Abidjan - La première femme ivoirienne commissaire de police, Viviane Atsin, ex-directrice de l'Ecole nationale de police (ENP) a été déclarée, mercredi, coupable de délit de « concussion» par le tribunal d’Abidjan qui l’a condamnée à « 24 mois de détention militaire ».
Poursuivie avec six de ses anciens collaborateurs devant le tribunal militaire pour des faits portants sur des «abus de confiance, violation de consigne, concussion, arrestation illégale, séquestration et meurtre d'un individu non identifié» pendant la crise postélectorale, le tribunal a retenu contre elle le délit de «concussion» après les débats qui ont commencé mardi.
La crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011 a fait plus de 3000 morts.
La Commissaire principale, Viviane Atsin est accusée d'avoir détourné pendant la période de fin mars-début avril 2011, la somme de 226 millions de FCFA appartenant à l'ENP et aussi de «violation de consignes» pour n'avoir pas sécurisé le coffre-fort de cette école qu'elle dirigeait.
Accusée, également, pour «concussion» portant sur des pots de vin versés dans le cadre de l'acquisition du permis de conduire des élèves-policiers et dont les montants étaient prélevés sur la bourse de ces derniers, elle soutient le contraire des faits qui lui sont reprochés, pour n'avoir pas été « en possession ou en contact direct avec ces fonds dont la gestion incombait à l'intendance ».
C'est ce dernier chef d'accusation qu'a retenu le tribunal qui a jugé « irréguliers » les prélèvements de « la somme de 31.000 FCFA par élève » lors des examens d'auto-école. Pour ces motifs, le parquet avait requis 5 ans de prison assortis de 500 mille FCFA d'amende ainsi que la perte de son grade.
En définitive, le tribunal n'a pas suivi le parquet dans sa décision, en condamnant la Commissaire Viviane Atsin à 24 mois de détention militaire. L'un des conseils du prévenu entend interjeter appel cette décision.
JBK/hs/ls/APA
Poursuivie avec six de ses anciens collaborateurs devant le tribunal militaire pour des faits portants sur des «abus de confiance, violation de consigne, concussion, arrestation illégale, séquestration et meurtre d'un individu non identifié» pendant la crise postélectorale, le tribunal a retenu contre elle le délit de «concussion» après les débats qui ont commencé mardi.
La crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011 a fait plus de 3000 morts.
La Commissaire principale, Viviane Atsin est accusée d'avoir détourné pendant la période de fin mars-début avril 2011, la somme de 226 millions de FCFA appartenant à l'ENP et aussi de «violation de consignes» pour n'avoir pas sécurisé le coffre-fort de cette école qu'elle dirigeait.
Accusée, également, pour «concussion» portant sur des pots de vin versés dans le cadre de l'acquisition du permis de conduire des élèves-policiers et dont les montants étaient prélevés sur la bourse de ces derniers, elle soutient le contraire des faits qui lui sont reprochés, pour n'avoir pas été « en possession ou en contact direct avec ces fonds dont la gestion incombait à l'intendance ».
C'est ce dernier chef d'accusation qu'a retenu le tribunal qui a jugé « irréguliers » les prélèvements de « la somme de 31.000 FCFA par élève » lors des examens d'auto-école. Pour ces motifs, le parquet avait requis 5 ans de prison assortis de 500 mille FCFA d'amende ainsi que la perte de son grade.
En définitive, le tribunal n'a pas suivi le parquet dans sa décision, en condamnant la Commissaire Viviane Atsin à 24 mois de détention militaire. L'un des conseils du prévenu entend interjeter appel cette décision.
JBK/hs/ls/APA