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Économie Publié le vendredi 14 février 2014 | Le Patriote

Cacao, hévéa, palmier à huile, coton et anacarde : Un appui de 75,4 milliards FCFA aux producteurs

© Le Patriote Par DR
Ministère de l`Agriculture: cérémonie de signature des accords d’exécution avec les structures de gestion des filières agricoles
Jeudi 13 février 2013, au 23ème étage de la Caistab au Plateau. Cérémonie de signature des accords d’exécution entre le ministère de l`Agriculture et les structures de gestion des filières agricoles.
75,4 milliards FCFA. Tel est le montant cumulé mis à la disposition de certains producteurs, dans le cadre des accords d’exécution avec des structures de gestion de filières agricoles. Il ressort de ces accords signés hier, au cabinet du ministre de l’Agriculture, que les 75,4 milliards FCFA sont destinés à 120.000 producteurs. Une signature qui a eu lieu entre le ministre de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly et des structures de gestion de filières agricoles que sont le Conseil du café-cacao, l’Apromac (Association des professionnels et manufacturiers du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire), précisément dans l’hévéa, et l’Aiph (Association interprofessionnelle de la filière palmier à huile). Ce paraphe s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui au secteur agricole en Côte d’Ivoire (Psac), déclinaison, en terme opérationnel, de la composante du Programme national d’investissement agricole (Pnia) sur les cultures de rente que sont le cacao, l’hévéa, le palmier à huile, le coton et l’anacarde. Selon le ministre Sangafowa Coulibaly, il s’agit de l’engagement pris par le gouvernement le 05 novembre dernier auprès de la Banque mondiale, en vue de redynamiser le secteur agricole. Cela, par le biais du secteur privé. Intervenant au nom de la Banque mondiale et de sa structure, le directeur de l’Afd (Agence française de développement) pour la Côte d’Ivoire et le Libéria, Bruno Leclerc, a salué l’exécution du projet qui dénote d’un véritable partenariat entre le ministère de l’Agriculture, les filières concernées et la Banque mondiale. Avant de souhaiter la concrétisation du projet sur le terrain car, ces filières ‘‘sont le moteur de la vie rurale et doivent faire l’objet d’une attention soutenue’’. Honest Wadjas de l’Apromac et Christophe Koréki, de l’Aiph, ont promis de faire bon usage des fonds qui les conduiront vers des ‘‘horizons meilleurs’’. Pour le compte du Conseil du café-cacao, Massandjé Touré-Litse, la directrice générale, entend mettre tout en œuvre pour la réussite du projet, à travers l’amélioration de l’accès à l’eau, à la santé, à la sécurité, à l’éducation ainsi que la réhabilitation ou la création des pistes de desserte agricole, au profit des communautés productrices. La clé de répartition des sources de financement s’établit comme suit : 7,875 milliards FCFA pour l’Etat, 25 milliards FCFA pour l’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale, 18,2 milliards FCFA pour l’Agence française de développement (AFD). La contribution des bénéficiaires (Aiph, Apromac, Intercoton), étant de 24,3 milliards FCFA. Soit 75,4 milliards FCFA. Il s’agit donc de concilier le financement public avec les initiatives privées, notamment des structures de gestion des grandes filières agricoles avec une contribution de 1/3. Cette approche est en droite ligne de la vision du Gouvernement ivoirien de fédérer toutes les sources de financement pour faire de la Côte d’Ivoire, un pays émergent à l’horizon 2020. L’objectif du projet est donc l’amélioration de l’accès des petits exploitants aux technologies et aux marchés et, d’autre part, à améliorer la gouvernance des chaînes de valeur des cinq filières agricoles porteuses de croissance.
Jean Eric ADINGRA
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