour aux zones exclusives ainsi que la mise en place d’un mécanisme garantissant un prix au producteur au moins égal à 60% du prix CAF qui devra être adossé à un fonds de lissage et de soutien.
L’administrateur au conseil du coton et de l’anacarde, Bassifou Ouattara a, pour sa part, insisté sur la mise en place des comités villageois qui seront chargés de la distribution de la sacherie brousse aux producteurs, soulignant que cette sacherie n’est pas à vendre.
Les échanges qui ont suivi, ont permis aux acteurs de l’anacarde de Bondoukou d’exprimer leurs préoccupations qui ont tourné autour de la volatilité des prix de l’anacarde, de la marge bénéficiaire, de la fuite du produit au Ghana et du transport du produit à Abidjan.
(AIP)
ns/kam
Selon le PCA cette reforme adoptée en conseil des ministres du 22 mars 2013 a notamment pour objectifs de contribuer à l’amélioration de la productivité, de la production et de la qualité des produits, la mise en place d’un système de commercialisation qui permet d’offrir aux producteurs un prix minimum garanti équivalent au moins à 60% du prix CAF ainsi qu’ à l’amélioration du cadre de vie des producteurs.
M. Bamba a indiqué que la reforme au niveau de la filière anacarde est axée notamment sur la mise en place d’une sacherie brousse et d’un système de commercialisation mieux structuré, le renforcement du contrôle de l’application des dispositifs réglementaires en ce qui concerne le respect du prix bord champ ainsi que l’accroissement de la transformation locale à moyen terme par l’identification et la mise en œuvre de mesures incitatives.
Il a fait savoir que les axes, en ce qui concerne la filière coton, sont entre autres, la mutualisation de la production et de la distribution des semences, la réorganisation de l’encadrement des producteurs par le retour aux zones exclusives ainsi que la mise en place d’un mécanisme garantissant un prix au producteur au moins égal à 60% du prix CAF qui devra être adossé à un fonds de lissage et de soutien.
L’administrateur au conseil du coton et de l’anacarde, Bassifou Ouattara a, pour sa part, insisté sur la mise en place des comités villageois qui seront chargés de la distribution de la sacherie brousse aux producteurs, soulignant que cette sacherie n’est pas à vendre.
Les échanges qui ont suivi, ont permis aux acteurs de l’anacarde de Bondoukou d’exprimer leurs préoccupations qui ont tourné autour de la volatilité des prix de l’anacarde, de la marge bénéficiaire, de la fuite du produit au Ghana et du transport du produit à Abidjan.
(AIP)
ns/kam
