L’Etat ivoirien, par les explications données aux contribuables et aux médias par Pascal Abinan Kouakou, Directeur Général des Impôts, a expliqué la nouvelle assiette (terme technique de base de calcul d’un impôt) qui fixe l’imposition qui concerne, les cidres (spiritueux) , l’alcool ou la bière, le tabac et autres succédanés de tabac et les TIC. Un relèvement de 2% (23% à 25%) et autres tabacs de luxe (25%, 33% à 35%). Une régularisation fiscale du taux d’imposition à la fin que l’Etat récupère. Ce que les fiscalistes appellent une sous imposition pour harmoniser les recettes escomptées et attendues. Les techniques de l’information et de communication ne sont pas aussi oubliées. Les sociétés de téléphonies mobiles ou autres moyens de communication phoniques, engrangent beaucoup de centaine de milliards de francs CFA. Ce sont, selon le DGI, au bas mot, plus de 100 milliards FCFA que ces groupes rapatrient. Chaque fin d’année, en bénéfices, dividendes, tantièmes ou jetons de présence pour les actionnaires. Une captation de 20% résiduelle est donc pour l’Etat ivoirien, un moyen de fournir des devises remboursables, comme contribution en bons de trésor. Un emprunt obligataire non déguisé. Les appels aussi à investir avec soumission seront aussi taxés à 3% pour chaque appel émis. L’Etat, à travers la DGI, innove aussi pour un recouvrement rationnel dans le cadre législatif de l’annexe fiscal 2014. Il n’y a donc pas d’inquisition fiscale ici. Mais, une bonification en souplesse des recouvrements fiscaux.
Souvaine Doudou
Souvaine Doudou