«Il est temps que l’Etat de Côte d’Ivoire se mette au diapason des conventions internationales», a souhaité Olivier Hinnewinkel, directeur général du Comité Africain de la Confédération Africaine des Sociétés d’Auteurs Compositeurs (CISAC). Olivier Hinnewinkel était avant-hier le 13 février 2014 face à la presse à la salle de conférence du Burida [Bureau ivoirien du droit d’auteur] pour faire le point de deux jours de réunion du bureau exécutif à Abidjan [12-13 février], a soutenu que le lobbying auprès des autorités ivoiriennes verra ses résultats «dans le premier courant de 2014» parlant de la loi sur gestion de la copie privée. Celle-ci pouvant représenter plus de la moitié qu’une perception peut avoir.
«Il faut qu’une proposition de loi soit prise le plus rapidement possible. J’espère qu’elle se sera présentée à l’Assemblée nationale en 2014…Il est temps que l’Etat se mette au diapason des conventions internationales. La prise de conscience est à leur niveau. Une bonne loi en Côte d’Ivoire va permettre aux auteurs de mieux vivre», a-t-il indiqué. Relevant qu’il «y a au moins un problème», Olivier Hinnewinkel fait savoir que le «continent [africain] représente 0,6% du revenu de la Cisac» qui est de 7,8 millions d’Euros. D’où son appel aux chefs d’Etat à mettre «le droit d’auteurs et la gestion collective à l’ordre du jour de leur discussion».
De la méconnaissance du droit d’auteur par les juges, les politiques, les acteurs économiques, les utilisateurs, Olivier Hinnewinkel relève que «ce n’est pas une spécification africaine». Du cas des artistes en Côte d’Ivoire sur la question, Samuel Mbendé, Directeur de l’Alliance panafricaine des auteurs compositeurs [Pacsa] – qui a eu un échange avec ses collègues car lui-même artiste-compositeur – admet qu’ «il y a beaucoup de passion». Mais, le sentiment décrit-il «est le même en Belgique, au Cameroun, en Côte d’Ivoire ou ailleurs».
La réunion d’Abidjan, a rappelé Balamine Outtara, Directeur du Comité africain du Cisac, a consisté à traiter des «questions importantes» relevant de la mise en œuvre du plan stratégique 2013-2015, au parrainage technique [comment une société doit arriver à se développer], la gestion de la copie privée, la mise en place en Afrique d’un Centre international de formation en matière de gestion collective, la sensibilisation, etc. La construction dudit centre qui est un projet du Cisac, aura lieu au Burkina Faso où «les autorités ont offert un terrain» au projet.
«La réunion a permis d’avancer dans le plan stratégique…Nous visons le renforcement des capacités des droits d’auteurs», a précisé Balamine Outtara. Pour lui, l’objectif majeur du Cisac c’est «comment faire pour que les parts de marché des droits d’auteur s’accroissent de jour en jour. Pour atteindre nos objectifs, il nous faut renforcer les capacités de nos partenaires».
Koné Saydoo
«Il faut qu’une proposition de loi soit prise le plus rapidement possible. J’espère qu’elle se sera présentée à l’Assemblée nationale en 2014…Il est temps que l’Etat se mette au diapason des conventions internationales. La prise de conscience est à leur niveau. Une bonne loi en Côte d’Ivoire va permettre aux auteurs de mieux vivre», a-t-il indiqué. Relevant qu’il «y a au moins un problème», Olivier Hinnewinkel fait savoir que le «continent [africain] représente 0,6% du revenu de la Cisac» qui est de 7,8 millions d’Euros. D’où son appel aux chefs d’Etat à mettre «le droit d’auteurs et la gestion collective à l’ordre du jour de leur discussion».
De la méconnaissance du droit d’auteur par les juges, les politiques, les acteurs économiques, les utilisateurs, Olivier Hinnewinkel relève que «ce n’est pas une spécification africaine». Du cas des artistes en Côte d’Ivoire sur la question, Samuel Mbendé, Directeur de l’Alliance panafricaine des auteurs compositeurs [Pacsa] – qui a eu un échange avec ses collègues car lui-même artiste-compositeur – admet qu’ «il y a beaucoup de passion». Mais, le sentiment décrit-il «est le même en Belgique, au Cameroun, en Côte d’Ivoire ou ailleurs».
La réunion d’Abidjan, a rappelé Balamine Outtara, Directeur du Comité africain du Cisac, a consisté à traiter des «questions importantes» relevant de la mise en œuvre du plan stratégique 2013-2015, au parrainage technique [comment une société doit arriver à se développer], la gestion de la copie privée, la mise en place en Afrique d’un Centre international de formation en matière de gestion collective, la sensibilisation, etc. La construction dudit centre qui est un projet du Cisac, aura lieu au Burkina Faso où «les autorités ont offert un terrain» au projet.
«La réunion a permis d’avancer dans le plan stratégique…Nous visons le renforcement des capacités des droits d’auteurs», a précisé Balamine Outtara. Pour lui, l’objectif majeur du Cisac c’est «comment faire pour que les parts de marché des droits d’auteur s’accroissent de jour en jour. Pour atteindre nos objectifs, il nous faut renforcer les capacités de nos partenaires».
Koné Saydoo
