La 14ème session de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) se tiendra à Monrovia au Libéria du 11 au 12 avril prochain, a appris APA jeudi soir de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.
L’information a été donnée par Salif Tiemtoré, Directeur des douanes de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui s’exprimant à la cérémonie de clôture des ateliers régionaux de plaidoyer pour un changement de politique de taxation du tabac dans l’espace CEDEAO.
Les travaux de ces ateliers ont été sanctionnés par l’élaboration d’un avant-projet de directives remis à la CEDEAO et à l’Union économique et monétaire-ouest africaine (UEMOA).
« J’adresse une mention spéciale au Consortium de recherche économique et sociale (CRES) et à ses partenaires pour cette initiative courageuse, lancée en 2011 », a-t-il dit. Pour lui, les travaux d’Abidjan ont permis à son institution de « mesurer les progrès qui ont été atteints ».
« La CEDEAO apprécie et continuera à apprécier ces initiatives », a-t-il ajouté en exhortant les participants à continuer le plaidoyer une fois de retour chez eux. « Dès le mois d’avril, nous allons nous retrouver à une date à convenir avec le CRES pour finaliser l’avant-projet pour qu’il soit prêt dans les meilleurs délais », a poursuivi M. Tiemtoré.
Selon lui, cet avant-projet sera soumis au conseil des ministres prévu au mois de juin prochain. Mais avant, a-t-il précisé « nous irons du 11 au 12 avril prochain à la 14ème session de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) à Monrovia au Libéria pour tenter d’obtenir l’adhésion des ministres de la santé ».
Edouard Yapi Anassin, Représentant le Directeur général des impôts de Côte d’Ivoire, a également salué l’initiative du CRES et de ses partenaires. « Nos gouvernements disposent désormais d’avantage d’arguments pour réorienter leur politique de lutte contre le tabagisme », a-t-il estimé en faisant référence aux recommandations de ces ateliers de plaidoyer.
Des représentants du comité interparlementaire de l’UEMOA et du parlement de la CEDEAO, mais aussi ceux des gouvernements des 15 Etats de l’Afrique de l’Ouest à travers les ministères de l’Economie et des finances (directions des impôts et des douanes) et les ministères en charge de la Santé ont participé à ces ateliers pendant 72 heures.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation ouest-africaine pour la santé (OOAS), le CRDI, African Tobacco Control Alliance (ATCA) et l’Université sud-africaine de Cape Town, ont été également au nombre des participants à ce colloque.
Ces rencontres régionales organisées conjointement par le Consortium de recherche économique et sociale (CRES), l’UEMOA et la CEDEAO, avec l’appui du Centre de recherche pour le développement international (CRDI), devraient proposer un argumentaire solide « pour une taxation plus forte et plus efficace des produits du tabac en Afrique de l’Ouest » afin de réduire sa consommation et son accessibilité aux couches vulnérables.
LS/hs/APA
L’information a été donnée par Salif Tiemtoré, Directeur des douanes de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui s’exprimant à la cérémonie de clôture des ateliers régionaux de plaidoyer pour un changement de politique de taxation du tabac dans l’espace CEDEAO.
Les travaux de ces ateliers ont été sanctionnés par l’élaboration d’un avant-projet de directives remis à la CEDEAO et à l’Union économique et monétaire-ouest africaine (UEMOA).
« J’adresse une mention spéciale au Consortium de recherche économique et sociale (CRES) et à ses partenaires pour cette initiative courageuse, lancée en 2011 », a-t-il dit. Pour lui, les travaux d’Abidjan ont permis à son institution de « mesurer les progrès qui ont été atteints ».
« La CEDEAO apprécie et continuera à apprécier ces initiatives », a-t-il ajouté en exhortant les participants à continuer le plaidoyer une fois de retour chez eux. « Dès le mois d’avril, nous allons nous retrouver à une date à convenir avec le CRES pour finaliser l’avant-projet pour qu’il soit prêt dans les meilleurs délais », a poursuivi M. Tiemtoré.
Selon lui, cet avant-projet sera soumis au conseil des ministres prévu au mois de juin prochain. Mais avant, a-t-il précisé « nous irons du 11 au 12 avril prochain à la 14ème session de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) à Monrovia au Libéria pour tenter d’obtenir l’adhésion des ministres de la santé ».
Edouard Yapi Anassin, Représentant le Directeur général des impôts de Côte d’Ivoire, a également salué l’initiative du CRES et de ses partenaires. « Nos gouvernements disposent désormais d’avantage d’arguments pour réorienter leur politique de lutte contre le tabagisme », a-t-il estimé en faisant référence aux recommandations de ces ateliers de plaidoyer.
Des représentants du comité interparlementaire de l’UEMOA et du parlement de la CEDEAO, mais aussi ceux des gouvernements des 15 Etats de l’Afrique de l’Ouest à travers les ministères de l’Economie et des finances (directions des impôts et des douanes) et les ministères en charge de la Santé ont participé à ces ateliers pendant 72 heures.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation ouest-africaine pour la santé (OOAS), le CRDI, African Tobacco Control Alliance (ATCA) et l’Université sud-africaine de Cape Town, ont été également au nombre des participants à ce colloque.
Ces rencontres régionales organisées conjointement par le Consortium de recherche économique et sociale (CRES), l’UEMOA et la CEDEAO, avec l’appui du Centre de recherche pour le développement international (CRDI), devraient proposer un argumentaire solide « pour une taxation plus forte et plus efficace des produits du tabac en Afrique de l’Ouest » afin de réduire sa consommation et son accessibilité aux couches vulnérables.
LS/hs/APA