Le conseil de discipline du Lycée moderne de Ferkessédougou a proposé, mardi, l’exclusion définitive de huit élèves de l’établissement, auteurs de coups et blessures volontaires ayant mis gravement en danger la vie d’un autre élève.
Le 23 janvier, Sekongo Nabalassoro, 17 ans, élève en classe de 4ème 10, avait été pris à partie sur le chemin de son domicile, au quartier saint Paul, par ses huit agresseurs habitant eux, le quartier Zindel. Sauvagement battu, il avait perdu connaissance, le visage tuméfié avec plusieurs contusions sur le corps.
Il s’en est sorti avec 21 jours francs d’incapacité temporaire de travail.
Ayant statué en présence des parents de tous les protagonistes, le conseil de discipline a proposé la radiation des huit agresseurs de ses effectifs.
« Nous avons proposé l’exclusion de ces huit élèves parce que c’est un acte grave et prémédité avec des parents d’élèves sans aucune compassion pour la victime. Nous entendons par cette exclusion interpeller les parents d’élèves et leurs progénitures », a expliqué le proviseur, mme Kéita Sarangbé qui a déploré le fait que « depuis janvier, il ne se passe pas un jour sans qu’il n’y ait du sang versé dans l’établissement avec cette série de violences ».
« Les élèves doivent arrêter la violence. Il faut qu’il y ait de l’ordre et de la discipline. Nous ne savons pas jusqu’où cela peut conduire d’autant plus qu’ils peuvent décider de s’en prendre aux enseignants et à l’administration », s’est-elle inquiétée.
La décision du conseil a été adressée à la direction régionale qui doit la transmettre au ministère, indique-t-on.
Plusieurs rixes jalonnent les cours dans cet établissement, la dernière ayant opposé samedi les élèves de troisième à leurs camarades de première, occasionnant plusieurs blessés.
Dans un autre établissement privé, le collège Kyali Pauline, Sanogo Bakary, en classe de 4ème, a été également exclu. Se voyant appliquer une mesure d’interdiction de cours pour violation du règlement intérieur, il avait violenté son professeur d’histoire à qui il avait porté un violent coup de tête.
it/aaa/ask
Le 23 janvier, Sekongo Nabalassoro, 17 ans, élève en classe de 4ème 10, avait été pris à partie sur le chemin de son domicile, au quartier saint Paul, par ses huit agresseurs habitant eux, le quartier Zindel. Sauvagement battu, il avait perdu connaissance, le visage tuméfié avec plusieurs contusions sur le corps.
Il s’en est sorti avec 21 jours francs d’incapacité temporaire de travail.
Ayant statué en présence des parents de tous les protagonistes, le conseil de discipline a proposé la radiation des huit agresseurs de ses effectifs.
« Nous avons proposé l’exclusion de ces huit élèves parce que c’est un acte grave et prémédité avec des parents d’élèves sans aucune compassion pour la victime. Nous entendons par cette exclusion interpeller les parents d’élèves et leurs progénitures », a expliqué le proviseur, mme Kéita Sarangbé qui a déploré le fait que « depuis janvier, il ne se passe pas un jour sans qu’il n’y ait du sang versé dans l’établissement avec cette série de violences ».
« Les élèves doivent arrêter la violence. Il faut qu’il y ait de l’ordre et de la discipline. Nous ne savons pas jusqu’où cela peut conduire d’autant plus qu’ils peuvent décider de s’en prendre aux enseignants et à l’administration », s’est-elle inquiétée.
La décision du conseil a été adressée à la direction régionale qui doit la transmettre au ministère, indique-t-on.
Plusieurs rixes jalonnent les cours dans cet établissement, la dernière ayant opposé samedi les élèves de troisième à leurs camarades de première, occasionnant plusieurs blessés.
Dans un autre établissement privé, le collège Kyali Pauline, Sanogo Bakary, en classe de 4ème, a été également exclu. Se voyant appliquer une mesure d’interdiction de cours pour violation du règlement intérieur, il avait violenté son professeur d’histoire à qui il avait porté un violent coup de tête.
it/aaa/ask