La situation politique et sécuritaire s’est "beaucoup améliorée" en Côte d’Ivoire, trois ans après la crise postélectorale qui a fait plus de 3.000 morts, a estimé Aïchatou Mindaoudou, la représentante de la mission de l’ONU dans ce pays.
"Je me réjouis de voir que la Côte d’Ivoire est sur la bonne voie. Il y a beaucoup de développements positifs", a noté Mme Mindaoudou, dont les propos ont été repris dans la presse locale mercredi.
Même s’il demeure "des poches d’insécurité", la situation sécuritaire s’est "globalement beaucoup améliorée", a observé la représentante de l’Onuci, la mission de l’ONU en Côte d’Ivoire, sans communiquer de chiffres sur le sujet.
Au niveau politique, Aïchatou Mindaoudou a salué "des signaux très forts" montrant que "la situation évolue petit à petit", notamment via des échanges "de plus en plus fréquents" entre l’opposition et les autorités.
"Beaucoup de décisions positives" prises par le pouvoir, comme les
libérations de détenus politiques, ont entraîné "une certaine détente
politique depuis quelques mois", s’est-elle réjouie, constatant par ailleurs "une décrispation totale" de l’opposition.
La Côte d’Ivoire a vécu une crise politico-militaire aiguë entre 2000 et
2011. A partir de 2002, le pays s’est retrouvé divisé en deux entre un Nord favorable à l’actuel président Alassane Ouattara et un Sud soutenant l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo.
Le refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire de son adversaire à l’élection de décembre 2010 a causé cinq mois de violences, qui ont fait plus de 3.000 morts.
A l’approche de l’élection présidentielle de 2015, le président Ouattara multiplie les gestes de bonne volonté afin d’apaiser l’opposition et de favoriser la réconciliation.
Une soixante de prisonniers politiques ont ainsi été mis en liberté depuis le début de l’année 2014, alors qu’il est demandé aux "frères" exilés politiques ivoiriens de rentrer au pays.
jf/eak/aub
"Je me réjouis de voir que la Côte d’Ivoire est sur la bonne voie. Il y a beaucoup de développements positifs", a noté Mme Mindaoudou, dont les propos ont été repris dans la presse locale mercredi.
Même s’il demeure "des poches d’insécurité", la situation sécuritaire s’est "globalement beaucoup améliorée", a observé la représentante de l’Onuci, la mission de l’ONU en Côte d’Ivoire, sans communiquer de chiffres sur le sujet.
Au niveau politique, Aïchatou Mindaoudou a salué "des signaux très forts" montrant que "la situation évolue petit à petit", notamment via des échanges "de plus en plus fréquents" entre l’opposition et les autorités.
"Beaucoup de décisions positives" prises par le pouvoir, comme les
libérations de détenus politiques, ont entraîné "une certaine détente
politique depuis quelques mois", s’est-elle réjouie, constatant par ailleurs "une décrispation totale" de l’opposition.
La Côte d’Ivoire a vécu une crise politico-militaire aiguë entre 2000 et
2011. A partir de 2002, le pays s’est retrouvé divisé en deux entre un Nord favorable à l’actuel président Alassane Ouattara et un Sud soutenant l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo.
Le refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire de son adversaire à l’élection de décembre 2010 a causé cinq mois de violences, qui ont fait plus de 3.000 morts.
A l’approche de l’élection présidentielle de 2015, le président Ouattara multiplie les gestes de bonne volonté afin d’apaiser l’opposition et de favoriser la réconciliation.
Une soixante de prisonniers politiques ont ainsi été mis en liberté depuis le début de l’année 2014, alors qu’il est demandé aux "frères" exilés politiques ivoiriens de rentrer au pays.
jf/eak/aub