Abidjan (Côte d’Ivoire) - Premier exportateur de caoutchouc naturel africain avec 250 à 300 mille tonnes, la Côte d’Ivoire dont 99% de sa production est exportée sous sa forme primaire, principalement, le latex concentré, offre de réelles opportunités pour fabriquer, localement, des produits à base de caoutchouc à forte valeur ajoutée.
Avec une production qui a presque doublé en dix ans, de 200 mille tonnes en 2002 à un peu plus de 300 mille tonnes en 2012, la Côte d'Ivoire a une croissance d'exportation de caoutchouc naturel évaluée à 250% à la même période. Avec plus de 8 000 hectares plantés chaque année, il est prévu que cette production double à nouveau d'ici 5 ans.
La Côte d'Ivoire s'affiche, ainsi, comme une destination privilégiée pour le développement de l'industrie de la filière héveicole. La forte demande en Afrique de l'Ouest pour une large gamme de produits en caoutchouc (pneus, chaussures, gants, préservatifs, matelas…) constitue une opportunité pour la transformation locale du caoutchouc.
Aux produits dérivés de cette matière, s'ajoute le remplacement annuel des plants. En effet, avec jusqu'à 200 000 m3 de plants à renouveler chaque année, il existe, également, un grand marché potentiel au niveau sous régional pour les produits à base de bois d'hévéa, notamment, les meubles.
Car, les professionnels commencent à s'inquiéter de la faible valeur ajoutée industrielle générée par le secteur. « Si les usines se multiplient sur le terrain et se rapprochent des foyers de production, elles ne se contentent que d'une transformation primaire », analyse un expert de la filière dans un entretien à APA.
De nombreux atouts locaux militent en faveur d'une politique d'industrialisation du caoutchouc naturel.
D'abord, la bonne organisation du secteur avec une interprofession qui finance la recherche, la création et l'extension de plantations et fixe les prix du latex à un niveau incitatif pour les petits exploitants au développement de l'hévéaculture.
Ensuite, les mesures d'appui au développement d'industries à valeur ajoutée que propose le gouvernement sont multiples. Il s'agit, entre autres, des zones industrielles aménagées, des garanties et incitations à l'investissement dans le nouveau code des investissements, la facilitation du Guichet Unique du Centre de promotion des investissements en Côte d'Ivoire (CEPICI)…
La Côte d'Ivoire, selon notre expert, compte seize unités de transformation de fond de tasse (méthode de collecte du latex) dotées d'une capacité de 390 000 tonnes par an.
En attendant, donc, une industrialisation, le pays, septième producteur mondial derrière les géants asiatiques et premier à l'échelle du continent, nourrit l'ambition d'atteindre la barre des 600 000 tonnes d'ici 2020.
La société internationale de plantation d'hévéas, SIPH, a communiqué en 2013 un chiffre d'affaires en hausse de 9,6%, mais de seulement 0,1% dans le caoutchouc.
Les facturations de SIPH au premier trimestre 2013, en hausse de 9,6% ont été évaluées à 96,7 millions d'euros. Une performance très contrastée au regard de la baisse de 15% du prix de vente du caoutchouc depuis l'année dernière, à environ 1470 FCFA (2,24 Euros) par kilo en moyenne sur la période, et de la hausse des tonnages vendus de 17,4%.
Avec une production qui a presque doublé en dix ans, de 200 mille tonnes en 2002 à un peu plus de 300 mille tonnes en 2012, la Côte d'Ivoire a une croissance d'exportation de caoutchouc naturel évaluée à 250% à la même période. Avec plus de 8 000 hectares plantés chaque année, il est prévu que cette production double à nouveau d'ici 5 ans.
La Côte d'Ivoire s'affiche, ainsi, comme une destination privilégiée pour le développement de l'industrie de la filière héveicole. La forte demande en Afrique de l'Ouest pour une large gamme de produits en caoutchouc (pneus, chaussures, gants, préservatifs, matelas…) constitue une opportunité pour la transformation locale du caoutchouc.
Aux produits dérivés de cette matière, s'ajoute le remplacement annuel des plants. En effet, avec jusqu'à 200 000 m3 de plants à renouveler chaque année, il existe, également, un grand marché potentiel au niveau sous régional pour les produits à base de bois d'hévéa, notamment, les meubles.
Car, les professionnels commencent à s'inquiéter de la faible valeur ajoutée industrielle générée par le secteur. « Si les usines se multiplient sur le terrain et se rapprochent des foyers de production, elles ne se contentent que d'une transformation primaire », analyse un expert de la filière dans un entretien à APA.
De nombreux atouts locaux militent en faveur d'une politique d'industrialisation du caoutchouc naturel.
D'abord, la bonne organisation du secteur avec une interprofession qui finance la recherche, la création et l'extension de plantations et fixe les prix du latex à un niveau incitatif pour les petits exploitants au développement de l'hévéaculture.
Ensuite, les mesures d'appui au développement d'industries à valeur ajoutée que propose le gouvernement sont multiples. Il s'agit, entre autres, des zones industrielles aménagées, des garanties et incitations à l'investissement dans le nouveau code des investissements, la facilitation du Guichet Unique du Centre de promotion des investissements en Côte d'Ivoire (CEPICI)…
La Côte d'Ivoire, selon notre expert, compte seize unités de transformation de fond de tasse (méthode de collecte du latex) dotées d'une capacité de 390 000 tonnes par an.
En attendant, donc, une industrialisation, le pays, septième producteur mondial derrière les géants asiatiques et premier à l'échelle du continent, nourrit l'ambition d'atteindre la barre des 600 000 tonnes d'ici 2020.
La société internationale de plantation d'hévéas, SIPH, a communiqué en 2013 un chiffre d'affaires en hausse de 9,6%, mais de seulement 0,1% dans le caoutchouc.
Les facturations de SIPH au premier trimestre 2013, en hausse de 9,6% ont été évaluées à 96,7 millions d'euros. Une performance très contrastée au regard de la baisse de 15% du prix de vente du caoutchouc depuis l'année dernière, à environ 1470 FCFA (2,24 Euros) par kilo en moyenne sur la période, et de la hausse des tonnages vendus de 17,4%.