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Économie Publié le mardi 11 février 2014 | Diasporas-News

Trois questions à M. Louis Diakité Directeur de Ceo Group Alink

© Diasporas-News Par DR
M. Louis Diakité Directeur de Ceo Group Alink
Quels sont les domaines de compétences de votre groupe ?

Alink Télécom est une société ivoirienne installée dans 13 pays, principalement en Afrique de l’Ouest, Centrale et Australe. Nous avons de nombreux points de présence sur le continent et en Europe, le plus important étant en France. Alink Télécom est spécialisée dans la transmission de données, d’intégration de services. Nous travaillons exclusivement sur le marché des entreprises, le B to B (Business to Business), mais nous ne faisons pas du B to C (Business to Consumer).

Quel intérêt pour votre groupe de participer à ce type de Forum ?

Nous avons des clients parmi le CIAN, le Conseil français des investisseurs en Afrique. Les entreprises françaises qui sont établies sur le continent africain sont nos cibles les plus importantes. Nous répondons notamment à leurs besoins de connexion entre des maisons-mères et leurs filiales présentes en Afrique. Ce Forum est une base potentielle pour nous. Ce type de Forum nous permet de conforter notre présence auprès des entreprises françaises à qui nous proposons nos services. Je suis venu assurer, en quelque sorte, un suivi commercial afin de permettre au Groupe d’être compétitif aux différents appels d’offres qui sont lancés généralement à partir de l’Europe. Je voudrais rappeler que la devise de Alink Télécom est « l’ingéniosité fait la différence ». J’ai pu témoigner de notre expérience à la table ronde sur le thème : « Innover dans l’offre produits et services : success stories » à laquelle j’ai participée. Comprenez que dans ce monde où il y a de très gros opérateurs, il faut pouvoir faire la différence pour être choisi lors d’un appel d’offres ou d’une consultation. Il est donc important d’innover de façon permanente pour gagner des parts de marchés. Notre innovation principale, c’est que nous sommes toujours en avance d’un pas par rapports à nos concurrents. Ce qui nous permet de rester concurrentiel et d’être choisi par les entreprises qui privilégient l’innovation.

Avez-vous le sentiment que les entreprises françaises sont en recul en Afrique face aux Chinois comme a fait savoir le CIAN ?

A mon avis, les entreprises françaises sont plutôt en rupture en termes d’importation et d’exportation. En tous cas, dans l’industrie du télécom par exemple ou de l’agrobusiness, les entreprises françaises investissent localement dans les pays où elles sont implantées et elles rapatrient les dividendes. En termes d’échange, cela ne se voit pas, or, elles génèrent de la croissance dans les pays où elles sont installées. Vous avez une croissance de 56 % de leurs revenus sur l’année 2012 et sensiblement sur l’année 2013. On ne peut pas dire qu’elles perdent des parts de marchés. Il est certain qu’elles perdent certains marchés au profit d’autres.
Propos recueillis par Clément Yao
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