La question d’une éventuelle liberté provisoire de l’ex-première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo alimente les débats de rues à Odienné, où elle est auditionnée depuis mardi.
Dans un micro-trottoir réalisé par l’AIP sur place, mercredi matin, Sangaré Inza, commerçant à Odienné affirme,"nous pensons qu’il faut que le gouvernement envisage la libération de Mme Gbagbo (…)pour consolider la réconciliation aujourd’hui, aucun sacrifice n’est trop grand. Mme Gbagbo en liberté provisoire comme Affi N’Guessan, Aké N’Gbo et Michel Gbagbo participera à consolider le processus de la réconciliation".
Cet avis est partagé par un fonctionnaire à Odienné, Sylla Ibrahima, qui affirme, "la réconciliation ne peut pas marcher sans des concessions. Aujourd’hui, le FPI doit comprendre que le Président Alassane Ouattara veut aller à la réconciliation et doit calmer le jeu en utilisant le bon ton. Je crois que cela va apaiser le front social et pourra emmener la justice à mettre Mme Gbagbo en liberté provisoire ce qui ne signifie pas qu’elle ne sera pas jugée".
A contrario, Mme Koné Aminata, ménagère, estime, "Mme Gbagbo ne doit pas être mise en liberté provisoire, vu son implication dans la gestion du pouvoir du Front populaire ivoirien et sa fermeté lors de la crise postélectorale, afin que son époux conserve le pouvoir".
En attendant, le Procureur Adou Richard continue l’instruction du dossier ce mercredi pour confirmer ou infirmer les faits retenus à charge contre l’ex-première dame.
SS/ask
Dans un micro-trottoir réalisé par l’AIP sur place, mercredi matin, Sangaré Inza, commerçant à Odienné affirme,"nous pensons qu’il faut que le gouvernement envisage la libération de Mme Gbagbo (…)pour consolider la réconciliation aujourd’hui, aucun sacrifice n’est trop grand. Mme Gbagbo en liberté provisoire comme Affi N’Guessan, Aké N’Gbo et Michel Gbagbo participera à consolider le processus de la réconciliation".
Cet avis est partagé par un fonctionnaire à Odienné, Sylla Ibrahima, qui affirme, "la réconciliation ne peut pas marcher sans des concessions. Aujourd’hui, le FPI doit comprendre que le Président Alassane Ouattara veut aller à la réconciliation et doit calmer le jeu en utilisant le bon ton. Je crois que cela va apaiser le front social et pourra emmener la justice à mettre Mme Gbagbo en liberté provisoire ce qui ne signifie pas qu’elle ne sera pas jugée".
A contrario, Mme Koné Aminata, ménagère, estime, "Mme Gbagbo ne doit pas être mise en liberté provisoire, vu son implication dans la gestion du pouvoir du Front populaire ivoirien et sa fermeté lors de la crise postélectorale, afin que son époux conserve le pouvoir".
En attendant, le Procureur Adou Richard continue l’instruction du dossier ce mercredi pour confirmer ou infirmer les faits retenus à charge contre l’ex-première dame.
SS/ask