Odienné - La deuxième séance de l’audition à huis-clos de l’ex-Première dame ivoirienne, Simone Gbagbo, a démarré mercredi, en milieu de matinée, à Odienné dans le Nord-Ouest ivoirien, où elle est assignée à résidence depuis avril 2011.
"L’audition a commencé, comme hier, à 9h30 (GMT et locales). Tout se passe bien", a indiqué à l’AIP, une source judiciaire sur place, soulignant qu’"une pause est prévue entre midi et 2 (heures du soir)".
Mme Gbagbo est interrogée par le procureur de la République, Adou Richard Christophe, et le doyen des juges d’instruction du tribunal de première instance d’Abidjan, en présence de son avocat Rodrigue Dadjé.
Mme Simone Gbagbo est suspectée de "crimes de guerre, crimes de sang, crimes économiques, troubles à l’ordre public, atteinte à la sûreté de l’Etat et entretien de bandes armées", commis durant la crise postélectorale ivoirienne (2010-2011), ayant fait quelque 3000 morts.
Elle est également réclamée par la Cour pénale internationale (CPI), à travers un mandat d’arrêt émis le 29 février 2012, pour "crimes contre l’humanité". A ce propos, le gouvernement ivoirien a décidé, le 20 septembre 2013, de ne pas livrer l’épouse de l’ex-président Laurent Gbagbo à la CPI, optant pour un jugement de celle-ci par les juridictions compétentes du pays.
(AIP)
ss/tm
"L’audition a commencé, comme hier, à 9h30 (GMT et locales). Tout se passe bien", a indiqué à l’AIP, une source judiciaire sur place, soulignant qu’"une pause est prévue entre midi et 2 (heures du soir)".
Mme Gbagbo est interrogée par le procureur de la République, Adou Richard Christophe, et le doyen des juges d’instruction du tribunal de première instance d’Abidjan, en présence de son avocat Rodrigue Dadjé.
Mme Simone Gbagbo est suspectée de "crimes de guerre, crimes de sang, crimes économiques, troubles à l’ordre public, atteinte à la sûreté de l’Etat et entretien de bandes armées", commis durant la crise postélectorale ivoirienne (2010-2011), ayant fait quelque 3000 morts.
Elle est également réclamée par la Cour pénale internationale (CPI), à travers un mandat d’arrêt émis le 29 février 2012, pour "crimes contre l’humanité". A ce propos, le gouvernement ivoirien a décidé, le 20 septembre 2013, de ne pas livrer l’épouse de l’ex-président Laurent Gbagbo à la CPI, optant pour un jugement de celle-ci par les juridictions compétentes du pays.
(AIP)
ss/tm