Le Patriote : pourquoi certains réfugiés ivoiriens sont hésitants à rentrer malgré les appels du chef de l'Etat?
Zotaon Ferdinand F: il y'a deux raisons principales à cela. Certains y sont pour des raisons politiques, d'autres ont toujours peur de rentrer. Mais, il y'a un autre élément qu'il ne faut pas occulter. L’assistance du HCR est devenu pour certains un moyen de se faire de l'argent. Quand ils retournent au pays et après avoir reçu la prime d'installation à eux promise par HCR, ils prennent d'autres parents ici pour aller les faire enrôler afin de bénéficier de cette aide. Ce qui fait que les camps ne désemplissent pas.
LP: Quel appel pouvez-vous lancer à ceux qui sont encore hésitants?
ZF: je leur demande de rentrer. On ne le dira jamais assez, on est mieux que chez soi. Je voudrais leur dire de ne pas avoir peur. Nous nous sommes rentrés sans que le ciel nous tombe sur la tête. On circule librement.
LP: Est ce que vous avez gardé le contact avec ceux de vos amis qui sont encore au Libéria.? ET puis au delà de l'appel symbolique qu'est ce que vous faites pour que ceux ci regagnent le pays en tant que président d'une association de réfugiés ivoiriens retournés au pays?
ZF: Nous sommes en contact téléphonique. Ça ne suffit pas. Nous voulons nous rendre là bas pour aller parler à nos camarades. Parce que ça ne sert à rien de rester là bas. La guerre est finie. Le pays a redémarré et est en chantier. Il faut qu'ils viennent prendre part dans le travail de reconstruction de notre pays.
RS
Zotaon Ferdinand F: il y'a deux raisons principales à cela. Certains y sont pour des raisons politiques, d'autres ont toujours peur de rentrer. Mais, il y'a un autre élément qu'il ne faut pas occulter. L’assistance du HCR est devenu pour certains un moyen de se faire de l'argent. Quand ils retournent au pays et après avoir reçu la prime d'installation à eux promise par HCR, ils prennent d'autres parents ici pour aller les faire enrôler afin de bénéficier de cette aide. Ce qui fait que les camps ne désemplissent pas.
LP: Quel appel pouvez-vous lancer à ceux qui sont encore hésitants?
ZF: je leur demande de rentrer. On ne le dira jamais assez, on est mieux que chez soi. Je voudrais leur dire de ne pas avoir peur. Nous nous sommes rentrés sans que le ciel nous tombe sur la tête. On circule librement.
LP: Est ce que vous avez gardé le contact avec ceux de vos amis qui sont encore au Libéria.? ET puis au delà de l'appel symbolique qu'est ce que vous faites pour que ceux ci regagnent le pays en tant que président d'une association de réfugiés ivoiriens retournés au pays?
ZF: Nous sommes en contact téléphonique. Ça ne suffit pas. Nous voulons nous rendre là bas pour aller parler à nos camarades. Parce que ça ne sert à rien de rester là bas. La guerre est finie. Le pays a redémarré et est en chantier. Il faut qu'ils viennent prendre part dans le travail de reconstruction de notre pays.
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